Phobie d'impulsion : témoignage inspirant de Steeven - podcast episode cover

Phobie d'impulsion : témoignage inspirant de Steeven

Jan 14, 202546 minEp. 31
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Summary

Dans cet épisode, Steeven partage son témoignage inspirant sur son parcours face à l'anxiété intense et aux phobies d'impulsion. Il décrit le début brutal de ses symptômes, l'impact sur son quotidien, ses essais avec différentes thérapies et sa décision de ne pas prendre de médicaments. Steeven raconte comment il a trouvé la bonne aide spécialisée via le podcast et la méthode d'Antoine, intégrant EFT et le soutien de groupe pour atteindre une guérison significative et retrouver une vie normale, même après une rechute.

Episode description

Les phobies d'impulsion sont entrées dans la vie de Steeven de façon très brutales. Les Tocs ont frappées très forts et tous les domaines de sa vie ont été chamboulés par ses peurs.

Dans cet épisode, Steeven raconte son parcours de guérison qui est très inspirant et très riche d'apprentissage. Il a participé à la formation "la méthode pour se libérer des phobies d'impulsion". Aujourd'hui, il s'estime libéré des Tocs à 80% et sa vie est redevenue normale.

Si vous aussi, comme Steeven, vous souhaitez participer à "La méthode", c'est possible. Cette formation réouvre ces portes cette semaine (voir lien -ci-dessous)

Lien vers "La méthode" pour se libérer des phobies d'impulsion (fin des inscription samedi 18 Janvier) : https://mestocsolutions.systeme.io/9d813ff0-30fd94f3-6446fb61-083ca93b-5e4fbda8

Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcript

Introduction au Podcast et à l'Invité

Bonjour et bienvenue sur le podcast où l'on parle des solutions pour faire face aux TOC et à l'anxiété. Je m'appelle Antoine, je suis un ancien grand anxieux et moi aussi j'ai eu de nombreux TOC. Aujourd'hui... Je suis devenu psychopraticien et coach. J'accompagne les personnes à dépasser leurs petites, mais aussi leurs grandes peurs. Avec ce podcast, je souhaite vous partager les clés que j'aurais aimé connaître plus tôt. Saisissez-vous !

de celles qui vous conviennent, parce que oui, il est possible d'aller mieux. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous faire découvrir le témoignage de Steven. Steven a souffert de stress intense et de phobie d'impulsion. Les tocs ont vraiment frappé très fort et son quotidien a complètement été bouleversé. Dans cet échange, Steven nous raconte son cheminement, ses moments d'incompréhension.

Ses doutes, son isolement et puis surtout son parcours de résilience. Les ressources qui l'ont aidé, mais aussi l'état d'esprit qu'il a développé pour s'en sortir. Son témoignage est inspirant. Et j'espère que ce que vous allez entendre vous redonnera espoir face à vos propres difficultés face au TOC. Une dernière précision avant de commencer. J'ai accompagné Steven pendant plusieurs mois et il a suivi la méthode.

pour se libérer des phobies d'impulsion. La méthode, c'est une méthode unique qui lui a permis de s'autonomiser face à ses TOCs et de profiter de la force et du soutien d'un groupe. La méthode... rouvre ses portes cette semaine seulement. Donc si vous souhaitez, comme Steven, suivre cette méthode, vous trouverez un lien direct vers cette méthode dans la description. Place maintenant au témoignage de Steven.

Début de l'Anxiété Sévère Après Voyage

Je m'appelle Steven, j'ai 43 ans, je suis ingénieur de profession et en août 2023, Suite à un voyage que j'ai effectué en Afrique, je suis revenu complètement stressé, avec un mal-être général, avec une anxiété plus-plus. Disons-le comme ça. J'ai eu, on va dire, un épisode, un pseudo-malaise qui m'est arrivé là-bas. Et dès l'instant où j'ai eu ça, j'ai commencé à avoir des pensées un peu folles.

dans le sens où j'ai commencé à me dire que quelqu'un me voulait du mal, qu'on m'avait envoûté, alors c'était un peu des pensées mystiques. Et j'espérais, en revenant en France, tout de suite après mon voyage, que tout allait se calmer. Malheureusement, c'est allé crescendo, et donc c'est allé de pire en pire, jusqu'au moment où ça a commencé à affecter.

Symptômes Physiques Sévères et Crise

mon sommeil, dans le sens où je n'arrivais quasiment plus à dormir, et pire, à un moment, je n'arrivais plus du tout à dormir, dans le sens où mon corps envoyait des grosses décharges d'adrénaline dès l'instant où je commençais à dormir. Ça a duré pendant 7 jours. Pendant 7 jours, j'ai eu des journées interminables dans le sens où je n'en ai plus, plus du tout.

Et donc j'ai dû aller à l'hôpital quasiment pour qu'on me donne des médicaments pour que je puisse dormir comme ça. Donc j'avais un état, on va dire, complètement, un état anxieux, complètement. Tu dirais que c'était comme une forme d'état d'hypervigilance ? Hypervigilance, exactement. C'est dès l'instant où je commençais à fermer les yeux, mon corps recevait une décharge d'adrénaline qui me faisait tenir une heure.

plus parce que l'adrénaline, une fois qu'on a de l'adrénaline dans le corps, on est complètement réveillé. Et comme ça, de cycle en cycle, à chaque fois que je commençais à m'assouplir, j'avais une décharge d'adrénaline. Et donc mon corps ne voulait plus se reposer comme s'il avait une peur, entre guillemets, du sommeil, comme si ça cachait quelque chose, comme si j'avais une peur de mourir pendant mon sommeil.

Hospitalisation et Décision Face aux Médicaments

J'ai été complètement perdu et du coup, j'ai dû aller à l'hôpital. On m'a donné des médicaments pour me détendre, ce qui a permis... un peu entre guillemets, de retrouver un sommeil, même si j'avais un sommeil très agité. Et après ça, j'ai décidé seul.

d'arrêter tout de suite, parce que je ne voulais pas devenir accro à ce type de médicament. On en a toujours malheureusement une mauvaise pub, dans le sens où une fois qu'on commence, on n'arrive plus à s'arrêter. Donc j'ai pris la décision tout seul, de manière complètement arbitraire.

d'arrêter ces médicaments. Donc, au début, c'était un peu difficile, et avec le temps, l'anxiété a commencé à revenir, petit à petit, petit à petit, petit à petit, petit à petit, et c'était tellement lancinant, entre guillemets.

que je ne le voyais presque pas. Donc, quotidiennement, je me sentais de moins en moins bien, mais ce n'était pas une grosse marge d'escalier entre guillemets, c'était une pente qui était tellement douce qu'au final... je me suis retrouvé à un niveau d'anxiété plus, plus, presque sans m'en rendre compte. À cette époque-là, tu n'avais pas de pensée intrusive ? Non, pas du tout. Je n'avais aucune pensée intrusive. Par contre, j'étais revenu à un niveau d'anxiété très élevé.

Événement Déclencheur et Apparition des TOCs

angoissé, je commençais un peu à avoir peur de tout, et ainsi de suite. Et un jour, je suis devant la télé. Je regarde le journal de 20h et il y a une attaque au couteau, je ne sais plus dans quel pays, la Suède je crois, pays nordique. Et d'un coup, je ne sais pas pourquoi, je commence à paniquer, panique à bord.

panique totale, et je commence à me dire, et si moi j'étais capable de faire ça, et si je pouvais me faire du mal, et si je pouvais faire du mal à ma famille, et ainsi de suite, et ça a été le grand début de ma phobie d'impulsion. C'est assez classique. Comme tu racontes, les SI qui viennent sur un contexte de peur, de stress important, c'est le contexte idéal pour que les phobies d'impulsion puissent prendre...

prendre naissance dans notre vie. Du coup, qu'est-ce que tu as fait ? Qu'est-ce que tu as utilisé comme solution au tout début pour pouvoir t'en sortir ? Je suppose que tu ne connaissais pas le terme de TOC. Pas du tout. Ça a été les pires moments de ma vie. dans le sens où il y a la méconnaissance totale de ce qu'on est en train de vivre.

Réaction Initiale : Peur, Évitement, Isolement

C'est la première fois, donc je suis complètement novice par rapport à ça, donc je n'ai aucun plan d'action et je suis complètement déboussolé. Donc au début, je m'enferme chez moi, donc je ne peux plus sortir parce que… En fait, je ne suis même pas sûr de moi, finalement, de ce que je suis capable de faire ou ne pas faire. Et du coup, la meilleure solution que je trouve, c'est de rester chez moi, enfermé. Comme ça, je ne fais pas de mal à personne.

entre guillemets, je me fais pas de mal aussi parce que je suis chez moi, même si je commençais aussi à avoir peur des couteaux, à commencer à les ranger. Essayer beaucoup d'évitement, justement, pour ne pas faire monter cette anxiété de manière de plus en plus. Et du coup, tu commençais à avoir peur. Il y avait une forme de...

On pourrait dire de peur sociale, de phobie sociale. Tu avais peur de me sortir de chez toi ? Oui, complètement. J'annulais tout. J'ai pris mon agenda. J'ai regardé tout ce que j'avais à faire les prochains jours.

Premières Démarches Pour Obtenir de l'Aide

J'ai tout annulé, complètement tout annulé. Derrière ça, je me suis dit qu'il fallait que je me fasse aider. J'ai tout de suite eu conscience de ça finalement, que j'étais en train de vivre un peu. truc difficile et que seul je n'allais pas y arriver donc j'ai pris rendez-vous avec un psychiatre donc je lui ai donné tous les tenants et les aboutissants de ce que j'étais en train de vivre et la personne m'a dit c'est quelqu'un que j'avais pris sur Doctolib sans connaître vraiment

Après on ne sait pas sur qui on tombe et la personne m'a dit il faut prendre des antidépresseurs, il faut prendre des anxiolytiques. J'ai raccroché parce que c'était en ligne, je sortais quasiment plus de chez moi.

Choisir la Voie Sans Médication et la Recherche Personnelle

Et à un moment, je me suis mis devant une glace et je me suis dit, là, j'ai deux choix. Soit je m'en sors, entre guillemets, d'une certaine manière, soit je rentre dans le cycle des médicaments. Alors, c'est quelque chose vraiment, ça je l'ai dit aussi tout à l'heure, qui me faisait très peur. Parce qu'on entend toujours que rentrer, mettre un pied dans cet engrenage-là peut finalement nous attacher.

nous attachait pour toute la vie. Et donc, j'avais vraiment cette impréhension et j'ai pris la décision de ne rien prendre. J'ai dit, je vais m'en sortir tout seul. Après, tu vois, cette décision... On pourrait avoir comme quelque chose de... Après, je connais quand même... Il y a des gens qui ont des phobies d'impulsion.

et qui auraient besoin justement de médicaments. Surtout quand on est dans une phase de crise, comme ce que tu décris, ça permet de sortir parfois. Je ne suis pas forcément contre les médicaments, clairement. mais en même temps je comprends ceux qui veulent s'en sortir parfois tout seul et parfois ne pas prendre de médicaments ça peut être aussi une limite quand même mais en tout cas toi ta décision c'était de t'en sortir sans médicaments Voilà, exactement. Ma ligne de conduite, c'était ça.

Comprendre le Problème : Phobies Changeantes

pour mes raisons, et en vrai, il fallait que je sois cohérent aussi avec moi-même et avec mes idées. Donc, j'ai commencé à lire, à me documenter sur Internet, beaucoup. à essayer de comprendre pourquoi j'avais des phobies et pourquoi les phobies changeaient. Parce que je pouvais avoir peur un jour des couteaux, le lendemain c'était monter dans l'ascenseur.

Le lendemain, c'était prendre la voiture. Et comme ça, ça tournait et c'était jamais la même chose. Et le jour où j'avais une phobie, toutes les autres... finalement, elle redescendait à zéro. Et à un moment, avec un peu de discernement et un peu de logique, je me suis dit, mais aujourd'hui, j'ai peur de quelque chose.

Le lendemain, je n'ai plus du tout peur de cette chose-là, mais j'ai peur encore d'une nouvelle chose. Je me suis dit, c'est forcément que je suis victime de phobie d'impulsion parce qu'il n'y avait aucune continuité et aucune cohérence dans toutes mes peurs. Toutes les peurs étaient liées au fait à la peur de toi-même, de te faire mal. C'était ça qui revenait le plus souvent. C'était le dénominateur commun, exactement. Ça pouvait être en voiture, je vais mettre un coup de volant.

un jour le lendemain je prends la voiture j'ai pas du tout cette idée là mais je vais me dire je peux monter sur un pont et sauter voilà c'était vraiment illogique complètement illogique

Essais Thérapeutiques : Hypnose et TCC

Après ça, j'ai été voir un hypnothérapeute et j'ai découvert l'hypnose. Il m'a fait faire quelques sessions d'hypnose. je me suis senti mieux, beaucoup mieux, beaucoup plus calme. Et là, j'ai commencé à sentir le premier déclic. Par contre, la personne n'était pas forcément...

spécialiste de ce qu'on appelle les phobies d'inclusion. Donc quand je lui disais j'ai des idées bizarres, il me disait non. En fait, il n'avait pas forcément les réponses que j'attendais parce que peut-être par mes connaissances. Il n'était pas spécialiste du sujet. C'est super compliqué quand on ne connaît pas la thématique. Parce qu'en fait, dans ce qu'on raconte en tant que patient, la personne va coller des choses qu'elle connaît.

pour pouvoir comprendre ton problème, et en réalité, finalement, elle passe à côté. Donc c'est vrai que l'hypnose, ça reste un bon outil pour changer, et c'est un outil que j'utilise aussi par rapport aux phobies d'impulsion. Je n'utilise pas que celui-là. Mais c'est vrai que c'est comme tous les outils. Si on ne l'utilise pas sur la bonne cible, sur le bon élément, on va passer à côté des résultats. C'est ce qui t'est arrivé ? Oui, exactement. Je sentais du progrès.

parce que je me sentais plus décontracté, mais on ne touchait pas le fond du problème finalement, on n'y venait pas, et quand moi je disais ce que je racontais, alors je pouvais avoir des très grandes peurs, par exemple quand on avait... des dîners familiaux, avant, je sentais l'anxiété monter, monter, monter, monter, en me disant, j'espère que je vais… Voilà, j'étais devenu, en fait, j'anticipais tout.

Et mes peurs finalement étaient un peu le reflet de tout ce que j'anticipais en disant, j'espère que dans le futur, vraiment dans le présent, ça allait. Mais dès que je commençais à penser à ma future sortie, il faut que j'aille, je ne sais pas, en province en voiture, tout de suite, j'avais un peu cette crainte et cette anxiété qui remontaient naturellement.

Et donc j'ai échangé quelques fois avec cette personne et comme j'ai vu que finalement je stagnais beaucoup, j'ai été, parce que je lisais beaucoup sur internet, qu'il fallait faire de la TCC. Alors, je ne savais pas du tout ce que c'était la TTC, ni même, je ne sais toujours pas ce que ça veut dire d'ailleurs. Et donc, je me suis permis de...

prendre une psychologue, pareil, TTC, spécialiste TTC, et j'ai raconté toutes mes peurs, toutes mes angoisses. Et là, pareil, on a eu quelques séances, mais... ce n'était pas forcément aussi une personne qui était spécialiste. Donc, elle m'a donné quelques exercices de relaxation, quelques exercices aussi. Et à un moment, j'ai dit, je n'avance pas, je ne progresse pas. Là, il me faut un déclic.

tu as fait faire l'exposition un petit peu un petit peu on parlait d'exposition mais sans vraiment en faire en fait parce que ah oui j'avais aussi au début beaucoup la peur de j'ai laissé la porte ouverte est-ce que la portée et le jour où j'ai eu mes grosses le jour où ma grosse phobie d'impulsion a démarré devant la télé. Je ne sais pas pourquoi j'allais vérifier ma porte. J'ai eu ce talk-là, bon, c'est plus revenu, mais j'étais inquiet et j'étais tellement angoissé, tellement plus le maître.

de ce que je pensais. Je vérifiais, je vérifiais, j'ai eu plein de toques de vérification comme ça. Surtout au début. Qui peuvent être liés à la phobie d'impulsion. On pourrait se dire que c'est simplement un toque de vérification, mais en réalité...

En fait, je vais vérifier que ma porte est bien fermée pour être sûr que je ne puisse pas sortir, on va dire, ou qu'il y ait une étape supplémentaire pour que je puisse prendre conscience que je sorte. Il y a vraiment cette démarche-là qui peut être là aussi.

Oui, tout est intimement lié, je pense, de près ou de loin, de toute façon. Et du coup, je ne me suis pas aussi forcément... bien retrouvé et j'avais pas l'impression que j'avais en face de moi la bonne personne pour m'aider et donc de fil en aiguille

La Révélation : Découvrir le Podcast Spécialisé

on va dire un concours de circonstances. Un jour, je suis tombé sur le podcast Talk et Anxiété. Et là... Ça a été comme une révélation. En fait, dès l'instant, déjà, je ne savais pas ce que c'était des phobies d'impulsion. Je voyais brièvement des choses circuler sur certains sites. Et là, je me suis reconnu à 100%.

vraiment et j'ai dit au fond moi ça m'a aussi réassuré dans le sens où je me suis dit enfin je vois des gens qui vivent la même chose que moi je ne suis pas tout seul parce qu'à un moment on peut presque avoir ce sentiment de dire mais Est-ce qu'on ne devient pas fou ? Est-ce que je ne suis pas tout seul à avoir ce genre de problème ? Et le fait de se dire finalement qu'on est tous logés à la même enseigne et qu'on a tous ce genre de problème, ça rassure.

Ça a été franchement aussi une étape. Alors, j'ai parcouru toutes les vidéos. J'ai tout regardé et j'ai même pris des notes sur chaque vidéo, sur ce qu'il fallait faire et ne pas faire. J'ai tout noté de manière très scolaire dans mon téléphone. Et à un moment, je me suis dit, maintenant, que ça va mieux, parce que ça commençait à aller de mieux en mieux. Et je faisais aussi...

Beaucoup d'hypnose. C'est-à-dire, j'allais sur Internet, je mettais hypnose relaxation ou hypnose contre les phobies ou des hypnoses un peu généralistes qui sont disponibles.

Trouver le Bon Accompagnement Spécialisé

sur Internet et ça allait vraiment de mesure en mieux. Et à un moment, j'ai dit, il faut que je passe le cap. Et pour passer le cap, il faut que je me fasse vraiment accompagner par un spécialiste. Et c'est dans ce cadre-là que je t'ai contacté. Tu vois, ça peut sembler paradoxal, parce que tu dis d'un côté que l'hypnose que tu as suivie avec le thérapeute, finalement, ce n'était pas spécialisé, donc du coup, il te fallait autre chose.

Et là, tu reviens sur l'auto-hypnose, on pourrait dire, et tu dis que ça t'a aidé quand même. Mais ça raconte bien finalement que... Des séances basiques d'hypnose, est-ce que ça peut aider pour les phobies d'impulsion ? Oui, ça peut aider. Ça va permettre de régénérer le système nerveux, ça va vous permettre de souffler. Par contre, rarement, ça va vous permettre de régler complètement le problème.

Il y a besoin de séances beaucoup plus précises, justement. Et c'est aussi la répétition, parce que le thérapeute, je le voyais une fois toutes les trois semaines. L'hypnose, je le faisais... de manière quotidienne chez moi aussi. Et c'est là aussi ce que tu disais dans une des vidéos. À un moment, le thérapeute, il est primordial.

parce qu'il nous met sur les rails, mais c'est nous qui donnons l'élan pour avancer aussi après. Oui, parce qu'en fait, t'es peur, le thérapeute, tu le vois une fois tous les 15 jours, bien souvent, c'est ça un petit peu la fréquence. Et en réalité, toi, t'es peur. elles sont là quasiment, allez, on va dire 12 heures sur, allez, même plus que 12 heures, quasiment 18 heures sur 24.

En plus de ça, ça t'arrivait la nuit, donc c'était encore plus ça. Il y a besoin ici de s'autonomiser, de se prendre en main pour un problème comme ça. Quand il vient envahir comme ça tout au quotidien. Mais il faut déjà être sur les bons rails et viser la bonne direction. Et là, c'est là où il faut une personne compétente pour être sur les bons rails, forcément.

La Méthode d'Antoine et l'Efficacité de l'EFT

Tu as pris rendez-vous avec moi ? Oui, donc j'ai pris rendez-vous. J'ai partagé les petits soucis que j'avais. Déjà... Tu m'as tout de suite rassuré. Il y a eu aussi un... Je pense qu'il y a beaucoup de réassurance. Alors, des fois, on relie plein de fois la même chose pour se dire...

finalement ça va, finalement ça va, finalement ça va, mais l'approche que tu as eue envers moi tout de suite m'a réassuré en me disant tu vas t'en sortir, c'est pas grand chose, c'est pas grave. Déjà rien que ça, déjà ça m'a remis un peu d'aplomb. Et donc, on a fait plusieurs séances où on a échangé déjà et on est venu à la genèse du problème. Je pense que c'est ça qui m'a grandement manqué dans toutes les thérapies que j'ai faites.

dans toutes les personnes que j'ai rencontrées dans ce but-là, c'est vraiment venir à la source du problème. Donc, tu m'as posé certaines questions, j'ai répondu dans la plus grande des franchises possibles, et tu as pointé tout de suite des dysfonctionnements que j'avais... chez moi et qui faisait finalement le pourquoi du comment.

En fait, quand il parle de genèse, ici Steven, on n'est pas en train de parler de psychanalyse ou de choses comme ça. C'est plutôt dans sa façon de réagir aux pensées. C'est davantage ce qui se passe dans le présent. Et puis aussi, dans mes accompagnements, il y a aussi ce qu'on a vécu dans l'année qui précède l'arrivée des TOC. Souvent, ça va quand même donner des indices sur le pourquoi ils sont là.

Alors connaître le pourquoi, ce n'est pas suffisant. Bien souvent, il y a besoin, il y a tout un stress qui s'est installé petit à petit à cause de certaines choses qu'on a vécues dans cette année. Et il y a besoin d'apaiser les choses. On a fait plusieurs séances ensemble. On a fait de la TCC, même si tu ne sais pas ce que veut dire l'acronyme. Les lettres T, C et C.

On a fait de l'EFT aussi ensemble. Et puis, tu as pu voir à un moment donné que je proposais la formation, la méthode pour se libérer des fomines d'impulsion. Exactement. que tu as eu envie, en plus de l'accompagnement, pourquoi tu as eu envie de choisir cette formation ? Comme toutes les personnes, la plupart des personnes qui ont choisi la formation de la méthode, elles ont déjà un thérapeute. Qu'est-ce qui t'a poussé à aller plus loin ?

C'est que j'étais très satisfait de l'accompagnement qu'on avait ensemble, déjà. Ça, c'était le point primordial. Et surtout que je me suis dit... Pour s'en sortir, finalement, autant que je mette toutes les chances de mon côté. Ce n'est pas un engagement, ce n'est pas, on va dire, un grand investissement.

Et je me suis dit, pour le peu d'investissements que j'ai à faire, si j'ai une béquille en plus qui me permet de rester debout et d'aller de mieux en mieux, je ne vais pas m'en priver. Du coup, on a les accompagnements et surtout… Les exercices qu'on fait à côté, que moi, je fais à côté, finalement, c'est comme si c'était ma petite bulle à moi, mes petits exercices, mon effort au quotidien. Et à côté de ça, on a des séances que l'on partage tous les deux.

où on va travailler sur des points spécifiques. Et ça veut dire que c'est deux chemins un peu parallèles, entre guillemets, et c'est ce qui fait qu'on peut s'en sortir très facilement de tout cela. C'est des efforts conjoints. C'est vrai que les exercices vont pousser à se retrouver face à soi-même et vont permettre d'avoir des outils quand on va se retrouver face au TOC. C'est vraiment ça l'intérêt.

lorsqu'on est en face-à-face avec un thérapeute, donc on peut utiliser des techniques, mais le fait d'avoir des exercices qui sont structurés, ça permet de s'autonomiser, tout simplement. Exactement. Exactement. J'ai commencé l'exercice 1. Déjà, j'étais un peu sceptique au début par rapport à l'EFT. Comme beaucoup de monde, je pense. Parce que... Alors, on se dit... C'est bizarre, mais c'est l'incombre. Je ne sais pas. Des fois, on est peut-être trop cartésien sur certaines choses.

mais de se dire, en tapotant quelques points sur son corps, on sent mieux, je suis arrivé avec des gros freins, vraiment en me disant, de toute façon, ça, ça ne peut pas marcher. Parce que scientifiquement, alors je n'ai pas du tout des études dans ce domaine-là, mais j'avais du mal à y croire. Malheureusement, et ça c'était un frein aussi, dans le sens où, alors l'hypnose, je savais que ça marchait.

Très bien, parce que j'ai senti tout de suite les effets et j'avais l'impression que l'hypnose me permettait de toucher une zone en moi que moi, je ne pouvais pas accéder. en touchant directement à l'inconscient. Mais l'EFT, j'ai eu vraiment des gros freins avant de commencer. Et le jour où j'ai commencé, ça a été une grande révélation dans le sens où je me suis dit, finalement...

L'EFT, c'est très puissant et c'est très efficace. Alors, j'avais des moments de stress. Je faisais de l'EFT et j'en fais toujours d'ailleurs. Et d'un coup, j'ai comme un soulagement qui arrive tout de suite après avoir... effectuer les rondes, les trois rondes. Je fais trois rondes à chaque fois. Je me sens mieux. Il y a quand même des études scientifiques par rapport à l'EFT.

Alors, pas spécifique au TOC, forcément, mais tous des choses. L'EFT, ça veut dire Emotional Freedom Technique, technique de libération des émotions. On tapote sur le corps tout en disant certaines phrases. Ça peut sembler vraiment un petit peu... Vraiment, même moi, quand je l'ai découvert, ça peut sembler complètement bizarre.

Et en même temps, les émotions, c'est dans le corps. Donc, du coup, le fait de tapoter sur le corps à certains endroits bien précis, ça va permettre de calmer ses émotions. et on n'est pas tous égaux tu vois c'est intéressant ce que tu dis toi en fait pour te convaincre de l'EFT et c'est la majorité des cas finalement les gens ont besoin de tester ont besoin de pratiquer de se rendre compte des effets

pour pouvoir valider le fait, oui, ça, ça peut m'aider. D'autres personnes, c'est plus les études scientifiques qui vont permettre de les convaincre. Mais dans tous les cas, testez, voyez si ça marche. Si ça ne marche pas, passez à autre chose. Et puis voilà, c'est tout. malheureusement avec un prisme un peu trop cartésien on n'y croit pas on n'y croit pas parce que c'est étrange sans y croire Tu as quand même testé. Ah oui, bien sûr.

tellement embêté avec tes soucis que tu étais prêt à prendre toutes les solutions possibles et imaginables. Il y a vraiment un état d'esprit, Steven. Ça fait une quinzaine de minutes. que tu nous racontes ton histoire, tu as quand même une sacrée carte dans ton jeu, c'est cet état d'esprit que j'ai un problème, j'y vais, je mets en place des choses pour le résoudre. Et je veux m'en sortir.

Je vais m'en sortir. Et tu vas t'en sortir. Je ne pense pas t'avoir dit que tu allais t'en sortir, mais à mon avis, dans les chances qu'on a pu avoir... C'est ça que tu en as déduit. C'est bon, je vais en sortir, ça va le faire. J'ai peut-être fait des conclusions un peu actives, mais ça me va bien. Pour revenir sur cette méthode,

Alors, tu as parlé de l'EFT. Tu as pu tester l'hypnose ou pas ? Oui, l'hypnose. J'ai eu un peu de mal avec les mouvements de main. À un moment, il faut lever les mains. J'avais l'impression que ça me sortait de l'hypnose parce que quand j'avais l'habitude de faire l'hypnose, j'étais dans un relâchement total. C'est-à-dire que je ne cherchais pas à maintenir une certaine pression dans les bras.

dans les mains ou serrer. Par exemple, à un moment, il faut serrer les points. Mais je l'ai fait et je le fais encore un peu aujourd'hui. À un moment, ça allait beaucoup mieux. Je me sentais très bien au quotidien, très peu de pensée intrusive. Je commençais presque à retrouver un semblant de vie complètement normal.

Expérience de Rechute et Apprentissages

J'ai eu un moment de stress intense dû à une surcharge d'activité au travail. Et d'un coup, mes soucis sont remontés en flèche. En flèche, alors vraiment... Je n'ai pas eu l'impression de revivre l'épisode 1, mais on n'en était pas loin. Ce qui m'a sauvé, je pense, c'est déjà l'expérience. Je l'avais déjà vécu, donc je savais à peu près déjà. les rouages, comment faire pour m'en sortir plus facilement. Et aussi des fois, je me suis dit, si ça ne va pas, Antoine est là.

Ça m'est arrivé plusieurs fois d'avoir cette pensée-là. Et ça aussi, c'était une grande réassurance où je me disais, de toute façon, ce n'est pas grave, j'ai réussi à m'en sortir une fois, je n'ai jamais m'en sortir deux fois. Alors, je sais qu'il peut y avoir des répliques parfois.

Par contre, ça m'a appris grandement à comprendre sur moi-même et à me dire, attention, il ne faut pas rentrer dans les zones de danger. Là, j'étais complètement stressé par le travail et ce stress-là a engendré finalement un autre stress. qui est le retour des phobies d'impulsion, des nuits complètement hachées, et j'avais l'impression de revivre vraiment ce que je revivais au début.

Et d'un coup, j'ai repris l'hypnose. Alors que j'avais complètement arrêté. Pendant des semaines et des semaines, je ne refaisais plus du tout. Ça a peut-être été une erreur d'ailleurs. Mais en soi, dès l'instant où j'ai eu l'impression d'être guéri, J'ai relâché complètement la motivation, entre guillemets, et peut-être que j'ai eu ce préjudice-là, dans le sens où, si j'avais continué, peut-être que je n'aurais pas eu ces soucis-là.

Mais on voit ça avec plein de thématiques. On pourrait dire qu'il y a une part des phobies d'impulsion, ce n'est pas le cas pour tout le monde, mais c'est lié, en tout cas, on voit ça souvent à un épuisement du système nerveux. Si vous voulez aller un peu plus loin dans les causes à l'origine de la phobie d'impulsion, il y a un podcast là-dessus. C'est comme si finalement, tu avais rechargé ta batterie.

Elle clignotait plus. Il n'y avait plus de folie d'impulsion. Elle était encore un peu faible. Et dès qu'il y a eu une montée en pression par rapport au travail, tu te retrouvais à nouveau dans le rouge. J'ai repongé. J'ai replongé. J'avais dormé une heure. J'étais réveillé. C'était... un moment très complexe de ma vie. Mais pas pareil. Pas pareil. Avec l'expérience.

Et c'est important que les personnes l'entendent. C'est qu'un parcours de guérison, ce n'est pas quelque chose de linéaire. Il peut y avoir des rechutes. Mais comme tu l'as dit, les rechutes ne sont jamais les mêmes. On ne revient jamais au point de départ. Oui, parce que j'avais aussi un fond d'optimisme en me disant, j'ai vécu pire, je m'en suis très bien sorti. Aujourd'hui, il y a une petite réplique. Ce n'est pas grave, ça va passer.

Et c'est ce qui s'est passé au final, parce qu'on a eu une séance ensemble. J'ai tout de suite dit que j'ai revécu un moment un peu difficile. On a refait une séance d'hypnose très puissante. Et j'ai retrouvé de fil en aiguille comme ça ma tranquillité. Par contre, j'ai appris qu'il ne fallait pas que je sois débordé.

par certaines choses extérieures qui pourraient m'arriver. Par exemple, il ne faut pas que je me mette trop de pression sur le travail. Il ne faut pas que je cherche toujours à trop bien faire parce qu'au final, derrière, j'en paye les coûts cassés. Donc, j'ai appris grandement aussi sur moi et sur mes réactions et la gestion de mes émotions. Alors, on n'est pas toujours tributaires et malheureusement, on est…

souvent victimes dans ce genre de cas. Mais aujourd'hui, je fais au mieux, mais je ne vais pas aller au-delà de ce qui est possible de faire parce qu'au final, ça va me retomber dessus. Et maintenant, j'ai beaucoup cette approche-là. Devenue un outil, un peu comme une autre personne que j'avais interviewée, c'était Mathilde, il me semble. Elle s'était devenue un outil de gestion, de limites de soi.

De connaissance de soi, de connaissance de ses limites. Une alarme qui me dit stop, ça suffit, arrête-toi. Et avec cette approche-là, aujourd'hui, au final, Ça ne m'empêche pas d'être performant au travail, malgré tout, mais sans cette pseudo-pression qui est nocive et qui me bouffe après la santé, par exemple. Dans la méthode, toi tu as suivi, il y a des exercices, on vous apprend à faire du FT efficace de façon spécifique sur les phobies d'impulsion.

Le Soutien Essentiel des Sessions de Groupe

Toi, tu as assisté quasiment à toutes les sessions de groupe. Il y a des sessions de groupe depuis une heure. Qu'est-ce que ça t'a apporté ? Ça m'a apporté... beaucoup, beaucoup de choses dans le sens où dans les témoignages des personnes et dans les réponses que tu donnais.

j'avais beaucoup d'explications. Donc on peut lire des choses, mais le fait d'entendre des gens parler et dire des choses... forcément on fait pas mal d'analogies parce que déjà on se dit telle personne a vécu ça, telle personne a vécu ça. Et tu avais des réponses qui disaient comment faire finalement. Parce que chaque personne, pour chaque cas, tu avais une réponse aussi différente. Donc, tu avais une approche...

Alors, ça pouvait être le FT, ça pouvait être autre chose. Et le fait d'entendre les autres dire des choses, c'était complètement différent que quand c'est toi qui... qui dit les choses directement. Par exemple, une personne qui dit « je m'en suis sorti, aujourd'hui tout va bien, je n'ai plus de phobie d'impulsion »,

Une grande... Comment on dit ? Un gros impact, exactement. Ça avait un très, très, très gros impact. Et à la fin de la séance, limite, je me sentais bien parce que je me suis dit... des personnes s'en sont sorties et c'est pas Antoine qui m'a dit tu vas t'en sortir donc c'est des personnes qui ont vraiment vécu les choses bon je sais que tu as aussi vécu ces choses là

En entendant des gens qui, finalement, sont comme moi, ont les mêmes problèmes, dire « j'ai réussi à m'en sortir, aujourd'hui tout va bien, aujourd'hui je me sens bien », c'était comme une joie intérieure que j'avais et que je me disais… finalement, ça m'ouvre tout le champ des possibles. En fait, ça change des croyances, tout ça. Parce que la croyance de « je ne vais pas réussir à m'en sortir », c'est extrêmement limitant. Si vous pensez que vous n'allez pas vous en sortir, tout simplement...

vous n'allez pas mettre en place les actions pour pouvoir y arriver. Il y a un autre truc aussi, comme tu parles de ça, ça me fait penser à une personne qui demandait quand est-ce qu'on a la prochaine session de groupe.

Et je dis, dans 15 jours. Et elle me dit, dans 15 jours, on n'aura pas de résultats. On n'aura pas de résultats. On ne pourra pas faire du bilan par rapport à ce qu'on aura fait. Et dans le même groupe, il y avait une personne qui avait eu des résultats simplement en travaillant cinq jours. cinq minutes sur la semaine.

Et ça, en fait, ça a cassé, on voyait bien, ça a complètement cassé une croyance chez elle, comme quoi, finalement, me guérir des phobies d'impulsion, c'est possible d'avancer comme ça en cinq jours ? Bah oui, c'est possible. Alors, elle, c'était...

C'était un peu compliqué. Enfin, ce n'était pas que c'était compliqué, mais ça faisait 30 ans qu'elle avait des phomies d'impulsion. Donc, dire à une personne, en tout cas, qu'elle est capable en quelques jours d'enlever une partie de son problème, je ne dis pas d'en guérir complètement à 100%. En fait, ça fait comme une sorte de bug dans son cerveau, dans son champ de croyance. Et ce qui fait que c'est compliqué à elle de croire ça.

Et il a failli, dans la session, revenir plusieurs fois là-dessus pour qu'elle puisse intégrer cette notion de même si ça fait 30 ans, ce problème, en quelques jours, je peux commencer à le diminuer.

État Actuel et Regard sur la Guérison

Est-ce que tu as d'autres choses à rajouter par rapport à tout ça ? Toi, tu en es où, Steven ? Aujourd'hui, ça va beaucoup mieux. Je n'ai pas plus que ça de... Alors, ça m'arrive. Comme tu le disais si bien tout à l'heure, la guérison n'est pas complètement rectiligne, malheureusement. Donc des fois, pour x ou y raison, j'ai des petites rechutes, mais je suis armé.

Je suis armé grâce aux séances qu'on a partagées et je suis armé aussi grâce à la formation et toutes les réflexions que j'ai faites par rapport à tout ça. Donc, je me sens beaucoup mieux. il peut m'arriver d'avoir quelques phobies d'impulsion, mais l'émotion qui va être déclenchée par rapport à tout ça, elle est très faible par rapport à ce que j'ai vécu avant.

Donc, je peux même en rigoler aujourd'hui. Ça ne me fait plus de craintes, plus de peurs, parce que j'avais développé vraiment des peurs, mais intenses, pour tout et n'importe quoi. C'était presque handicapant dans ma vie de tous les jours. Aujourd'hui, je peux presque avoir ces pensées-là et presque en rire. Donc, c'est carrément un 180 degrés.

Justement, pour des personnes qui ont ce problème-là depuis des années, toi, alors ce n'est pas une compétition, c'est juste pour peut-être retirer certaines croyances aussi dans votre tête. Tu as vécu quand même l'enfer. Franchement, ça a touché plein de domaines de ta vie. Ça a été dur. Très, très dur. Et tu es passé de l'enfer jusqu'à... Aujourd'hui, ça va beaucoup mieux. Ta vie, elle est redevenue normale.

En termes de pourcentage, tu es libéré à combien ? 80% ? 90% ? Oui, exactement. Je dirais 80%. 80% et un petit 20%, mais ce n'est pas un 20% qui m'handicapent et qui m'empêchent d'avoir des interactions sociales. qui m'empêche de travailler, qui m'empêche de partir en vacances. En vrai, j'ai ma vie récupérée, ma vie normale. Intra-système, entre guillemets, je peux avoir encore quelques pensées intrusives par-ci et par-là.

Mais sens que ça dégage énormément d'émotions. Et je suis un grand optimiste dans la vie. Je sais qu'avec le temps, de toute façon, les choses finiront pas s'arranger naturellement. Si on n'y fait pas attention, au bout d'un moment, tout disparaîtra de toute façon. Mais je vais continuer. J'ai conscience aussi, parce qu'on apprend de ses erreurs.

qu'il ne faut pas se relâcher au premier sentiment, dès qu'on a l'impression de se sentir bien. Ce n'est pas parce qu'on se sent bien que tout de suite, il faut baisser les armes et dire, ça y est, j'irai tout. Ça, j'ai compris, donc je vais continuer. Je vais continuer les exercices, je vais continuer nos consultations aussi.

et faire en sorte, alors, le jour où vraiment tout se passera bien, je serai à 95%, peut-être que je pourrais me permettre de me relâcher un peu, mais je vais continuer les efforts au quotidien, parce que... Nous, on se voit peut-être une fois par mois. Une fois par mois, ce n'est pas ce qui va me sauver au quotidien. Il y a aussi un effort que j'ai à faire de mon côté.

Alors, les personnes qui nous écoutent, ils pourraient se dire « Ouais, mais en fait, du coup, c'est jamais fini, etc. » Pour un peu relativiser les choses, toi… là tu m'as parlé de 80% on pourrait dire que le 0% c'est où tout allait mal c'est le pire du pire t'es passé de 0 à 80% de libération de la phobie d'involution du TOC en combien de temps ? 4 mois. 4 mois, on a eu... Alors, oui, peut-être 4-5 mois, on va dire, entre le premier, parce que...

J'estime qu'avant qu'on commence, j'étais tout lourd à 10-20%, malgré tout ce que j'avais fait avant. Ça a redonné vraiment un dynamisme complet le jour où on a recommencé nos séances. J'ai monté entre guillemets en pourcentage. Il y a des jours où ça redescend, il y a des jours où ça remonte. Et globalement, quand on regarde la courbe, tout est un peu cohérent, dans le sens où des fois, il y a eu des jours où j'ai moins géré que d'autres, ou la fatigue.

Je ne le connais pas d'ailleurs, mais au global, aujourd'hui, je vis très bien, je n'ai aucun souci. Alors que j'ai vraiment été dans des moments... Je n'arrivais plus à dormir. J'ai cru que j'allais mourir. J'avais peur de tout. Je faisais presque des crises d'angoisse aussi. Enfin, j'en ai fait même. Vraiment, je me suis dit...

Ma vie est ruinée complètement. Alors, je suis un grand optimiste, mais là, j'étais arrivé à des moments où je ne croyais plus presque en me disant, mais ça y est, c'est terminé. J'ai ruiné ma vie. Je n'arriverai plus à m'en sortir. C'est terminé. Aujourd'hui, je vois des choses complètement différentes. J'ai des projets, je vais en vacances, je me lance dans un achat immobilier, tout va très bien.

C'est important, c'est ce que tu dis, parce qu'en fait, c'est vrai qu'on pourrait dire « Ouais, en fait, Steven, il y a la gagne, il est toujours motivé, etc. » Mais en fait, non, tu as quand même eu vachement de moments de doute et aussi des moments où tu avais l'impression d'être perdu. Pas complètement. J'ai vraiment cru, sincèrement, que je ne m'en sortirai jamais. J'ai plusieurs fois eu cette pensée en me disant, ça y est, j'ai eu ça dans ma vie, c'est pour toujours, ça y est.

C'est comme si ça faisait partie de mon ADN. À partir d'aujourd'hui, je vais vivre et devoir vivre avec ces pensées intrusives pour la vie qui vont me déranger. Parce que je voyais ça... vraiment comme un dérangement, alors que ça m'a aussi apporté certaines choses, des choses positives plutôt. Tellement j'en souffrais, j'ai perdu tout espoir. En tout cas, merci Steven pour ce beau témoignage. En tout cas, c'est un témoignage qui est vraiment inspirant.

Est-ce que tu voulais rajouter quelque chose ? Non, je pense qu'on a fait le tour de la question. Merci à toi et puis je te souhaite bonne continuation en tout cas. Très bien. Merci beaucoup et puis à la prochaine. Tiens, avant, juste une dernière chose si tu avais un conseil à donner. Oui.

Conseils Finaux de Steven : Agir et Être Guidé

c'est de se battre, c'est de ne pas s'apitoyer sur son sort et surtout de se faire guider aussi. Il y a des vidéos où tu disais qu'on peut s'en sortir seul. Mais le vrai déclic et le vrai détonateur, finalement, c'est quand on a vraiment commencé à travailler ensemble. Je pense que...

On peut un moment, une fois qu'on a un certain recul, avancer avec les exercices et ainsi de suite, mais il faut être sur la bonne direction et le bon chemin. Et ce bon chemin-là, seul, perdu dans le brouillard, on ne peut pas le trouver. Je pense que c'est primordial de... de se faire aider, de se faire guider. Et au final, après, c'est sûr que l'essence, on va dire, pour avancer, c'est soi-même, mais c'est déjà d'être dans la bonne direction.

Alors, se battre, c'est important de se battre. Après, ce n'est pas se battre contre les pensées intrusives, en fait, quand il parle de ça. C'est se battre, c'est se mettre en action. Ah oui, c'est vraiment la mise en action. C'est se battre, garder la foi de la guérison. Je suis désolé pour cette fin un peu abrupte. Il y a eu un petit cafouillage technique.

En même temps, finir sur cette phrase, garder la foi en la guérison, a tellement de sens. Car cette foi, dont parle Steven, est fondamentale pour avancer sur son parcours de guérison. Un immense merci à toi, Steven, pour ton courage et ta générosité. Partager une partie aussi intime de ton parcours n'est pas quelque chose qui est facile et je suis vraiment ravi d'avoir pu recueillir ton histoire. J'espère.

Qu'un témoignage comme celui-ci vous touche, vous aide, vous redonne même de l'espoir et vous encourage à continuer votre chemin pour aller mieux. Si c'est le cas, je vous encourage à partager ce podcast. Je vous dis à bientôt pour de nouveaux épisodes.

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