« L’Argentine est devenue un exemple mondial (…) d’une nouvelle manière de faire de la politique », s’est félicité Javier Milei lors de son discours remarqué au Forum économique de Davos, le 23 janvier 2025. Un peu plus d’un an après sa prise de pouvoir, le président argentin a tenu ses promesses : les dépenses publiques ont baissé de 30 %, la moitié des ministères ont été supprimés tout comme environ 36 000 postes de fonctionnaires.
L’inflation, le cauchemar des Argentins depuis des années, a été ramenée autour de 3 %. Mais à quel prix ? La tronçonneuse de l’austérité a provoqué un bond en avant de la pauvreté et une détérioration des services publics, notamment dans le domaine de la santé.
Pourtant, Javier Milei fait désormais office de modèle et inspire l’extrême droite internationale. Une satisfaction pour le président qui souhaite développer ses relations et organiser une « internationale de la droite » conservatrice aux côtés de Donald Trump, Elon Musk, Georgia Meloni et Benyamin Nétanyahou, qui « permettra d’affronter les gauchistes, de les vaincre sur tous les fronts et de mettre fin aux ordures du socialisme ».
Quel bilan peut-on faire de la première année au pouvoir de Javier Milei ? Quelles conséquences pour le peuple argentin ? Flora Genoux, correspondante du Monde à Buenos Aires, nous l’explique dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde ».
Un épisode de Garance Muñoz. Musiques et réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extraits de discours de Javier Milei à Buenos Aires le 5 décembre 2024, et à Davos le 23 janvier 2025 ; d’une manifestation à Buenos Aires, le 2 février 2025 ; d’un reportage de l’AFP à Buenos Aires, 13 février 2025.
Cet épisode a été publié le 3 mars 2025.
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