Fais-moi plaisir...
Vous �coutez D�ferlante, podcast provocateur... de plaisir.
Dans l'�pisode de ce soir,
il y a 3 mots-oblig�s, qui ont �t� sugg�r�s par Agn�s,
une auditrice de la derni�re heure,
et qui se jouent gentiment de votre perspicacit�.
Trois petits mots, que j'ai gliss�s dedans, ni vu, ni connu.
Votre mission, si toutefois vous l'acceptez
est de d�busquer ces mots intrus
et pour bien commencer la Nouvelle Ann�e...
il y aura un audio tr�s-tr�s priv�,
que vous allez gagner si vous y arrivez.
Alors, �coutez attentivement et ensuite,
dites-moi quoi, sur Telegram ou sur Twitter.
Bon, allons-y pour ce nouvel �pisode!
***
Elle lui avait donn� rendez-vous au bar de l'h�tel.
Depuis quelque semaines, ils �changeaient
des messages, des bribes d'intimit�, et des d�sirs.
L'envie grandissait, lentement mais s�rement.
Elle aimait les amants bien plus jeunes qu'elle.
Ils avaient cette impatience qu'elle adorait dompter.
Ils �taient d�sinvoltes, toujours pr�ts � essayer 1001 choses.
Certes, leur compliment �tait parfois maladroit, mais la verge...
toujours pr�te � d�couvrir de nouvelles sensations.
Une fois excit�s, leur p�n�tration �tait ferme,
il y avait rarement de panne, et �a claquait bien sec.
Et quand ils jouissaient, ils �taient en nage. Ils avaient tout donn�.
Ensuite, ils vous regardent avec des yeux attendris,
mais ils n'osent tout de m�me pas dire:
"oh, dommage pour la diff�rence d'�ge".
Pour leur premier rendez-vous ce soir,
elle lui avait demand� d'afficher une rose rouge:
� la boutonni�re, entre les dents,
ou simplement pos�e devant lui sur la table. Qu'importe!
Gr�ce � la rose rouge, elle allait le reconna�tre.
Remarquez... elle avait d�j� vu sa verge, en photo et en vid�o.
Belle, prometteuse.
Lui, il n'avait vu d'elle qu'une vid�o de quelque secondes...
une vid�o de sa main, avec l'index qui marque la cadence d'une attente.
D�s le d�part, le ton de leur relation �tait donn�.
Elle demandait. Lui, il ex�cutait. Du mieux qu'il pouvait.
D'embl�e, elle avait annonc� la couleur:
"je pr�f�re les relations tr�s simples.
Je te plais, tu me plais, on fait un bout de chemin ensemble.
On sort le soir, on baise la nuit,
on se raconte nos vies et nos secrets jusqu'au petit matin.
Mais on ne prendra pas ensemble de petit-d�jeuner au lit,
Non, non, non, tu garderas la plateau caf� noir, tartines � la confiture et bisous
pour celle qui partage ton quotidien.
Moi, je veyx autre chose.
Et surtout, je ne veux te gu�rir de rien,
je n'ai pas besoin non plus que tu me sauves.
Je veux qu'on soit deux �tres humains adultes,
qui tiennent debout sans b�quilles, et qui s'aiment d'amour.
Au-del� des mots et au-del� des convenances.
Un amour que les autres ne comprendront
probablement pas, mais tu sais...
Chacun dans sa relation, et notre lien sera...
de beaucoup s'aimer et bien baiser."
Il �tait plus jeune.
Et � sa grande surprise, cette fa�on franche de pr�ciser
les choses, ne lui avait pas fait peur.
Bien au contraire. Cela lui convenait � merveille.
Un jour, elle avait dit:
- Fais-moi plaisir, je veux une vid�o, maximum 30 secondes,
la verge au repos, et une main qui la caresse du bout des doigts.
Pas pour l'�riger, pas pour l'astiquer.
Juste la caresse, � faire encore et encore pendant 30 secondes.
C'est long, 30 secondes quand on est jeune et impatient.
Il s'�tait ex�cut�, assez vite.
Et la vid�o montrait une verge alanguie,
qui reposait mollement, en attendant qu'on s'occupe d'elle.
Et on y voyait aussi une belle main, qui s'effor�ait � caresser.
Juste caresser. Mais c'�tait si gauche.
Son bas ventre �tait assez poilu.
Ee elle pensa:
"si on se rencontre, je lui demanderai de passer en institut
pour se faire int�gralement �piler."
Rien ne l'excitait davantage que l'id�e qu'un homme avait pris sur lui,
qu'il avait surmont� ses tabous, ses peurs et
ses r�ticences, juste pour lui plaire...
Et puis, l�cher des couilles tr�s pleines et tr�s glabres, quel bonheur!
A la fin de la vid�o qu'elle avait re�ue, elle avait r�pondu:
"Hm, tes caresses trahissent une certaine impatience.
Une belle verge comme la tienne se caresse calmement,
en prenant son temps, juste pour le plaisir de la caresse.
Le but n'�tait pas de l'�riger. mais de la caresser.
Et de ressentir vraiment.
Est-ce qu'elle demande � �tre d�calott�e?
Est-ce qu'elle a envie d'une paume pos�e bien � plat?
Ou bien, du bout des doigts qui juste l'effleurent?
L�, tu essaies de me la montrer. Je comprends ton envie,
mais ce n'est pas du tout ce que j'avais demand�.
Alors, recommence. En homme, pas en gamin."
Sa r�ponse:
"C'est vrai que je suis un peu impatient,
je vais recommencer et je vais m'appliquer".
Pour l'encourager, elle avait pr�cis�
le comment du pourquoi de sa demande:
"Tu m'as pos� la question si un jour tu allais enfin me toucher.
Non, tu ne vas pas... si tu ne prends pas ton temps pour te caresser,
pour aimer la caresse juste pour ce qu'elle est:
une douceur qui fait du bien.
Dans l'amour, l'impatience n'est pas une alli�e.
Bien au contraire, prendre son temps,
faire durer l'attente, saliver � l'id�e de ce qui peut suivre!
Dans chaque chose que je te demande de faire,
il y a une sorte d'�preuve. J'essaie juste de voir quel amant es-tu.
A regarder comment tu te caresses,
je devine ais�ment comment tu caresses les femmes.
A la va vite, visiblement."
Faut croire qu'elle avait trouv� les mots justes...
car la deuxi�me vid�o �tait un petit bijou de douceur.
M�me par �cran interpos�, on pouvait ressentir l'�moi, le frisson.
Il se caressait tendrement sur la longueur de la verge,
patiemment, comme un pr�lude � une symphonie qui allait suivre.
Il y avait une esp�ce de communion entre la verge et la main,
elles se compl�taient, elles se r�pondaient,
on ne savait plus tr�s bien qui caressait qui, finalement.
C'�tait tr�s beau � voir, elle en avait saliv�.
Une autre fois, elle avait demand� bri�vement,
comme un ordre �nerv� qui claque en quelque mots:
"vid�o, �rection, longue masturbation, jouir abondamment.
Ne pas envoyer avant demain 14h."
Sa r�ponse:
"Vous pouvez m'envoyer cet ordre en message vocal?"
Un peu provocante, elle avait �crit:
"Je pourrais, mais en ai-je envie?"
Elle avait bien aim� sa r�ponse:
"H�las, je ne peux r�pondre � cette question."
Et le lendemain, � 14h01, elle recevait de petites vid�os
de sa masturbation. Il �tait �rig� raide,
excit� comme une puce � l'id�e qu'elle allait le regarder faire.
C'�tait int�ressant � voir, mais il d�bordait de partout,
il astiquait avec conviction, il voulait l'impressionner.
Ses efforts �taient �mouvants.
C'�tait apaisant de regarder un homme qui fait des efforts,
qui se donne du mal, pour se faire du bien.
A la fin, il avait g�n�reusement �jacul�.
Ce qu'elle aimait le plus, c'�tait la libert� de ce lien.
Libert� de ton, d�j�:
elle pouvait ordonner tout ce qui lui passait par la t�te.
Et il allait s'efforcer de le faire, pour lui plaire, pour se surpasser.
Libert� d'action ensuite: il y trouvait son compte.
De toute �vidence, il adorait s'exhiber.
Et elle, elle aimait le regarder.
Toutes ces petites s�quences priv�es, re�ues � la demande... lui plaisaient.
Au fond, ils se compl�taient bien.
En g�n�ral, les amants jeunes �taient plut�t insouciants.
Leurs verges, plus r�actives, �taient pr�tes au quart de tour.
Ils �taient moins subtils, certes, dans leur fa�on
d'aborder le corps f�minin, mais elle prenait grand plaisir
� leur taper symboliquement sur les doigts,
en leur apprenant les bonnes mani�res
pour faire jouir une femme. Pris dans le filet de ses jeux,
et de ses consignes parfois vraiment contraignantes,
ils �taient ravis d'y trouver un plaisir... diff�rent,
plus difficile � obtenir, mais d'autant plus d�sirable.
C'�tait une sorte d'initiation qui les frustrait, avant de les faire jouir.
Un soir, ils parlaient de lubrifiant.
Elle lui avait demand� s'il en avait sous la main.
Il avait r�pondu "oui", avec sa compagne, ils en utilisaient parfois.
Alors, de fil en aiguille, ils avaient parl� de sodomie.
Il disait en avoir d�j� faites quelque fois.
Mais il n'en avait jamais re�u.
Elle lui demanda ce soir-l� de s'endormir, en pensant
� quelque chose de tr�s simple:
comment ils allaient un jour se voir,
quelque part, dans une chambre d'h�tel,
et qu'elle allait lui demander de se d�shabiller,
devant elle, lentement... pendant qu'elle sera assise,
jambes crois�es dans un fauteuil,
une petite lampe allum�e � c�t� d'elle,
et un verre de vin blanc � la main.
Et comment, lorsqu'il sera enti�rement nu,
il devra se mettre � quatre pattes sur le lit
et attendre sagement dans la p�nombre.
Elle viendrait lui bander les yeux avec une �charpe en soie rouge.
Elle lui caressera ensuite le dos du bout des doigts.
Puis, il entendra le bruit de la bo�te en carton qu'on d�fait.
Le capuchon du tube de lubrifiant qu'on d�visse.
Le gant en latex qu'on enfile.
Elle verra alors le frisson le traverser et la chair de poule,
quand il aura vaguement devin� ce qui l'attend.
Ensuite le contact du gel onctueux, un peu froid, contre son anus,
lui confirmera ses craintes. Ou ses esp�rances.
Elle lui dira alors � l'oreille:
"- Fais-moi plaisir, donne-moi ton cul."
Le coeur battant, il aura un peu de mal � dire "oui"
d'une voix d'homme.
Ca ressemblera beaucoup plus � un souffle, � un soupir.
Entrem�l� d'excitation et de craintes.
Puis, une fois que les doigts gant�s
auront suffisamment assoupli son anus,
eh bien, elle allait l'enfiler, avec un strap-on en cuir noir,
sp�cialement achet� pour lui.
De la m�me taille que sa belle verge.
Et alors, elle l'enfilera tout en douceur, lentement, avec tendresse...
pour lui offrir une belle glissade, tr�s lubrifi�e,
adroitement log�e dans son derri�re jusque l� vierge.
Et elle prendra �norm�ment de plaisir
� glisser en lui et � l'entendre couiner.
A la fin de cette description qu'elle avait faite par message vocal,
il avait imm�diatement envoy� une photo:
il �tait allong�, tout nu sur le dos, cuisses bien entrouvertes,
verge raide. Compl�tement offert au regard.
Enti�rement abandonn� � elle et � ses envies.
De son c�t�, en passant ses doigts dans sa culotte,
elle �tait chaudement glissante.
Mais voil�, ce soir, ils allaient se voir en vrai.
Ici, au bar, juste pour prendre un verre.
Dans sa poche, elle avait la clef d'une belle chambre,
r�serv�e � l'avance dans l'h�tel.
Elle y avait d�j� d�pos� son sac,
qui contenait le n�cessaire pour passer une bonne nuit.
Il n'en savait rien encore et il n'en doutait m�me pas.
Ils allaient passer un d�but de soir�e tr�s classique,
peut-�tre m�me un peu gauche.
Mais elle, elle �tait d�j� excit�e comme une puce.
parce que... une fois son verre fini, elle allait lui glisser � l'oreille:
"- Fais-moi plaisir, suis-moi."
***
Vous avez �cout� Deferlante, le podcast du d�sir.
Transcript source: Provided by creator in RSS feed: download file