[Vos réactions] La Libre Antenne du 18 avril 2025 - podcast episode cover

[Vos réactions] La Libre Antenne du 18 avril 2025

Apr 18, 202520 min
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Summary

Cette émission explore les actualités politiques en Côte d'Ivoire, au Gabon et en Guinée. Les auditeurs partagent leurs opinions sur l'élection de Thidiane Thiam en Côte d'Ivoire, les élections au Gabon avec Brice Oligine-Guema et les préoccupations concernant le processus électoral en Guinée.

Episode description

Réagissez à l'actualité de votre choix avec Namouri Dosso. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Transcript

Jean, où il est ? 9h40, c'est à vous Namouridoso. Merci Xavier Besson. Appelez-nous, exprimez-vous. Merci d'être avec nous si vous nous rejoignez dans la seconde partie d'Appel sur l'actualité. Comme chaque vendredi, vous avez la parole, que vous ayez un commentaire, un coup de gueule ou une réaction au sujet d'une actualité.

Nous ouvrons notre antenne à vos voix, vos témoignages, vos réflexions afin de s'écouter, échanger, débattre et pourquoi pas rire ensemble. Prenez la parole, exprimez-vous, le standard est ouvert, 33 9 693 693 70. Je lirai également les réactions que vous nous avez envoyées via le WhatsApp et le Facebook. de l'émission. On commence cette libre antenne avec une actualité politique en Côte d'Ivoire.

Thijam Thiam, ancien ministre et financier international, a été élu hier candidat du PDCI RDA pour la présidentielle prévue le 25 octobre prochain. en Côte d'Ivoire. Une information qui fait la une de certains médias actuellement à Abidjan. Nous, vous êtes dans la capitale économique ivoïenne, soyez le bienvenu. Alors vous êtes déçu par le résultat de la convention du PDCI ? Alors expliquez-nous pour quelle raison ?

Merci de m'avoir donné la parole. Je suis dessus du plus vieux parti de mon pays qui est la Côte d'Ivoire. Parce que le PSA signifie Parti démocratique des Côtes d'Ivoire. Et quand on voit de la manière qu'ils ont choisi Tian Tian, ils n'ont pas choisi en tant qu'une démocratie. Ils ont choisi en tant qu'une monarchie. Alors attendez, attendez, attendez.

Nous, vous nous dites qu'il n'y a pas assez ou qu'il n'y a pas de démocratie au sein du PDC alors que la convention a eu lieu il y a quelques jours ? Alors qu'est-ce qui vous amène à dire ça ? Donnez-nous des arguments, qu'est-ce qui vous amène à dire ça ? Merci, parce qu'il y avait un candidat déclaré en la personne de M. Jean-Luc Bion. On devait laisser M. Jean-Luc Bion déposer sa candidature au même titre que M. Tiguan. Ils vont compéter. Ça dépendait maintenant des...

et des membres du bureau politique des ELI entre Jean-Louis Bion ou Tidien Thiam. Rappelez-vous, monsieur... Nous, nous, pardonnez-moi de vous couper, désolé, je vous coupe. Mais vous dites que Jean-Louis Bion n'a pas pu se présenter. Or, c'est lui qui a choisi de ne pas présenter sa candidature. Personne ne l'a empêché de se présenter lors de cette convention. Mais parce que les structures qu'ils ont mises en place au sein de la cerise du...

Tu peux essayer d'empêcher M. Jean-Louis Bion de déployer sa candidature, M. Namuridoso. Ah, ce n'est pas vraiment ce que disent les faits, nous. Toutes les candidatures étaient tout à l'heure de la preuve. Tizian Thiam, il y a quelques jours, a levé les suspensions contre certains cas du BDCI, dont Jean-Louis Billon. Il avait donc la possibilité de se présenter et de participer à la convention du BDCI.

Mais Mme Valérie Yapou dit que M. Thiam Thiam n'avait pas l'autorité de lever les suspensions, puisqu'il était traduit devant les tribunaux par Valérie Yapou qui était dans le bureau politique du PDCI. Alors rappelons quand même que Valérie Apo est une dissidente du PDCI qui conteste la légitimité de Tidjian Tiam à la tête du PDCI.

Elle a intenté plusieurs actions judiciaires. Aucune n'a donné de résultat pour le moment. Il doit y en avoir une autre prochainement. En attendant, Jean-Louis Billon est le président du parti, donc il a toute légitimité pour agir. Vous ne pensez pas. Oui, il a tous les légitimes d'Algi. Mais on l'a fait, puisque c'est lui qui a été déclaré par le bureau politique. Alors nous, on a très bien compris votre point de vue.

Restez avec nous quelques secondes, je vous présente Umar, il est également à Abidjan, bienvenue Umar. Alors vous souhaitiez réagir après les résultats de cette convention du PDC-RDA, l'issue de la quotidienne Tiam a été élue avec 99,50% des voix. Oui, c'est tout dire, c'est tout dire, c'est tout dire. C'est pour dire que le PDCIA a placé toute sa conscience. En la personne de M. Tidian Tiam, c'est tout à son honneur. Aujourd'hui, M. Jean-Louis Billon a compris qu'il ne faudrait pas partir.

En rendre dispersé. Il faut une union autour de ce parti-là pour les prochaines présidentielles qui vont se dérouler en Côte d'Ivoire. Vous comprenez. Voilà, c'est un peu ça. Donc je me félicite déjà pour l'élection du... Alors, je précise quand même.

où Marc-Jean-Louis Billon, l'ancien ministre ivoirien du commerce, également candidat, a déclaré à la présidentielle, n'a pas participé à cette convention du pays des scénarios et qu'il a dénoncé, je cite, les modalités d'organisation de la convention néanmoins.

Il avait la possibilité d'y participer, comme on le disait auparavant, avec nous. On reste à Abidjan, où l'on retrouve Alain. Bonjour Alain. Bonjour Dossot. Alors vous, vous êtes plutôt mitigé après cette convention du PDC-RDA en Côte d'Ivoire. Effectivement. C'était une évidence que Thidiane Thiam soit choisi comme le candidat du PDC. Mais plutôt moins, je regarde un peu en arrière l'arrivée de Tidiane Tiam à la tête de ce PDCI-là. Comment cela s'est organisé ? Dans les normes, 22 ans après...

Pour être parti de la Côte d'Ivoire, quand Yantiam revenait, il devait être d'abord. avoir l'unanimité au sein du parti. échanger avec les autres camarades parce que c'est frustrant. que pendant les 22 ans, quand il est parti. Alors Alain, vous avez utilisé le mot « unanimité ». Je tiens juste à préciser qu'en décembre 2023, il y a eu un vote, une convention au PDC Etidiantiam a été élue démocratiquement avec plus de 90% des voix.

Non, mais il y a quelque chose qu'on ne dit pas. Il y a des candidatures qui ont été rejetées, comme la candidature de Gikawe, qui après, même fois, est revenue, parce que pour lui, le PDCI comptait pour lui, donc il ne voulait pas... aller en justice avec son parti, mais il faut le dire que les problèmes de Thidiane Thiam sont partis de là. a vraiment mis des personnes comme Jean-Louis Billon, comme les personnes comme Yapo en portafou avec Tidiane Tiam, parce qu'ils n'étaient pas d'accord.

Mais Alain, vous parlez de la vie du PDCI. Est-ce que ce n'est pas sain qu'au sein d'un parti politique, notamment en Côte d'Ivoire, qu'il y ait des débats, des mouvances, des avis contraires ? C'est pas ce qu'on appelle la démocratie qui est utilisée dans le nom du PDCI. Mais c'est ce que je disais tout à l'heure, c'est ce que j'ai dit à l'auditeur précédent.

Titian Tiam a levé les suspensions contre les cadres du PDC qui était suspendu. Tout le monde pouvait participer à cette convention. La levée de suspension ne résout pas le problème. Parce que déjà, ils sont en couteau tiré. C'est au début du feuilleton qu'il fallait régler ce problème avant d'arriver à la convention. Or, comme le problème n'a pas été réglé au début et qu'ils vont à la convention, vous voyez qu'au fur et à mesure, la scission commence à s'installer.

Mais alors Alain, puisqu'on parle de démocratie, vous utilisez beaucoup le mot démocratie, est-ce que... Le meilleur moyen de résoudre ces divergences au sein du PDCI, ce n'était pas de participer à cette convention afin que les urnes parlent ? Non, c'était d'abord de permettre à tout le monde de participer au congrès qui allait désigner le président du Parc. Jean-Louis Bion dit que lui ne souhaite pas être le président du parti, mais lui souhaite être le candidat du parti.

Et vraiment, je ne suis pas la blague. a conduit le PDCI vraiment dans l'impasse. Et aujourd'hui, vu tout ce qui se passe, moi, je pense que peut-être la candidature de Tibi Antiam serait incertaine. Parce que là, Viviane Diapo soulève le problème de l'article 48. Alors oui, alors, faisons une petite parenthèse pour nos éditeurs qui n'ont peut-être pas suivi. Ce dossier ivoire ou ivoirien est en Côte d'Ivoire, il a acquis la nationalité française en 87.

et y a renoncé en mars dernier afin de se présenter à la présidentielle. Mais selon ses détracteurs, l'acquisition d'une autre nationalité l'a automatiquement déchue de sa nationalité ivoirienne en vertu de l'article 48 du Code de la nationalité. datant des années 1960. Voilà, parenthèse fermée pour que tout le monde comprenne bien de quoi on parle. Donc, je reviens pour dire que quand Yapo arrive devant la juridiction, elle utilise cet article-là pour vraiment coincer Tidiantiam.

Effectivement, il va falloir vraiment faire beaucoup d'efforts pour revenir sur la table. Alors nous verrons ce que les tribunaux ivoiriens décideront parce que l'affaire est toujours en cours. Merci Alain de nous avoir donné votre témoignage au sujet de cette convention du PDCI-RDA. Juste dernière question, est-ce que vous êtes confiant vous vis-à-vis des chances du PDCI lors de la prochaine élection en Côte d'Ivoire ?

Alain, est-ce que vous m'entendez ? Oui, les chances du PDCI à cette élection-là, vraiment sont très mêmes. Les gens vont utiliser vraiment l'article 48 contre lui. Parce qu'on sait que c'est un match. qu'il s'est défait de ses liens de la nationalité. Et je ne pense pas qu'au niveau de la constitution, les gens puissent le laisser compéter. Parce que déjà, le cas, il y a été chèque.

qui est aujourd'hui le cadre de jurisprudence en Côte d'Ivoire, c'était l'effet similaire. Où tu sais qu'il était, comment on appelle ? naturalisé français, qu'il est venu se défaire de sa nationalité, mais malheureusement n'a pas pu compéter à cause de la T-48. Et M. Blessy, le conseil de Tidiantia, a eu à affirmer que Didier Antiam a eu la nationalité.

par hérédité. Or, il a été naturalisé, il n'a pas eu la nationalité par hérédité. On ne va pas refaire le débat, Alain. Pour l'instant, la question est devant la justice. Lorsqu'on aura une décision, des faits sur lesquels nous pourrons argumenter. Eh bien nous ouvrirons le débat et puis on vous réinvitera pour que vous nous donniez votre avis. Bien évidemment l'actualité politique en Côte d'Ivoire c'est à suivre sur RFI dans nos journaux.

Et sur notre site rfi.fr. Un tout autre sujet à présent. On sera en Gabon. On accueille en ligne Serge qui est à Libreville. Bonjour Serge. Bonjour Wally. Alors, vous êtes... Alors, c'est Namuridozo à l'antenne et on passe un salut à Juan Gomez qui doit sans doute nous écouter de là où il est. Alors Serge, on est ravis, ravis de vous entendre. Vous souhaitiez intervenir au sujet de la présidentielle ?

Dans votre pays, un scrutin largement remporté dimanche dernier dès le premier tour par Brice Oligine-Guema avec 90,35% des voix. C'était attendu par les Gabonais et pour la première fois depuis 2009, nous avons vu que les Gabonais qui sont partis voter, ils savaient pour qui ils devaient voter.

Ils sont partis voter largement le candidat Oligi et il a remporté à plus de 90 %. J'ai essayé de sillonner Libreville pour voir et nous avons pu constater que... il y avait une masse de personnes électorales, une masse de personnes électorales, parce qu'il ne faut pas oublier que le collège électoral est à 900 000 et quelques voix. Il y a eu 600 000 voix qui se sont prononcées et plus de 500 000 voix à la candidature du président Oligi. Donc, c'est pour dire qu'il a bel et bien été élu.

Et puis, il faut noter que c'est une élection transparente, du moment où il n'y a pas eu de contestation pour la première fois au niveau de la Cour constitutionnelle. Alors Serge, justement, je vous lis un commentaire qu'on a recueilli sur les réseaux sociaux de l'émission.

Un commentaire signé Tanguy de Libreville, comme vous. Il nous dit « Nous vivons un rêve et nous voulons construire, avec le président Oligi Ngema, le Gabon de nos rêves ». Est-ce que vous vous partagez le même point de vue que Tanguy à Libreville ? Oui, nous vivons un rêve, effectivement, et nous voulons bâtir le gamme de nos rêves, parce qu'il faut le dire que...

Le Gabon est à reconstruire, parce que pour nous, on considère que ce n'est pas un pays qui a été construit. Et maintenant, M. le Président a dit qu'il était bâtisseur, alors nous voudrons être les maçons qui accompagnent, le maçon principal. au sous-massement jusqu'à la toiture.

Eh bien, c'est tout ce qu'on vous souhaite à Libreville, Serge. Merci de votre témoignage. On va passer à l'antenne avec, si je ne me trompe pas, Henri qui est également à Libreville, la capitale du Gabon. Henri, soyez le bienvenu. Alors selon vous, c'est la première fois dans l'histoire du Gabon qu'un président est élu démocratiquement. C'est un sentiment de fierté et de dignité retrouvé. C'est vraiment ce que vous ressentez ce matin à l'antenne ?

Exactement, exactement. Je crois que bon nombre de Gabonais sont du même avis que moi. Parce que le Gabon vient à peine d'écrire une nouvelle page de son histoire, comme je vous le dis déjà là, à l'antenne là. Et aujourd'hui, il y a un sentiment vraiment de fierté. Parce que ce que nous avons vécu, le 12 avril, ça sera quelque chose d'inédit, en fait. C'est vraiment inédit.

Alors, vous nous parlez de fierté. La fierté, elle se trouve où dans le bon déroulement des élections ? Dans la personne du candidat Brice Oligine-Guema qui a remporté haut la main cette élection ? Où se trouve pour vous le motif de fierté ? Vous aviez déjà voté lors des élections auparavant en Gabon ? C'est la deuxième fois que je vote, 2023, et on va dire là, 2025 là, mais pas dans le même contexte, vous comprenez. Donc, vraiment, je...

Pour moi qui ai voté en province, ce que nous avons vu, on a pu lire au travers des visages de tous les Gabonais ce sentiment de fierté, de vouloir consul au Gabon. Nouveau de vouloir bâtir avec le grand bâtisseur qui est bruce Cotter Oligi et de l'accompagner dans ça. C'était vraiment... Il y a eu de l'engouement partout. Et pour la première fois,

Monsieur Dessault, en moins de 48 heures après avoir voté, on a eu des résultats. Jamais le Gabon n'a connu ça dans son histoire. C'est vrai que les résultats ont été communiqués. Dès le lendemain. Écoutez Henri, merci. On a très bien saisi en votre point de vue votre sentiment après cette élection présidentielle au Gabon. Un sentiment que partage également Blériot du Gabon qui nous écrit sur les réseaux sociaux.

Je le cite, les élections au Gabon sont un exemple à suivre par les autres pays africains avec les résultats disponibles en moins de 24 heures. On va passer à l'antenne avec Julien qui se trouve à Franceville. Soyez le bienvenu Julien. Alors, vous, vous faites sonner un son de cloche différent vis-à-vis de nos auditeurs précédents parce que vous n'avez pas voté. Pourquoi vous n'avez pas voté dimanche dernier ?

Je n'ai pas voté tout simplement parce que mon candidat, celui qui aurait du côté ma voix, a été exclu pour des raisons d'ordre politicien. Quel était votre candidat, Julien ? Mon candidat, c'était M. Jean-Rémi Yama.

Alors pour des raisons d'ordre politicien, on l'a écarté. Alors attendez, vous dites pour des raisons d'ordre politicienne, je rappelle pour les auditeurs qui n'ont pas suivi que Jean-Rémi Yama a présenté dans un premier temps un dossier incomplet, c'est ce qui fait qu'il a été retoqué. Et ensuite, il a représenté un dossier, et là, la Cour constitutionnelle a souhaité l'écarter, sans donner plus d'arguments. Mais est-ce qu'on peut dire pour autant que c'est des arguments politiciens ?

Non, mais M. Jean-Rémi Yama a été écarté pour des raisons d'autres politiciens, M. Dossou. Alors Julien, la ligne est en train de se dégrader. à Franceville. On va essayer de vous rappeler, on va couper quelques secondes, on va essayer de vous rappeler. En attendant, on va continuer à parler.

du Gabon notamment avec... On a déjà passé Serge, on a passé Julien. Je voulais revenir notamment sur le Gabon avec... les déclarations de Brice Oligin-Guema, mais également la contestation d'Alain-Claude Billy Binze, qui est arrivé deuxième de la présidentielle gabonaise avec 3,02%.

des suffrages. Il a reconnu sa défaite, c'était ce lundi, devant la presse. Néanmoins, il a dénoncé, je cite, « les conditions opaques et contestables de la victoire de Brice Oligine-Guéma ». Est-ce qu'on a retrouvé Julien en ligne à Franceville ? Julien, vous m'entendez ?

Je vous attends très bien. Alors vous nous disiez que votre candidat Jean-Rémi Yama avait été écarté, mais que pensez-vous des déclarations de dénonciation proférées ce lundi par Alain-Claude Billy Binze ? Vous abonnez dans son sens ? Il dénonce les élections en parlant d'élections opaques. Alors manifestement, la ligne se dégrade au Gabon. Malheureusement, on va être obligés de passer aux autres éditeurs parce qu'ils veulent parler également de la Guinée. Il nous reste également peu de temps.

Jean-Julien, on vous rappellera à France Vide l'actualité gabonaise. On continue de la suivre dans Appel sur l'actualité. Il nous reste trois minutes. On va aller en Guinée où l'on retrouve Anthony à Conakry. Bonjour Anthony. Alors vous, vous souhaitiez réagir, les élections n'ont pas encore eu lieu, mais on a annoncé cette semaine que le référendum constitutionnel et les élections qui marqueront la fin de la transition dans votre pays en Guinée ne seront pas organisées.

par une commission électorale indépendante, mais par le ministère de l'administration du territoire et de la décentralisation. Un choix qui vous a fait réagir. Oui, ça me fait réagir parce que c'est une bonne nouvelle. Rappelez-vous qu'au temps du feu président général lancé dans le comté, les élections sont déjà organisées par le ministère de l'Assemblée du territoire.

Et entre temps, les leaders politiques se sont regroupés pour dire que ce n'était pas un bon chemin, il fallait créer une commission indépendante qui allait s'occuper de l'organisation des 16 élections. On a connu ça sous... Alors, Anthony, si j'ai bien compris votre point de vue,

Vous êtes d'accord avec le fait que ce soit l'administration du territoire et de la décentralisation qui organisent cette élection ? Je vous demande de patienter deux secondes. On va accueillir en ligne Ibrahima, qui est lui aussi à Conakry. Ibrahima, soyez le bienvenu. Si je comprends bien, cette décision vous laisse un petit peu dubitatif. Expliquez-nous pourquoi.

Bonjour M. Namori, bonjour à tous ceux qui m'écoutent sur le RFI et un bonjour en particulier à M. Aliouba qui est justement encadré à la maison centrale de Conakry. Je disais réellement que l'organisation de ces élections avec le MATD, si vous entendez bien MATD, c'est la décentralisation. La décentralisation, c'est les gouverneurs, préfets et consorts. Ce sont tous qui organisent actuellement des mouvements de soutien pour la candidature du général Mamadi Doumbouya.

Si toutefois, ce sont ceux qui organisent aussi des élections, ils sont jugés et partis à la fois. Comment nous pouvons parler de transparence ? Donc Ibrahima Konakry, vous avez des doutes quant à l'organisation de ces élections ? par l'administration du territoire et de la décentralisation. On aura bien compris votre point de vue, votre témoignage, votre sentiment. Merci de l'avoir exprimé dans cette libre antenne d'Appel sur Actualité, comme chaque vendredi.

Vendrier prochain, nous ouvrirons encore l'antenne afin que vous puissiez débattre et nous donner vos sentiments, vos témoignages, vos réactions et pourquoi pas vos coups de gueule. Merci à tous d'avoir participé à cette émission. Merci également à l'équipe d'Appel sur l'actualité. Excellent week-end à toutes et à tous.

Banque Atlantique, présente au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, en Guinée-Bissau, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Togo, vous a proposé l'émission Appel sur l'actualité.

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