6 blocages émotionnels, comment les repérer et s'en libérer ? Vous êtes-vous déjà demandé mais pourquoi je fais ça ? Non pas dans le sens d'une réprimande, mais bien dans un désarroi manifeste, avec l'impression de ne pas vous comprendre vous-même. Sentez-vous une disproportion entre la réalité d'un fait qui vous touche et votre réaction affective envers celui-ci ?
Les comportements irrépressibles que votre entendement ne cautionne pourtant pas sont peut-être dues à des traumatismes passés, voire intergénérationnels. Il en résulte six types de blocages émotionnels qui, lorsqu'ils demeurent inconscients, peuvent influencer négativement plusieurs aspects de votre vie, comme vos relations avec autrui ou votre auto-estime. Apprenez à les repérer pour vous en libérer.
Cette réflexion est tirée d'un article du site internet www.pervers-narcissique.com dirigé par Pascal Coderre. psychanalyste et psychologue clinicien, co-auteur de l'ouvrage de référence La manipulation affective dans le couple, faire face à un pervers narcissique Depuis plus de 30 ans, Pascal Coudert et son équipe de thérapeutes spécialistes des questions autour de la manipulation sentimentale prennent en charge les victimes de PN francophones partout dans le monde grâce à la vidéoconsultation.
Rendez-vous sur pervers-narcissique.com pour accéder gratuitement à une multitude de ressources précieuses. Qu'est-ce qu'un blocage émotionnel ? Le blocage émotionnel est une notion qui n'a pas fait l'objet de théories scientifiques à proprement parler. En psychologie, on parlera plus concrètement de traumatisme et de sa fonction pathogène.
Mais la dynamique du blocage nous semble intéressante à évoquer ici pour aborder la répétition des schémas inconscients qui rendent certaines personnes plus vulnérables à la manipulation affective. Définition Les blocages de l'ordre de l'affect, selon les domaines qui traitent de développement personnel ou d'énergie, seraient dus à une mauvaise gestion d'un traumatisme, notamment dans le cas où les émois ont été réprimés.
En effet, la réponse émotionnelle générée face à l'événement traumatique peur, colère, culpabilité, tristesse serait en quelque sorte cristallisée dans le subconscient de la victime. En conséquence, le moindre élément évocateur de la situation de stress suffirait à faire remonter le sentiment vivace et perturbant qui lui a été associé dans le passé.
En découle une adaptation exagérée qui constitue une limitation, parfois très handicapante, par la mise en place d'un comportement d'évitement de la souffrance. Pour schématiser, on peut supposer qu'une attaque de chien sur un jeune enfant figera durablement chez lui une phobie des animaux qui l'amènera à fuir tout contact avec eux quitte à contrarier une éventuelle vocation à devenir vétérinaire.
Toutefois, les blocages émotionnels peuvent être bien plus compliqués que cela à déceler, surtout s'ils sont de l'ordre de l'inné. D'où viennent les blocages dus aux émotions ? En général, le blocage émotionnel est hérité du passé. Mais de quel passé parle-t-on ? Jusqu'où remonte-t-il ? Le plus souvent, Il s'instaure dans la petite enfance, tout comme la faille narcissique à l'origine de la perversion ou de la dépendance affective.
Il peut survenir à la suite d'un événement grave ou d'une accumulation d'abus plus subtiles. Toutefois, les découvertes récentes en épigénétique ont pu démontrer qu'un trauma pouvait laisser une empreinte sur l'ADN. Autrement dit, certains traumatismes sévères se transmettent de génération en génération.
Ce n'est pas de l'ésotérisme, c'est la science qui nous dévoile que certains des comportements qui nous paralysent aujourd'hui ne sont pas forcément issues de notre propre expérience, mais bien de celles de nos parents, voire d'autres ascendants plus anciens. Voilà qui permet enfin de déculpabiliser les victimes quant à leur hypothétique responsabilité.
Néanmoins, on comprend ici qu'il est plus que jamais nécessaire de prendre en charge ces blocages avec les techniques thérapeutiques adaptées, éventuellement à distance, afin de briser un cercle transgénérationnel qui pourrait bien nous survivre et continuer d'empoisonner nos descendants tant que personne ne s'attaque au problème. Quels sont les 6 blocages émotionnels types ?
Identifier ces paralysies de nos émois est la première étape indispensable à leur libération pour parvenir à un meilleur épanouissement personnel. Il en existe 6 types, et pour chacun, la prise de conscience doit s'accompagner d'actions permettant de contrer les schémas réflexes afin d'accéder à un mieux-être.
1. La peur de l'abandon ou du rejet En tant qu'animal social, pour reprendre la définition d'Aristote, l'homme porte en lui la nécessité absolue de vivre en collectivité et, par écho, de se faire aimer. Ainsi, la peur de l'abandon ou du rejet par ses pairs menace inconsciemment sa survie.
Chez certains individus, surtout s'ils ont vécu des épisodes de mauvaise adaptation sociale ou affective, harcèlement scolaire, parents absents ou émotionnellement indisponibles, etc., ce blocage peut les amener à étouffer leurs convictions, leurs valeurs et leurs aspirations profondes, afin de rentrer dans un moule qui les rendrait plus acceptables au sein de leur communauté. Cela équivaut à un déni de leur identité propre, source de dissonance cognitive, voire de clivage psychologique.
C'est ainsi que l'on peut par exemple saboter une mission professionnelle qui aurait permis d'obtenir une promotion, tout ceci pour ne pas exciter l'animosité des collègues. Dans la même dynamique, ne pas savoir dire non. au risque de se surcharger de tâches désagréables, illustrent bien cette tendance à vouloir plaire à tout prix. Pour en sortir, il faut s'interroger très sérieusement sur sa nature propre et ses ambitions.
Vous devez comprendre que l'affirmation de soi est le meilleur moyen de faire le tri dans votre entourage et de vous débarrasser d'éventuelles influences toxiques. À la fin d'un tel processus, qui peut être très long et sera d'autant plus efficace avec l'accompagnement d'un psy, vous saurez que les gens qui restent auprès de vous sont ceux qui contribueront. réellement à votre épanouissement. 2. La dévalorisation.
Ne pas avoir suffisamment confiance en soi est un blocage émotionnel qui peut toucher tout le monde et s'apprivoise avec l'expérience. Cependant, lorsque l'on s'est développé sans le regard aimant d'une figure parentale saine ou que l'on a vécu sous emprise psychologique, la dévalorisation quotidienne subie a pu venir détruire l'image de soi.
Si l'on est convaincu que l'on est nul ou pas assez bien, il se peut que nos comportements s'ajustent à cette fausse croyance pour, d'une certaine façon, la concrétiser. Ainsi, on ne fournira pas les efforts adéquats à la réussite, afin de renforcer la pensée limitante que l'on ne mérite pas mieux. Se rendre compte de cet auto-sabotage est déterminant pour ne plus gâcher son potentiel.
Si cela s'accompagne d'un travail de reconnaissance des victoires déjà obtenues, ainsi que d'un apprentissage progressif à la relève de défis, la libération n'en sera qu'accélérée. 3. L'aversion pour l'injustice. Si vous avez le sentiment d'avoir été un jour lésé par le système, il se peut que vous ayez développé une aversion à l'injustice si forte que vous entrez en conflit sous le moindre prétexte.
Ainsi, les débats d'opinion avec vous peuvent s'envenimer et révéler une agressivité qui ne vous ressemble habituellement pas. Veillez à ce que ce soit toujours la raison qui dicte votre argumentation et non l'emportement émotionnel. En plus de vous rendre antipathique et donc de prendre le risque de raviver une éventuelle peur de l'abandon, Cela constitue une véritable perte d'énergie qui ne va pas dans le sens de la construction. 4. La crainte de l'atteinte physique ou personnelle.
Si vous craignez régulièrement de vous faire agresser sans raison apparente ou que vous ne supportez pas les critiques au point de les prendre instantanément pour des attaques, c'est bien le signe d'un blocage émotionnel. Il fait écho à la dévalorisation et au manque de confiance en soi. Mais il indique surtout que vos rapports aux autres sont teintés de menaces.
Ce n'est pas une façon d'établir des relations sereines et durables, et si vous en souffrez, c'est certainement le cas également de vos proches, voire de vos propres enfants. En vous surprotégeant par anticipation, vous vous privez assurément d'échanges gratifiants.
Plutôt que de vous placer sur la défensive, prenez du recul un instant, respirez et laissez votre raisonnement logique plutôt qu'une vague pseudo-intuition, décidez si vous avez objectivement matière à vous méfier de telle personne ou de telle situation. 5. Le besoin de reconnaissance. En parallèle de la peur du rejet, le besoin de reconnaissance est un puissant moteur de la vie sociale. C'est également une sorte de régulateur permettant de calmer l'anxiété générée par la dévalorisation.
Le problème, c'est que si cette nécessité est exagérée, on peut facilement se retrouver tributaire du regard extérieur. C'est le chemin tout tracé vers la dépendance affective ou exister en tant qu'instrument de quelqu'un d'autre, quitte à ce que ce soit un pervers narcissique, devient préférable plutôt que de se suffire à soi-même en tant qu'être humain.
Sans aller jusqu'à cet extrême, ce besoin pourra dicter Ausha pour vous diriger dans le sens de ce que l'on attend de vous, plutôt que de ce que vous désirez vraiment. Dans ce cas de figure, un travail d'introspection est requis afin de déterminer l'objet réel de nos désirs pour parvenir à une meilleure cohésion psychique. 6. La culpabilité. Qui dit culpabilité dit châtiment.
Lorsque l'on se sent responsable, on s'oblige à répondre de ses actes, parfois de façon perpétuelle, et même si ceux-ci vous sont attribués à tort. Il arrive que cette culpabilité soit si envahissante qu'elle touche même la raison de votre existence. C'est un mal que portent souvent les enfants non désirés, ou arrivés après une précédente grossesse n'ayant pas abouti à une naissance. Certains sujets se demandent alors pourquoi ai-je eu droit à la vie ? alors que l'autre, non.
Lorsque l'on pense selon ce schéma, on s'empêche de vivre pleinement, comme si cela signifiait une mort symbolique visant à réparer le crime d'être venu au monde. Pour s'affranchir de ce poids, s'engager dans des actions caritatives est souvent un bon moyen de trouver un sens à sa présence sur Terre. Cela peut ainsi avoir une fonction cathartique, profitable à niveau individuel, mais aussi communautaire.
On croit que notre seule personnalité régit nos comportements, ce sont les expériences du passé qui ont laissé des traces dans notre fonctionnement. Il arrive que les blocages émotionnels soient tellement ancrés et faciles à masquer en tant que traits de caractère, que leur existence est totalement ignorée.
Si vous sentez qu'il y a un décalage entre ce que vous auriez aimé avoir comme réaction et ce qui s'est vraiment produit, il faut probablement vous interroger sur la cause réelle de votre attitude et la pertinence d'opérer un éventuel changement. C'est en sortant de ces habitudes machinales que l'on peut ouvrir de nouvelles voies d'accomplissement. N'hésitez pas à vous faire accompagner par des thérapeutes spécialistes des questions de la perversité narcissique.
Rendez-vous sur www.pervers-narcissique.com et trouvez-y de nombreux conseils sur... comment gérer la séparation, comment gérer l'après, la reconstruction. Et vous pourrez également rentrer en contact avec un membre de l'équipe. Ne restez pas seul. Merci d'avoir écouté ce podcast. Rendez-vous très prochainement pour un nouvel épisode. N'hésitez pas à vous abonner pour ne rien manquer des prochaines publications. À très bientôt.