L'abus émotionnel du PN, 6 signes de maltraitance psychologique. L'abus émotionnel est pernicieux et fait parfois plus de ravages que la violence physique. car il blesse l'âme. Il s'immisce progressivement sans que la victime ou son entourage s'en aperçoivent. Le symptôme principal est une perte d'estime de soi, but du pervers narcissique. Lorsque la confiance en soi est entamée, c'est qu'elle a mis du temps à se mettre en place et est profondément ancrée.
Le combat pour guérir de la maltraitance psychologique est long, fastidieux et implique souvent un accompagnement thérapeutique. Pour éviter d'en arriver à des extrêmes, voici 6 signes de harcèlement moral auxquels être attentif.
Cette réflexion est tirée d'un article du site internet www.pervers-narcissique.com dirigé par Pascal Coudert, psychanalyste et psychologue clinicien, co-auteur de l'ouvrage de référence La manipulation affective dans le couple, faire face à un pervers narcissique Depuis plus de 30 ans, Pascal Coudert et son équipe de thérapeutes spécialistes des questions autour de la manipulation sentimentale prennent en charge les victimes de PN francophones partout dans le monde grâce à la vidéoconsultation.
Rendez-vous sur pervers-narcissique.com pour accéder gratuitement à une multitude de ressources précieuses. 1. Pensez qu'on ne sera jamais à la hauteur. Le manipulateur sentimental s'est épaté la galerie. Acteur hors pair, il est perçu en société comme brillant, sympathique, serviable et charismatique. A force de lovebombing et autres démonstrations de générosité débordantes, mais feintes, Il a réussi à séduire sa victime qui se sent privilégiée d'être l'élu.
De ce déséquilibre naît l'abus moral. Face à un personnage si extraordinaire et apprécié de tous, la proie se sent d'emblée inférieure et en retrait. Le pervers narcissique utilise l'humour pour critiquer subtilement sa partenaire, notamment en lui lançant des pics devant tout le monde. Sous couvert de se montrer taquin ou de faire rire l'assemblée, il s'autorise des remarques désobligeantes, voire humiliantes. Son offensé équivaudrait à manquer d'autodérision.
Alors la victime encaisse en silence et personne ne voit le machiavélisme de ce comportement dénigrant. Plus le temps passe et plus elle est rabaissée, parfois dans un effort collectif dû à une triangulation stratégique voulue par le PN utilisant le phénomène de gaslighting. Si cette question de gaslighting vous intéresse, vous pouvez vous reporter à un précédent podcast de cette chaîne. En bref, ce n'est ni plus ni moins du harcèlement moral.
La victime finit par accepter qu'elle ne sera jamais à la hauteur et pourtant fournira des efforts constants et épuisants pour s'attirer les bonnes grâces de son formidable bourreau. 2. Voir ses sentiments reniés ou retournés contre soi Lorsqu'une détresse psychologique apparaît chez quelqu'un, que la raison soit intra ou extra-familiale, le réflexe le plus humain du témoin de cette souffrance est de vouloir aider.
Un interlocuteur bienveillant fait en général preuve de compassion et veut réconforter. Mais chez le PN, l'empathie est une arme utilisée à mauvais escient. Bien sûr, il voit que sa victime est plongée dans le désarroi. Et cela lui ouvre justement la porte à encore plus d'abus émotionnels. La faiblesse est une opportunité pour le manipulateur sadique. C'est tellement jouissif pour lui de piétiner quelqu'un qui est déjà à terre, qu'il lui est impossible de résister.
Ainsi, si la proie a passé une mauvaise journée de travail, elle se verra taxée de chercher les ennuis et d'avoir provoqué le courroux de ses pairs ou supérieurs, ou bien de se comporter de façon puérile. Si elle est triste de ne pas avoir été invitée au mariage de sa cousine, elle entendra que c'est parce qu'elle est compliquée à gérer ou qu'elle n'est pas de bonne compagnie. De toute façon, soit la situation est de son fait, soit de son imagination.
Cela revient à considérer qu'elle est responsable de tous les événements à l'origine de sa souffrance psychologique. 3. Être comparée constamment. La victime d'abus émotionnels fait tomber quelque chose ? Ce qu'elle est encore plus maladroite que son horrible mère. Elle a mis une jolie tenue pour sortir ? Cela lui va moins bien que sa superbe sœur. Elle a cuisiné toute la matinée pour faire un bon plat ? Il n'est pas aussi savoureux que celui que faisait l'inégalable ex du PN.
Quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle dise, la proie rappelle quelqu'un d'autre à son bourreau, mais en pire. C'est comme si son individualité n'était pas reconnue. Elle n'est qu'une pâle copie manquée de quelqu'un d'autre. Difficile de faire plus dévalorisant que d'être perçu comme une image dégradée d'une autre personne. Le point de référence absolu de la victime de violences psychologiques devient son bourreau. Lui seul a raison et constitue un exemple à suivre.
Il se met constamment en avant et détient la seule et unique vérité. Relégué au second plan, L'approi n'a plus aucune légitimité à contredire son harceleur, ni même à le remettre en question. 4. Se sentir incompris face à l'abus émotionnel. La confusion plane en permanence au-dessus de la tête de la victime d'abus moral. Elle ne sait pas ce qui lui arrive et se sent incomprise des autres. Ses tourments et ses émois ne sont jamais pris en compte, au point qu'elle doute de leur bien fondé.
Comme son interlocuteur ne fait jamais l'effort de se mettre à sa place, toutes ses tentatives d'explication sont rendues nulles et irrecevable. Au-delà de n'être pas comprise, elle n'est pas entendue, jusqu'au point de s'isoler dans sa peine et de s'auto-dévaloriser. Le manipulateur sentimental doit être le centre d'intérêt, il est le seul digne d'égard. Les tourments internes de sa victime sont malvenus et déclassés, au point qu'il ne mérite même pas que l'on s'y attarde.
La victime finit par tout refouler d'elle-même, créant une véritable bombe émotionnelle à retardement. Cette violence morale répétée pourra causer à terme des troubles alimentaires, du sommet, du comportement, ou toute autre manifestation symptomatique de l'état dépressif de la personne harcelée. 5. Être jugé futile. Toute manifestation d'envie ou d'ambition est immédiatement découragée.
Sous le prétexte de vouloir protéger sa proie d'un échec inéluctable par pure bonté, le pervers narcissique ou tout autre manipulateur psychologique tuera dans l'œuf le moindre élan de motivation. Briser la volonté et démolir les désirs d'indépendance entretient le lien de soumission. Ce qui anime la victime d'abus émotionnels, ses aspirations, ses goûts, ses habitudes, son vin est immédiatement tourné au ridicule.
À force, elle s'isole de toute vie sociale et professionnelle, n'ayant plus rien à partager d'excitant à son sujet et ne cherchant même plus l'inspiration ailleurs. Le vide intérieur qu'elle ressent l'enferme encore plus dans sa prison et la rend totalement dépendante de son géolier. 6. Se voir infantilisé Lorsque l'on se sent diminué, on finit par devenir incapable.
Si tous les choix, toutes les actions, tous les avis, toutes les paroles, toutes les interprétations sont des erreurs, la victime de violences morales se déresponsabilise. Elle remet ainsi les rênes de sa vie à son bourreau et ne se sent plus à même de s'assumer. Le lien de dépendance est du même ordre que celui d'un enfant envers ses parents. La victime est convaincue de son inaptitude à se gérer seule au quotidien.
Le PN a alors... tout le contrôle de sa vie et n'hésite pas à asseoir sa toute-puissance par des menaces ou des châtiments. Il ne manque pas une occasion de faire sentir à sa proie combien elle serait mal en pointe s'il ne lui faisait pas l'immense honneur de s'occuper d'elle. La réalité, c'est que c'est tout l'inverse. Toutes les victimes de pervers narcissiques sont bien plus capables de prendre leur vie en main qu'elles ne le pensent lorsqu'elles sont sous emprise.
L'abus émotionnel est nettement moins pris au sérieux que les violences physiques, y compris par les victimes elles-mêmes. Pourtant, les conséquences de maltraitance psychologique peuvent poursuivre les individus toute leur vie. La souffrance morale et la douleur physique siègent dans la même zone cérébrale et devraient être considérées avec la même importance.
D'ailleurs, guérir des tissus est bien plus souvent un processus, plus simple que de soigner une blessure psychique, qui nécessite quasiment systématiquement l'intervention d'un psy ou d'un thérapeute spécialiste de la manipulation affective. N'hésitez pas à vous faire accompagner par des thérapeutes spécialistes des questions de la perversité narcissique.
Rendez-vous sur www.pervers-narcissique.com et trouvez-y de nombreux conseils sur comment gérer la séparation, comment gérer l'après, la reconstruction et vous pourrez également rentrer en contact avec un membre de l'équipe. Ne restez pas seul ! Merci d'avoir écouté ce podcast. Rendez-vous très prochainement pour un nouvel épisode. N'hésitez pas à vous abonner pour ne rien manquer des prochaines publications. A très bientôt.