Avec «Seule contre Hollywood», Halim planche sur une pionnière #MeToo

Dans le roman graphique Seule contre Hollywood, son auteur Halim nous transporte 80 ans avant #MeToo lorsqu'une jeune actrice aura le courage d’affronter l’un des plus puissants studios hollywoodiens et de porter plainte pour agression.

À 20 ans, un juge américain a dit d'elle qu’elle était la femme la plus dangereuse au monde. On était en 1937, 80 ans avant Me Too et le procès d’Harvey Weinstein. Et les dirigeants de la puissante Metro Goldwyn Mayer avaient eu l’idée, sans rien y voir de répréhensible, de livrer en pâture 120 jeunes danseuses professionnelles à 300 invités, juste pour fêter une année de bénéfices record, quitte à fermer les yeux sur le viol de certaines d’entre elles. Mais Patricia Douglas, elle, a choisi de ne pas se taire. Et elle a eu le courage de dénoncer les prédateurs d’Hollywood. L’affaire a été longtemps occultée, mais elle a fini par revenir à la surface via la presse, d’abord, puis via un documentaire.

Halim est l'invité de Sur le pont des arts. Seule contre Hollywood a paru aux éditions Steinkis.

► Reportage

Laura Dulieu nous entraîne à Tirana en Albanie à la découverte de la Vila 31, l’ancienne maison du dictateur Enver Hoxha, transformée en résidence d’artistes.

► Chronique Librairies du monde

Jennifer Fulton de la librairie Bonjour Books à Washington DC aux États-Unis nous présente un polar. Manhattan Palace de Carole Geneix nous plonge au cœur d’un hôtel new-yorkais où luxe et secrets s'entremêlent. Un mariage entre un héritier fortuné et une jeune Instagrameuse française qui met en lumière les secrets de plusieurs personnages-clés et révèle la présence d'un tueur !

► Playlist du jour

- Suzane - Je t’accuse

- Ginton, Oumou Sangaré, Palane - Sabu.