L'intuition de ce cycle a l'aîné de l'impression d'un décalage entre la promesse d'émancipation qu'on peut trouver peut-être dans l'éventile qui serait une bonne nouvelle pour tous et toutes et la condition réelle des femmes tels qu'on peut observer dans l'Église et aussi l'impression d'un divorce entre les revendications féministes dans la société secudière et comment c'est porté par l'Église.
C'est un peu ces deux questions au problème auxquelles on a envie de réfléchir et ça fait la deuxième année couter ça. On est normalement avec du coup une deuxième qui s'appelle Ossian qui n'est pas là ce soir. Mais du coup pour cette dernière conférence on inquiète Clariste et son nom qui est historienne.
Les spécialistes de l'Église et de l'histoire des femmes et qui a soutenu sa thèse sur la proclamation des premières femmes comme docteur de l'Église au XXe siècle qui va nous parler du sujet du mari. Donc je laisse la parole à Clarisse. Merci Marie. Je suis pour commencer donc oui moi j'ai travaillé plutôt sur les questions de l'ordinaire d'accès à des femmes à la théologie.
Je me suis un peu essayé ce soir à faire un petit parcours sur la façon dont l'Église a évolué dans sa conception du mariage chrétien. Du coup il y a un peu un nouveau sujet de recherche que Jean-Tame. Donc là c'est un peu une recherche encore et pas encore quelque chose d'aboutit mais je vous livrerai quelques pistes de réflexion. Donc en introduction on peut voir que le mariage est un sujet qui a été le thème de plusieurs textes quantifiques depuis la fin du 19e siècle jusqu'à aujourd'hui.
Ça a été un thème qui a beaucoup intéressé la parole du magisterre. Sachant qu'en parallèle donc moi je me concentrerai vraiment sur les 19e et 20e siècle. En parallèle l'Église discute d'une certaine façon le sujet du mariage avec l'État puisque depuis la révolution française on a l'institution du mariage civile.
Un mariage qui donc se secularise et qui semble d'autant plus menacé que la révolution mais aussi en place le divorce, qui remet en cause un des piliers du mariage chrétien qui est l'indice ou l'ubilité. Donc c'est en 1792 qui instituit le mariage civile et la même année la révolution autorise aussi le divorce. Donc de sacrement le mariage devient un peu tôt un contrat entre individus et donc il s'est d'être une alliance indice au lube puisque le divorce est possible.
Donc certes ensuite au 19e siècle le droit au divorce sera supprimé au moment de la restauration il faudra attendre le plus tôt la fin du 19e siècle avec l'arrivée des républicains au pouvoir 1884 pour qu'ils soient de nouveau autorisées en France. Mais en tout cas il faut avoir aussi en tête ces tensions autour du mariage civile et du divorce que l'Église craint pour aussi concevoir la façon dont il est envisagée par l'Église.
Donc si on peut voir que tout au long depuis le départ, jusqu'à nos jours l'Église c'est toujours montrer très attaché à défendre le modèle du mariage, sa dignité. En même temps ça personne dans la façon pour le coup de concevoir le rôle des époux à l'intérieur de cette institution pour le coup ça s'a beaucoup évolué au cours du 20e siècle en parallèle de l'évolution des rapports de genre dans les sociétés occidentales.
Globalement si on schématise au départ on concevoit plutôt le couple comme une société hierarchisée où il y a une submission qui attendue de l'épouse envers son mari pour en venir petit à petit à concevoir de plus en plus le couple plutôt comme une communion puis une hiérarchie.
On le voit de une façon très simple par exemple dans le fait que les textes du magistère, dans les textes du magistère, la référence aux famus versets de tirer de l'épitre de Saint-Paul aux effets-Ins, la référence femme soyez soumise à vos mari, disparaît progressivement des textes alors qu'elle était au départ cité dans quasiment chaque texte parlant du mariage.
Donc pour ça on va faire un petit parcours chronologique en revistant les grands textes du magistère sur le mariage chrétien et tenter d'expliquer l'évolution qui se fait de ce modèle, la submission attendue au modèle plutôt d'une communion.
Juste toujours un introduction je voudrais quand même revenir aussi sur le cadre français, le cadre politique français aussi parce qu'on va voir que des choses qui se recroupent, il y a d'une part le cadre bien sûr du droit canon de l'Église. Mais pour les catholiques français il y a aussi le cadre de l'Etat avec le code civile. Donc le code civile est instauré par Napoleon 1er en 1804 donc Napoleon instors ce code civile pour uniformiser le droit français qui ne l'avait pas été jusque là.
Avant la révolution française, qu'il y a plusieurs types de droit en France, il y avait plutôt le droit Kutumi au nord et le droit écrit dans le midi. Et donc le code civile de Napoleon a vraiment unifié le droit en France et c'est ce code civile qui établit la femme mariée en mineur juridique. Donc du point de vue juridique la femme mariée n'est pas considéré comme majeur donc ne peut pas faire certains actes comme je préciserai plus tard.
Et donc c'est ce code civile qui est institu l'inégalité entre les époux dans la loi puisque le code civile dit que je cite le juge souverain, le juge souverain est absolu de l'honneur de la famille. Donc lui doit protection à sa femme en échange de quoi lui doit obéissance.
Et on va voir que ça entraîne un certain nombre de choses puisque par exemple pour certains un par exemple pour passer un examen, ouvrir un compte en banque, travailler, obtenir des papiers officiels, simplement la femme mariée doit avoir l'accord de son mari.
De même le code civile prévoit que les deux époux se doivent fidéliter mais pour autant l'arfidélité du mariée de la femme ne sont pas punis de la même manière ce qui montre qu'il y a pas le même traitement non plus de la morale puisque l'arfidélité du népouse est jugée plus grave puisque elle peut mettre en danger la famille en introduisant un enfant adultaire un.
Par exemple pour donner un exemple pour un adultaire féminin et passif de trois mois à deux ans de prison tandis qu'un adultaire masculin est connadable, seulement si la maîtresse est entretenue au domicile conjugale. Et dans ce cas elle est prunie du nament donc vous voyez que les paie n'essent pas du tout les mêmes.
Et pareil le principe de l'inccapacité juridique de la femme mariée prévoit aussi, enfin 7 ans aussi, à la question des régimes successoraux, donc la question de l'administration des biens du couple puisque le mari en tant que chef de communauté a tout pouvoir d'administrer les biens communs dans certains cas il peut même aussi administrer les biens personnels de son épouse.
Après il faut bien sûr distinguer le droit et les pratiques dans les pratiques, on s'aperçoit que dans les classes moyennes et populaires la femme a souvent été appelée la ministre des finances du couple, ce qui montre très bien que dans la pratique, bien sûr la femme pouvait quand même avoir la main aussi sur ça et il ne faut pas non plus dramatiser entre guillemets, on dit oh mon dieu c'est horrible droit d'autoriser pas ça dans les faits, bien sûr il y avait une certaine souplesse mais il n'en bèche que le droit en tout cas légalisé d'une certaine façon.
La situation de dépendance des femmes puisque les femmes mariées étaient dépendantes de leur mari jusqu'en 1938 où va être supprimé cette incapacité de la femme mariée comme on y reviendra tout à l'heure. En tout cas ce qu'il faut bien retenir c'est que le code civile, du coup étant à toute la France une certaine conception de l'autorité marital qui n'existait en droit pour le coup que dans les pays du droit coutumien donc plutôt au nord.
Et donc c'est vraiment ça qui est fondateur de la situation de la femme mariée en France au 19e siècle et qui va être remise en cause au 20e siècle. Donc maintenant pour revenir à notre parcours plutôt sur les évolutions des textes du magister sur le mariage chrétien. Je voudrais revenir dans un premier temps sur la fin du 19e et le début du 20e siècle.
On voit dans les textes du magister un vrai souci de restaurer l'ordre de la société qui aurait été ébranlé par la révolution française et qui passe donc par un encouragement à une vision assez hiérarchique du coup plus chrétien. Donc le premier texte sur lequel on va s'arrêter c'est une enciklic de Leon XIII donc le enciklic de Leon XIII c'est un peuple de la fin du 10e siècle qui surtout connue comme le peuple de la doctrine sociale de l'Église avec l'Enciklic Rérom de Novaroum.
Et en l'occurrence en 1880 il le consacre un enciklic donc au mariage chrétien qui s'appelle Arcanoum Divinaï. Dans laquelle il donne une vision assez hiérarchisée du coup qui n'en beige pas une réel considération en même temps pour la femme. Comme on le verra plusieurs reprises l'Église ainsi souvent sur le fait que le mariage chrétien a représenté une vraie progression pour la situation des femmes.
Ça rapporte à ce qui se pouvait se faire dans le cadre du mariage prayant ou même du mariage dans le peuple juif. Donc par exemple le peuple commence par rappeler le cadre du mariage avant l'arrivée de Jésus en rappelant que dans l'histoire de l'humanité il y avait une forme de dévoiement du mariage qui s'était déroulée puisque par exemple les hébreus se mettent à avoir plusieurs femmes, moïste, tolère la répludiation.
Et de même l'adultère féminin ou masculin n'était pas traité de la même manière parait dans le peuple juif ce qui montre bien une forme de dévoiement du mariage et une forme de... Le peuple le présente comme vraiment une situation un misérable pour la femme. Humilier au point d'être considéré je cite comme un simple instrument destiné à soutenir la passion ou à produire des enfants.
On se qui montre bien qu'il avait en effet une forme de dévoiement et ensuite il insiste sur le fait que au contraire Jésus lui a plein de mal restorer le mariage lui a même ajouté un caractère de sante-tauté et qu'il est revenu justement sur ce qu'avait tolérée moïse mais qu'il était une tolérance puisque une valorisation.
Mais puisque Jésus lui a interdit l'adultère et la répludiation. Il commence par rappeler cette forme de restauration qui a apporté le christianisme de la situation de la femme dans le mariage. Ensuite les entrés ont vien à parler des deux voires de chacun des époux dans le mariage et c'est là qu'on envient cette vision hiérarchisée dans le couple puisqu'il dit je cite l'homme et le prince de la famille et le chef de la femme.
Je le cite vous verrez qu'il y a un beaucoup de références au passage dont on parlait tout à l'heure de Saint-Paul aux Ephesiens. C'est le chapitre 5, en l'occurrence les versets 23 à 24 qui sont ici concernés. Celle-ci est la chair de sa chère héloce de Céso. Comme tel elle doit être soumis à son mari et lui obéir, non à la manière d'une esclave mais d'une compagne.
Ainsi l'obéissance qu'elle lui rend ne sera pas son dignité ni sans honneur. Dans celui qui commande ainsi que dans celle qui obéit puisque tout de son image l'un du Christ l'autre de l'Église, il faut que la charité divine soit la règle perpétuelle du devoir car le mari est le chef de la femme comme le Christ et le chef de l'Église. Mais de même que l'Église est soumis au Christ ainsi les femmes doivent être soumis alors mariant en toute chose.
On voit que la référence est très simple et on voit qu'il y a une vision de la soumission qui n'est pas attendue de la femme mari qui n'est pas une minère ou une esclave. Mais on présente ici la soumission comme quelque chose qui rend réglue à la femme puisque au fond ça correspondra à sa nature qu'il y aurait une forme de réelle d'accomplissement comme même dans cette soumission.
Donc ça c'est pour vraiment la vision hiérarchique du coup vous voyez qu'il y a cette soumission qui est quand même bien en insiste dessus. En même temps après dans la suite des devoirs attendus des époux qui annoncent les entrèdes il insiste sur la soumission du de la part des enfants à leurs parents, les enfants doivent obéir et honorer leurs parents.
Et il faut se relier que autant le Côte civil, le droit civil par le seulement d'autorité paternelle, on attend que l'obéissance des enfants auprès, autant pour le coup dans cette encyclique de l'éantresse on lui verra dans d'autres textes. Pour le coup l'Église a toujours assécé sur le fait que l'autorité était due aux deux parents pertes comme mère ce qui pour le coup n'était pas le cas dans le Côte civil.
Puisque il faudra attendre 1970 pour qu'il y ait une réforme du droit français pour que le qu'on se metta par les d'autorités parentales donc partageait plutôt que d'autorité paternelle. Même si évidemment encore une fois dans les faits ça ne veut pas dire ce que...
Bien sûr il n'y avait pas d'autorité envers la mer mais en tout cas le droit français a changé seulement en 1970 sur ce point alors que l'Église pour le coup a toujours insisté sur le fait que l'obéissance des enfants était eue du au père comme mère. Enfin le papier en 13 ainsi sur le fait que en dépit de la solution attendu de la femme mariée il y a quand même une égalité des époux dans le mariage.
Notamment du point de vue de la morale il cite Saint-Gérôme chez nous ce qui n'est pas permis aux femmes ne les pas non plus aux mari et il subit le même joue sous une même condition.
Ici il n'en assiste pas sur le fait que la même morale est attendue pour le coup des deux époux ce qui encore une fois n'est pas à nos dins puisque comme on l'a vu tout à l'heure dans le coût de s'il le pour le coup on a vu que les pènes n'étaient pas du tout prévu de la même manière en cas d'adulteur féminin ou mesquillin ce qui montre que pour le coup les mêmes devoirs de fidélité notamment soit attendue pour le coup et ça ça a toujours été le cas.
Les ont très finis ensuite sur un encyclique par rappeler que le mariage est très attaqué de nos jours notamment sur la question de la soumission de l'obéissance qui a attendue et enfin il réaffirme surtout le mariage comme sacrement en réaction à la promotion du mariage civile et rappelle que c'est un signe sacré qui produit la grâce qui offre l'image des noces semistiques du Christ avec l'Église. On voit en fil aussi en fond le danger du divorce qui a été encouragé par la révolution française.
Le deuxième texte maintenant du magistère sur lequel je voudrais revenir c'est un encyclique du pape P11 qui date de 1930 qui s'appelle Castico Nubi qui est encyclique consacrée donc au mariage Créquien.
On est cette fois en 1930 donc dans le contexte de l'entret de guerre ce qui est pas à nos dents parce que l'entret de guerre c'est la période qui suit la première guerre mondiale et dans la plupart des pays européens on voit qu'il y a une forte politique familialiste, un fort encouragement à la natalité et plutôt un recul des droits des femmes notamment dans le travail.
Il y a une grosse crainte des populations suite à la grande guerre et du coup l'ambiance est clairement plutôt un encouragement à la natalité et en même temps on est dans un contexte de poursuite du féminisme qui est né à la fin du 19e siècle pour promouvoir les droits des femmes donc on est dans ce qu'on appelle le féminisme de la première vague, on parle de plusieurs vagues de féminisme.
Ce féminisme de la première vague c'est un féminisme qui se consonne plutôt autour de la réforme du code civile justement des droits à l'éducation, droit au travail, droit politique. Dans cet encyclique il consacre au mariage Créquien et on se commence par rappeler la dignité du mariage par lister les biens du mariage.
Aveu dans un second temps de dénoncer les erreurs qui sont contraires à la doctrine du mariage parmi lesquelles les classe le féminisme qui l'accuse justement de mettre en danger le mariage en poussant les femmes à prendre leur autonomie, leur indépendance etc. Dans la liste des biens du mariage que fait pion, ils commencent par parler des enfants en première place ensuite ils parlent de la fois conjugale, la fidélité mutuelle des époux.
Il rappelle la nécessité de l'unité conjugale en condamnant la polygaming, la poliandrie, ensuite il rappelle la nécessité de la charité conjugale donc de l'union dans l'amour. Et ça ce moment là qu'il parle de l'expression ordre de l'amour, il en sait sur l'ordre de l'amour qui est nécessaire. L'ordre de l'amour c'est quoi? C'est la primauté du mari sur sa femme et ses enfants.
On retrouve la même idée que chez les montraises, l'idée de soumission et d'obéissance de la femme, sans pour autant qu'elle soit considérée comme mineur. En fait l'expression ordre de l'amour vient de saint Augustin et donc je le cite ici, la présente comme la soumission en pressée de la femme ainsi que ce n'est qu'au bout de nos biens spontanés, selon ce que saint Paul a dit que les femmes soient soumises à leur mari comme au Seigneur.
Il précise bien que cette soumission n'enlève pas à la femme, sa liberté personne humaine, que ça ne signifie pas non plus qu'elle doit s'aider à tous les désirs de son mari, notamment surtout si ceci est son contraire à sa dignité ou à la raison.
Il rappelle que ça ne veut pas dire qu'elle est considérée comme une mineur, mais il justifie cette soumission au nom de l'ordre nécessaire dans le corps moral qu'elle a famille, en fait la famille comme toute société aurait besoin d'un chef et donc du coup et ce rôle de façon traditionnelle et plutôt donné à l'homme, il utilise à comparaison de la tête et du cœur, donc le mari serait plutôt la tête et la femme plutôt du côté du cœur.
Avec le mari, en tant que tête, la primauté du gouvernement, on dit que la femme, on est en du côté du cœur, on aurait plutôt la primauté de l'amour, donc il fait une sorte de distinction entre la tâche de l'amour et la tâche de l'amour plus affectif. Il justifie cette nécessité de la soumission en disant qu'il faut que la tête et le cœur soient unis pour le bien du corps entier et donc c'est au cœur plutôt de se plier à ce que l'esprit des irres à la tête.
Il faut bien se dire que c'est un peu... C'est un peu dur que je pense qu'on se voit aujourd'hui mais en même temps, on s'attache à un même temps et on peut le voir dans le son de droit naturel de Jacques Leclerc, qui est un ouvrage de 1944 qui revient un petit peu sur la question du mariage chrétien.
On voit qu'il y a un peu une tension parce qu'en même temps, les textes en cisbe beaucoup sur le fait que l'église catholique se glorifie beaucoup d'avoir été la première à proclamer les qualités absolues des deux sexes et d'en avoir tiré les conséquences notamment par le fait que c'est l'église qui la première a institué le consentement libre de la femme dans le mariage. Et en même temps, il y a ce maintien aussi d'une forme d'inégalité en reconnaissant le mari comme chef de famille.
Dans ces leçons de droit naturel, Jacques Leclerc, qui est un éclaisé s'il y a un belge, le justifier ainsi en disant qu'on fait en référence aux fameux femmes soyez soumis à vos mari donc il y aura une forme de fondement biblique à cette submission et puis lui, il espit que c'est un principe qui reste un discuté jusqu'à aujourd'hui il ne fait que continuer la tradition humaine d'après laquelle il appartient au mari de diriger la société familiale.
Il s'en suit dans l'ensemble droit canon comme dans le droit civile, en certains noms de droit du mari sur les biens et en devoir de la femme de suivre son mari. On voit bien qu'il y a l'idée qu'il faut qu'il y ait une tête dans toute société et qu'il est plutôt d'usage que ce soit l'homme. Jacques Leclerc est bien sur le pays que c'est pas une supériorité de nature de l'homme sur la femme mais plutôt une supériorité fonctionnelle dans les fonctions plus que dans la personne elle-même.
Ce qui est révélateur aussi c'est que Jacques Leclerc intitule aussi une de ses parties égalité et différence où il proclame à la fois l'égalité des deux sexes mais en même temps le droit aussi à la différence justement des sexes où il défend au fond le droit pour la femme à se développer autrement que l'homme. Après, sous cette idée, la femme sera compirée justement aussi dans cette soumission.
Le voie par exemple aussi dans cette idée de différence dans les encycliques de l'éantraise sur la d'autres sociales de l'Église comme chez P11, c'est deux papes qui parlent de soumission féminine, c'est aussi deux papes qui ont plutôt vu le travail des femmes de façon assez négative en disant bah c'est une nécessité de nos jours parce qu'il y a des difficultés mais en vrai c'est pas le plus souhaitable pour les femmes et leur place est plutôt aux foyers.
Donc on voit qu'il y a aussi cette idée de voilà que les meurs changent mais c'est pas forcément une bonne chose qu'il faut quand même s'y adapter mais pas totalement.
Et pour voir un petit peu aussi donc je vous ai présenté deux encycliques plutôt la fin de businé avion et entre deux gares et maintenant je voudrais faire un petit focus sur l'entret de gare justement et sur les débats qui a pu avoir entre catoliques autour de la réforme des droits civils de la femme mariée parce que comme je disais en introduction le code civile est habillé donc la capacité juridique de la femme mariée et il va y avoir une réforme justement qui va conduire à lever cette incapacité juridique finalement en 1938.
Et ça a pas mal sucé de débats entre catoliques justement cette réforme. Donc la ce projet de réforme il n'est en 1925 il est promue par Renou qui est à ce moment-là ministre de la Justice. Donc oui c'est un républicain qui est opposé au droit de votre défame mais qui est plutôt favorable quand même à créer une commission officielle de révision des droits de la femme qui prévoit notamment donc la levée de la capacité civile de la femme.
Encore l'occurrence c'est l'article de centresse du code civile qu'il faut qu'il enjeu. Cette article de centresse qui affirme que le mari doit protection à la femme et la femme obéissance à son mari. Donc c'est en vertu de cette article de centresse que comme je disais pour n'importe quel démarge juridique, administrative, notariale les femmes mariées avaient besoin de l'autorisation de leur mari.
Donc celui-ci pouvait donc refuser que sa femme ouvre un compte en banque, signer un cheque, travail, reçoive une succession, face une demande de carte d'identité, s'inscrivane un examen universitaire etc. Dans les faits le plus souvent les femmes contournaient cette obstacle mais ils pouvaient arriver qu'on a petit à des situations un peu dramatiques ou absurdes en cas de conflits entre les épouss, soit d'abandon,
soit simplement un mari en voyage, absent et en fait dans l'urgence ça veut dire qu'il n'y avait aucun moyen d'agir rapidement pour une femme mariée. Donc finalement en 1925 c'est une commission de travail donc à réviser ces droits civils de la femme mariée. Finalement le projet est présenté et défendu devant l'assemblée dans les années 1930.
Est-ce qu'il y a une impression que c'est qu'on voit que renou comme je disais opposé au droit de votre défaim et il joue un peu la carte des droits civils contre les droits politiques. C'est une façon aussi pour lui de refuser les droits politiques aux femmes que de changer quand même des choses une forme de l'autre consolation civile.
Et en fait ce qu'un des raisons est qu'au moment où le sujet est débattu à l'assemblée il y a plutôt une réticence très forte du côté des groupements féminins catholiques qui sont assez opposés à cette réforme. Notamment l'Union féminine civique et sociale donc qui était la principale association suffragiste chrétienne de l'époque qui avait été créée dans l'entredogare. Puisque dans l'entredogare il y a une adhésion plus massive des catholiques à l'idée du droit de votre défaim.
Donc il y avait cette association suffragiste donc l'Union féminine civique et sociale créée par André Bukhiar et qui craint que cette réforme du côté civile ne pousse à une menace pour la famille. C'est une idée que l'on cherche à faire progresser les droits des femmes comme individus mais sans prendre en compte la famille et qu'il faudrait pas trop toucher aux intérêts de la famille.
En tout cas il y a une clare volonté d'imprimer une marque catholique à cette réforme qui est jugée trop proche de ce qui a accusé comme un individualisme féministe. Donc c'est ce qui fait que des catholiques vont proposer un amandement à la loi que proposer renou. Donc certes ils empourage la réforme pour permettre à la femme mariée d'avoir une capacité juridique parce que quand même vous voyez bien que dans les faits c'était s'arrandé les choses très complieds.
Mais en même temps on propose donc par l'amandement d'introduire dans le code civile la mention du mari comme chef de famille ce qui était pas le cas jusque là. Dans l'idée de préserver une forme de hiérarchie dans la famille comme l'avait encouragé pion. Donc finalement le projet de loi va passer va être discuté au Sina et va être adopté donc en 1938.
Et justement avec cet amandement qui mentionne l'homme comme chef de famille ce qui fait qu'on a une avancée en même temps des droits civils de la femme mariée en même temps une forme de frein avec cette mention de l'homme comme chef de famille.
Donc on voit que une majorité de catholique était plutôt favorable à maintenir une forme de hiérarchisation dans la famille pour défendre les droits des femmes et sans céder à ce qui était considéré comme un excès d'invisualisme, d'individualisme qui serait constitutif du féminisme.
Donc on voit qu'il y a un peu des tensions autour de la figure de la femme mariée qu'on peine à prendre en compte comme individu parce qu'elle semble être tellement le membre essentiel de la famille qu'on a l'impression que si on lui donne trop de doigt comme individu ça va se faire opérer de mari et en fin.
Donc on voit de ce fait qu'il y a pour les catholiques et ce moment là une vraie difficulté à avoir une vision à la fois qu'il cadre avec le cadre chrétien qui proclame les qualités des épous et en même temps le cadre démocratique qui met en avant les droits de l'individu et donc la peur que finalement en favorisant les droits de l'individu ça se passe au détriment de la communauté qu'il a famille.
Au même moment on a aussi les débats autour du vote des femmes dans l'entrée de guerre par cinq fois le Sénat refuse de donner le droit de vote aux femmes et au même moment on avance plutôt l'idée d'un suffrage familial donc de donner un vote par famille ce qui fait qu'on voit bien qu'on est dans une phase ou vraiment la famille au coeur du projet de restauration de la société etc.
Et donc comme je disais la majorité des catholiques sont plutôt favorable à maintenir une hiérarchie dans la famille mais pour autant on peut voir qu'il y a quelques voix dissonantes et une petite frange de catholiques qui eux sont assez proches des mouvements féministes et qui vont eux plutôt aller dans le sens d'une promotion des droits de la femme mariée.
C'est notamment de figures féminines importantes dont je voudrais vous parler c'est s'ils de Corlieux et Pauline Archambos de femmes toutes de mariés qui sont assez proches du parti démocrate populaire et du journal l'aube qui était un journal très opposé à l'extrême droite française et au force totalitaire qui t'as leur en plein monté en Europe.
C'était assez proche des féministes suffragistes et toutes deux c'est s'ils de Corlieux et Pauline Archambos on fondait ce qu'on n'a pas l'Union spirituelle des femmes qui a un groupe féministe chrétien qui était très lié au JSUIT qui les emporagé beaucoup dans la réflexion à la fois sur la promotion des femmes dans la société dans l'espérce civil mais aussi dans l'Église et à une toute une conception sur le sacerdos catholique etc.
C'est des figures qui sont pas tellement étudiées enfin j'ai justement été voir les archives de ces sils de Corlieux cette semaine mais il y a 18 cartons pas du tout classé c'est des figures que je pense exceptionnelles parce que ces sils de Corlieux alla écrire entre les années 1980 et 1980 c'est tout le ventième siècle et elle a eu des prises oppositions très avancées mais elle n'est pas du tout connu et c'est une figure qui je pense mérite vraiment d'être découverte.
Toutes deux sont assez proches du démanuel mounier donc philosophes personnalistes donc le personalisme c'est une doctrine philosophique qui proclame la primauté absolue de la personne de la personne humaine à laquelle doit être subordonné toutes les nécessités de la vie économique et sociale et donc en France c'est dans les années 30 qu'on envoie n'être un mouvement personaliste autour démanuel mounier et de sa revue esprit qui donc cherche une sorte de troisième voie entre le capitalisme libéral et les fascismes en consommaudos.
Et de façon assez révélatrice en 1936 la revue esprit consacre un numéro spécial à la question de la femme justement avec un numéro spéciale intitulé la femme aussi et une personne une façon de justement s'interroger sur la femme comme personne humaine et de rappeler justement sa façon droit justement à être considéré pleinement comme une personne humaine et à mettre ses droits au premier plan et on est en 1936 on est justement au moment où il débattue cette réforme du code civile et donc bah dans la
revue c'est s'il de Corleux et Pauline Archenbog, justement à écrire un article intitulé pour un statut personnel de la femme mariée où elle conteste le code civile et notamment la misogynine Napoléon qui était réputée avoir une vision des femmes à ses particulières puisqu'elle donne une citation justement et la nature a fait de nos femmes nos esclaves le mari à le droit de dire à sa femme madame vous ne sortirez pas madame vous n'irez pas à la comédie madame vous ne verrez pas tel dont telle personne c'est à dire madame vous m'appartenez corps et à la même chose
de la femme donc elle dénonce notamment l'héritage des philosophes des lumières sur le code civile qui ont insiste les philosophes de lumières qui ont beaucoup insiste sur les différences de nature rousseau par exemple disait que la dépendance était un état naturel les femmes
et donc dans cette article voilà elle a ainsi beaucoup sur justement le droit de la femme mariée a reconnu à avoir un statut personnel et donc de même émanuel mounier aussi dans ce numéro spécial de 1936 qu'on s'accrociait un article à la femme dans la pensée chrétienne qui est un très bel article qui revient sur une évolution long court de la femme dans le christianisme où il rappelle que certes les pertes de l'église ont parfois eu des propos très durant vers les femmes
mais justement qui étaient dans une société encore très empreinte de romanité et que pour le coup si on revient à l'éventiger lui-même j'ai vu pour le coup des relations très belles avec les femmes il rappelle que dans l'antiquité le christianisme a plutôt apporté justement l'égalité notamment face à la règle chrétienne puisque justement la même morale pour les hommes comme pour les femmes
mounier rappelle aussi que c'est justement pour protéger la femme dans le mariage que l'église a provoqué le chisme avec l'église d'Angleterre avec en prenant la défense d'une femme face à Henri Witt et donc en tout cas on peut voir que ce moment là Emmanuel Mounier a terminé sa conclusion, fait une conclusion d'article en encourageant plutôt les chrétiens collaborés avec le féminisme et il dit que ce serait faire une oeuvre de rédention que de participer au féminisme
et donc on voit que pour le coup il y a quand même une frange de cadeau-li qui sont favorables et une vision plus personnelle que familial des droits de la femme Marie. Donc maintenant dans ces en dernier temps on peut venir maintenant plutôt pour reprendre notre parcours sur les textes humain justaires, peut venir à partir de Vatican II, donc le concil Vatican II qui s'est déroulé entre 1962 et 1965, ou voie qu'on a une évolution vers une vision beaucoup plus promenothère de la famille.
Le texte concilière qui parle du couple chrétien c'est le texte Gaudium et Tspes, donc de 1965, qui définit le couple chrétien je cite comme une communauté profonde de vie et d'amour, donc vous voyez que les plus d'une société irarchisée mais plutôt ici de communion. Je vous cite un petit passage aussi l'homme et la femme qui par la alliance conjugale ne sont plus deux mais une seule chair,
c'est de ce soutien de mutualement par l'Union un type de leur personne et de leur activité. Il prenne ainsi conscience de leur unité et la profonde dix sans cesse d'avantage. C'est une union un type dont réciproc de deux personnes, au moins que le bien des enfants exige l'entière fribilité des épous et requiert leur indice au lieu de l'humité.
Donc il n'y a plus aucune référence cette fois aux femmes soyez soumis à vos maries, mais on peut voir que c'est plutôt le verset qui vient de Saint-Matieu, de l'éventgile de Saint-Matieu, tout deux ne seront plus plus une seule chair qui devient la citation de référence pour parler du mariage. Plus du tout le femme soyez soumis à vos maries, la comparaison entre l'homme, la tête, le Christ et la femme plutôt le corps, l'Eglise. On contraire plutôt d'alliance cette fois.
De même chez Jean-Paul II, dans le texte Familiariste Consortio, 1981, qui est un texte sur la famille chrétienne dans le monde d'aujourd'hui. J'ai fait une très cher dans le texte pour voir si les termes de soumissions ont revenait. On retrouve plus du tout, du tout, du dés-d'esumissions. En revanche, on peut voir que le terme de coupe revient 23 fois alors qu'il n'était jamais présent dans les encycliques de l'éantraise et piliens. On a beaucoup plus de sues, une valorisation du coupe.
Le mariage est présenté comme une commune d'amour avec toujours cette citation. Mes femmes ne sont plus deux mais une seule chair. Et vraiment, une vision de la famille comme une communauté de personnes. Et dernier texte, sur la famille, le texte Amoris Létitia du Pappu François de 2016, on voit qu'on a cette fois un retour de l'épitre aux effets fésiens,
mais on va voir qu'il n'est rien interprété d'une façon nouvelle. Donc, je vous cite cette citation un peu longue, mais ça nous permet de voir comment le texte de symphole a été totalement réinterprété. Et est important d'être clair sur le rejet de toute forme de soumissions sexuelles. Pour cela, il faut éviter toute interprétation inappropriée du texte de la Létitia aux effets fésiens, où il le demandait que les femmes soient soumis à leur mari.
Simple, c'est exprimant, catégorie culturelle, propre à son époque. Toutefois, nous ne devons pas prendre à notre compte ce revêtement culturel, mais le message révélé qui subsise dans l'ensemble de la pericope. Reprenons la judicieuse explication de Saint-Gempole II. L'amour exclue tout espèce de soumissions qui ferait de la femme la servante ou les scape du mari.
La communauté ou une unité qui doit constituer en raison de leur mariage se réalise dans une donation réciproque qui est aussi une soumission réciproque. Il n'y a plus de question de la femme à son mari mais de soumission réciproque des conjoints. C'est pourquoi on dit aussi que les mari doivent témé leur femme comme leur propre corps. En réalité, le texte Biblique invite à dépasser l'individualisme comme mode pour vivre en se référence aux autres.
Soyez soumis les uns aux autres. Dans le mariage, cette soumission réciproque acquiert un sens spécial et se comprend comme une appartenance réciproque librement choisie. Avec un ensemble de caractéristiques, de fidélité, de respect et d'attention. Donc on voit que vous voyez que le verse est de nouveau présent mais cette fois pour justifier une soumission qui soit réciproque.
Au terme de ce parcours, au travers des différentes textes du magistère, on peut voir qu'il y a quelques points de permanence qui restent sur la façon de concevoir le mariage chrétien. L'égalité des conjoints a toujours été affirmée tout autant que l'indicellibilité par exemple. Les qualités des conjoints a toujours été présentes. Le fait que les épaux et les mêmes devoirs et la même morale parait, c'est un point de permanence.
Et comme je vous le montrer, c'est une différence par rapport au quotidien, par exemple. Et la troisième point, c'est la question de l'autorité sur les enfants. On parait, il y a toujours été partagé. Alors que dans le code civile au contraire, ça a longtemps été question d'autorité paternelle que par entallé. En revanche, qui change, c'est le vocabulaire employé pour parler du couple. Et la conception des rôles attribuées à l'homme et à la femme dans le couple.
On voit que c'est à partir de détects ovaticandu, d'une évolution de ce point de vue. Il me semble pas que ce soit le concil-vaticandu en tant que tel qu'il soit responsable de ce changement. C'est pas tellement la cause de l'évolution plutôt un révélateur. En tout cas, en voie que dans la sphère civile comme religieuse, plusieurs éléments ont permis d'une évolution de la conception des rôles dans le couple.
Je voudrais mettre l'action sur trois facteurs qui me semblent expliquer un petit peu cette évolution. Le premier, qui est le plus évident, c'est bien sûr le contexte de promotion des droits des femmes dans l'espace public. Il pousse à redéfinir les rôles sociaux de l'homme et de la femme que ce soit dans la société comme dans la famille aussi. Il y a bien cette nouveauté, la place nouvelle que les femmes, les espaces publics, qui ont à plusieurs facteurs.
On parle l'évolution des conditions économiques, parce que les actions, etc., qui a favorisé le travail des femmes. Le fait qu'elles acquérinent plus grandes indépendances économiques, de ce point de vue des 1907, la femme mariée dispose librement de sous salaire. Les femmes ont un meilleur accès aux études, aux travail, assume de plus en plus de responsabilités dans l'espace public et, si vous faites des guerres, qui ont beaucoup redéfinit les rapports de gens dans la société.
En tout cas, au fur et à mesure que la place des femmes évolue dans l'espace public, il semble aussi de plus en plus dédué de ne pas le reconnaître certaine responsabilité dans la famille. Il y a aussi bien sûr l'influence du féminisme aussi qui a joué.
Le deuxième point qui me semble à souligner, qui peut expliquer aussi ce changement dans la conception chrétienne du couple, il me semble que c'est aussi le fait que, dans la première moitié du XXe siècle, on a un vrai investissement dans une passe-tourale du couple et de la famille, de la part de l'Église, qui était peut-être moins présente avant dans le discours du magistère.
En fait, au 19e siècle, suite à la révolution française, mais aussi suite à uneification italienne qui fait perdre à la papoter ces états. On voit disparaître petit à petit le l'emprise temporel du pouvoir pontifical et à mesure que l'Église perd son emprise politique sur les sociétés occidentales.
Elle cherche aussi de nouveaux moyens de rester présentes dans la société et notamment elle va investir assez largement dans la famille et le couple chrétien qui va être un peu au coeur de la conquête des amadiens. De ce point de vue au 19e siècle, on peut voir qu'il se met en place une vraie surveillance du devoir de procréations notamment, qui l'emporte au cours du 19e siècle sur la valorisation du perfectionnement spirituel et personnel.
On voit aussi une position très défensive à la suite de la légalisation du divorce avec un discours qui se fait très nataliste. Mais ensuite au XXXe siècle, on voit qu'il y a une vraie renouveau d'une théologie du couple qui est considérée comme une relation interpersonnelle ou se joue quelque chose de la relation à Dieu. Donc, le couple devient vraiment valorisé aussi comme chemin aussi, spiritualité vers Dieu.
De ce point de vue, on voit certains claires notamment se pencher vraiment sur le couple, la famille et vouloir vraiment investir dans une vraie pastoral sur ces sujets majeurs de société. On peut penser par exemple à Henri Cafarelle qui fondent les équipes Notre-Dame en 1947. En tout cas, on voit qu'au début du XXXe, qu'il n'est une spiritualité conjugale, le fait que dans le couple, le chrétien puisse...
Ce rapprocher de Dieu est donc de ce point de vue cette spiritualité conjugale, tout ça aussi fait révoluer la conception du mariage puisque d'une société hiérarchisée, le couple devient plutôt une communauté de croyaire qui ensemble va vers Dieu. Ce point-là aussi me semble important dans la re-definition des rôles. Enfin, le troisième point, le troisième facteur qui peut expliquer aussi ces évolutions, c'est l'évolution de l'exégèse, donc de la façon dont on a interprété la Bible.
On voit bien dans la façon dont on a analysé le verset Fam Soyez-Dsumis à vos mari qui est dans un moment, enfin longtemps, qui est un petit peu à la lettre.
Mais qui, petit à petit, est relu grâce aux apports de la méthode historico-crétique qui pousse à interpréter le texte Bible, en prenant en contexte, en considération aussi le contexte d'écriture, les données culturelles de l'époque de Sympole, etc. Comme on le voit, par exemple, dans le texte du bac-François que je vous ai cité tout à l'heure.
Donc la méthode historico-crétique, c'est une manière justement de faire l'exégèse Bible, donc d'étudier la Bible, qui est né plutôt à la fin du 19e début du 20e. Et de la volonté aussi d'utiliser les outils de la discipline historique, l'archéologie, la critique des textes, etc.
Et pour revenir un petit peu sur l'histoire de la production du texte, de sa circulation, de sa transmission, etc. Dans un premier temps, cette introduction de la méthode historico-crétique dans les sciences Bibliques a été assez mal perçu par l'Église, ce qui a la fin du 19e début du 20e, on a plutôt eu des condamnations, des scientifiques qui justement voulaient utiliser les outils de la science moderne pour les adapter au champ des sciences religieuses,
on avait l'impression que ça allait toucher à l'autorité sacrée des textes. On peut voir que des figures comme par exemple Dominic Khan, la Grange, qui a fondé l'école Biblique de Jérusalem, en 1890, justement est dans cette vague de la méthode historico-crétique.
Cette méthode a été très largement encouragée, puisque en 1943, le papi 12 dans une encyclique qui s'appelle Divino à Flanthe Espiritou, encouragez cette méthode d'interprétation des écratures. Cette prise en compte des outils scientifiques moderne pour prêter les textes.
En l'occurrence, c'est simple, ça fait partie des textes qui ont posé des problèmes sur la question féminine. On peut être réinterprétés aussi, en prenant en compte le contexte des écratures, la culture de l'autor, sa mentalité. On se met à prendre en compte le fait qu'on ne peut pas arduire de ce texte pour maintenir une certaine conception de rapport aux femmes dans le mariage, mais que le texte est plutôt un révélateur de ce qui se faisait autant de simple.
La culture est brilquée de son temps, pour le coup, ce modèle de soumission attendu de la femme mariée qui était dans un état d'infériorité. Pour autant, c'est pas pour autant que, parce que c'est dans la bibliothé, il faudrait absolument utiliser cette conception-là et en faire un référent.
Donc, justement, en conclusion, pour vous montrer un petit peu ce que permet la méthode historique au critique dans cette analyse de ce fameux passage. Je vous propose d'en revenir rapidement sur la façon dont Lucas Castiglioni, donc que vous avez entendu, je crois, interprète.
Ce passage de Saint-Paul aux Ephesiens, le chapter 5, 21-23. Je vous cite juste le texte en tant que tel. Déjà, rien que recitue le petit verset à femmes, soyez soumis à vos mariens, dans l'ensemble, permet de voir en effet la soumission et pas attendue que de la femme.
Parce que le passage commence comme ça par respect pour le mari, soyez soumis les uns aux autres. Les femmes à leur mari, comme au Seigneur Jésus, car pour la femme, le mari est la tête tout comme pour l'Église, le Christ est la tête, lui qui est le sauveur de son corps. Puisque l'Église se soumait au Christ, qui l'en soit toujours de même pour les femmes à l'égard de leur mari.
Vous, les hommes, aimez votre femme à l'exemple du Christ, il a aimé l'Église et c'est livré lui-même pour elle. Je ne sais pas sur la fin. Mais le cas qu'est-ce qu'il y a, commence par rappeler que les vitros effetsés en général revient sur une sorte de récapitulation, de toute la réalité dans le Christ. Le Christ résoluit en qui se récosylait l'homme et Dieu. Donc, il compare l'Église au corps dont le Christ serait la tête.
Toutes la vie de l'Église, ensuite, est comparée à celle d'une famille avec des indications très détaillées, justement, sur la famille. Mais tel que St-Paul l'a connaissé à l'époque au premier siècle. Et donc, le cas qu'est-ce qu'il y a unir, rappelle que le passage de St-Paul fourmis de plein d'extrêts, de codes domestiques, de l'époque, qui sont issus de la tradition grécon-romanne, et qui réglait les membres de la maison selon une hiérarchie mari, femme, enfant et slave.
Donc, il montre que ça, plutôt que de le prendre comme un impératif, quelque chose à absoluquiser, ce texte nous donne plutôt des renseignements sur le statut de la femme à l'époque. Donc, la prise en compte du contexte historique, pouce, à ne pas prendre à la lettre l'injonction, à l'époque autour de la Méditerranée. L'homme était partout le chef de la femme, puisque dans l'empire roman, on promettait qu'il y avait un statut inférieur de l'épouse.
Est-ce qu'il nous harte nous aujourd'hui, ne choquait pas du tout au contraire, pour plutôt rassurer les lecteurs de l'époque de St-Paul? À l'inverse, qui a dû étonner à l'époque, c'était plutôt l'empératif, martelé aux mari et des mérits femmes. On revoit que, pour le coup, St-Paul a pu justement affirmer cette nécessité de la soumission aussi pour finalement rassurer ses contemporains, puisque ça correspondait au cas de leur époque.
Donc, Lucas Castelloni présente un peu un peu deux essais d'interprétation sur ce passage, et ils m'ont tout d'abord que ça pouvait répondre cette invention de la soumission de la femme à son mari. Ça pouvait répondre à une exigence apologétique, on est dans le contexte de l'annonce de la foi chrétienne. St-Paul a pu vouloir rassurer justement sur le fait que les critères respectaient l'ordre établi et ne le troublait pas.
Ça peut aussi s'expliquer par une logique d'un culturedation de la foi, donc la nécessité d'assumer les structures du temps pour ensuite les transformer de l'intérieur. Et le deuxième motif qui peut être mis en avant, c'est la motivation théologique, le fait qu'on a là, dans le nouveau testament, une première esquise de théologie du mariage.
Et dans sa théologie du mariage, qu'il présente St-Paul reprendre une donnée culturelle de son époque qui était considérée comme un contestable et qui était présumé durable. Donc, à savoir la supériorité du mari sur sa femme. Mais il lui donne un référendu nouveau et à savoir la relation entre le Christ et l'Eglise pour qu'elle puisse justement être vécue évangéliquement.
En ce sens, le but est pas tellement de canoniser un modèle social que St-Paul a assumé parce qu'il était un homme de son temps, en donnant un fondement biblique à cette subordination de la femme. Mais ce qui reste, finalement, de l'anologie utilisée par St-Paul aujourd'hui, ce serait plutôt la nécessité d'une soumission mutuelle des chrétiens, valable pour tous dans la même mesure, comme en voie dans la façon dont on a interprété le pape François dans le texte que je vous ai dit tout à l'heure.
Voilà, je m'arrête ici sur ce petit parc. Je pourmercez votre attention.