La communauté internationale a les yeux rivés sur la Syrie après l’offensive éclair qui vient de mettre fin à un demi siècle de règne sans partage du clan Assad avec la chute de Bachar al-Assad. Fulgurante, l’opération armée démarrée dans le nord de la Syrie, le 27 novembre 2024, par une coalition de rebelles islamistes syriens a permis de prendre une à une les principales villes du pays avant d’arriver à Damas, la capitale.
Les leaders du putsch se revendiquent d’Hayat Tahrir al-Sham, une formation islamiste radicale dirigée par Abou Mohammad al-Jolani. Mais au-delà, c’est un soulèvement quasi-général qui s’est produit en Syrie, à l’exception du fief alaouite concentré sur la côte méditerranéenne entre le Liban au sud et la Turquie au nord. Le régime Assad est tombé comme un fruit. Ses alliés, l’Iran et la Russie n’ont pas jugé utile de le défendre. Le régime était sans doute devenu trop vulnérable. Contrecoup du 7 octobre. Regard sur les conséquences de cette chute en Syrie, sur l’axe Iran/Russie et au-delà, pour Israël et la Turquie.
Invités :