L'énigme du vol MH370

Jusqu'à 15h, Jacques Pradel sur RTL, l'heure du crime. Et bonjour à toutes et à tous. Très heureux de vous retrouver pour une nouvelle édition de l'heure du crime. C'est une émission qui a été préparée par Perrine Chiquet avec Charlotte Méritant. Et c'est Marc Bisset qui est à la réalisation technique de cette heure du crime consacrée. au mystère du MH370, cet avion de Malaysia Airlines qui, il y aura deux ans jour pour jour demain, a subitement disparu des radars.

quelques temps après son décollage de Kuala Lumpur sa destination c'était Pékin où cet avion devait se poser très tôt le matin et puis on a appris justement dans les premières heures au tout petit matin que l'avion avait disparu, que les contrôleurs aériens avaient perdu le contact. Et sur RTL à 10h, Pierre Julien, notre spécialiste aéronautique, faisait le point sur... les toutes premières hypothèses qui commençaient à circuler.

Le 777 de la Malaysian Airlines avait à son compteur. Plus de 20 000 heures de vol sans problème. Il est disparu hier soir, à peine deux heures après son décollage de Kuala Lumpur, 19h40 de Paris. L'équipage n'est pas entré en contact avec les contrôleurs vietnamiens qui ont perdu la trace de la...

appareil à 300 kilomètres au large des côtes de la province de Camarou. Il n'a pas eu non plus le temps d'envoyer de messages de détresse et le bip des balises qui se déclenche en cas de crash n'a pas encore été capté. Des hélicoptères quadrillent la zone à la recherche de débris flottants.

car la direction de la compagnie malaisienne ne se fait guère d'illusions. Cette disparition si brutale rappelle évidemment la tragédie du vol Rio-Paris. Le 777 est pourtant l'un des avions les plus sûrs au monde. Des informations non confirmées parlent déjà d'une très rapide perte.

altitude de l'avion qui volait à près de 11 000 mètres. C'est déjà arrivé en 2005 sur un vol de la Malaisie suite à un très grave incident technique lié au calculateur de vol. Mais les pilotes avaient pu récupérer l'appareil à temps. On ne peut écarter aucune hypothèse. ou alors même rupture liée d'une pièce de fuselage touchée par la corrosion non détectée, c'est-à-dire ce qu'on appelle une décompression explosive et bien sûr la piste terroriste, une bombe à bord.

Ce qu'on pouvait dire vraiment quelques heures après l'annonce de la disparition de cet avion. Bonjour Pierre-Julien. Bonjour Jacques. Je vous ai demandé d'être là avec moi, auprès de moi. Vous êtes un peu mon juge de paix parce que vous êtes un spécialiste de l'aéronautique et vous suivez évidemment.

ce grand mystère, ce grand feuilleton mystérieux depuis deux ans puisqu'on l'a dit, demain 8 mars devrait d'ailleurs paraître le rapport annuel des autorités malaisiennes qui font le point qui doivent faire le point Et puis alors on a un privilège aujourd'hui, c'est que le lendemain, donc le 9, un livre parait...

Le vol MH370 n'a pas disparu. Ce livre est publié aux éditions Les Arènes et il est signé de Florence de Changy qui est également mon invitée. Bonjour. Bonjour Jacques. Merci donc d'avoir accepté notre invitation. parce qu'on va beaucoup, beaucoup parler de votre livre. Parce que là, on entendra au cours de l'émission d'autres documents, des archives de la rédaction d'RTL. Mais il faut dire, quand on parle de feuilletons, c'est qu'on est parti sur des rumeurs, on va les évoquer.

toutes plus fantaisistes les unes que les autres, pour certaines. Et puis là, quand même, avant l'été, un flaperon, le fameux flaperon, on a tous appris ce que voulait dire le mot flaperon à cette occasion. ce morceau d'une aile de l'avion, supposément, qu'on a retrouvé sur une plage à l'île de la Réunion. Et puis la semaine dernière, on reparle d'un morceau de cet avion. C'est peut-être un morceau du MH370 qu'on aurait retrouvé sur les côtes du Mozambique.

Alors, vous, je l'ai dit, vous êtes journaliste correspondante pour Le Monde et pour RFI dans cette zone Asie-Pacifique. Le 8 mars, vous êtes où ? Alors le 8 mars, je ne suis pas du tout à l'endroit où il faut être. Je suis en Italie et j'entends cette information. Et je me dis, ça, ça m'intéresse parce que j'ai habité en Malaisie. J'ai habité en Australie.

C'est un peu ma zone et l'histoire immédiatement semble abracadabrante. Donc j'avais très envie de suivre cette affaire. Et par chance, quelques jours plus tard, quand je suis rentrée à Hong Kong, le journal Le Monde se rend... rendant compte que l'histoire est plus bizarre qu'une simple paire d'avions, me demande d'aller sur place. Et donc là, j'enchaîne en me rendant à Kuala Lumpur une première fois au début de la disparition. Juste après que le Premier ministre Najib Razak...

et fait sa fameuse première et unique conférence de presse, où il parle d'un acte délibéré, où il commence à annoncer la version officielle. D'ailleurs, on entendra tout à l'heure ce document. On parle en général, Pierre Julien, du plus grand mystère.

de l'histoire aéronautique moderne. Un mystère total. Honnêtement, pour le moment, on n'a aucune information concrète. Plein d'hypothèses, bien sûr, avec certaines dont on parlera tout à l'heure, comme le suicide délibéré. Et c'est vrai qu'après ce qu'on vient de vivre ici en France avec Germanwings, on pense que ces versions qui au départ, on se disait oui c'est 4-5 cas dans le monde, et puis là on découvre que finalement il y en a peut-être un petit peu plus que celles auxquelles on croyait.

donc on l'a aussi, c'est une hypothèse, on le verra avec vous, effectivement, je pense que vous avez travaillé notamment sur la personnalité du pilote, du commandant de bord, et puis encore plus peut-être celui du copilote, parce que c'est lui qu'on entend, la seule voix qu'on entend réellement.

dans les échanges, les derniers, les tout derniers échanges radio. Celui qui dit « good night » malaisien. Voilà, et puis peut-être cet échange aussi avec un vol, un Japan Airlines ou un Malaisien qui n'est pas très loin non plus. Il semblerait que c'est pour ça que c'est peut-être un vol malaysia qui reconnaît la voix aussi du copilote. Donc là, un seul homme à bord, évidemment, on peut penser à cela. Mais de toute façon, où est-il ?

Alors c'est vrai que vous dites que l'avion n'a pas disparu. J'allais dire tout au moins pour certains écrans radar, il a totalement disparu. Et puis, alors où est-il ? où se trouve cet avion, enfin tout au moins les débris de cet avion, là c'est une autre histoire. Florence Dechanger, vous ne dites pas où il est.

Mais vous dites qu'il y a des gens qui savent quand même. Vous donnez une zone quand même. Oui, j'ai plutôt tendance à dire où il n'est sans doute pas. Et je crains, je crains franchement. qu'on le cherche au mauvais endroit. Et en fait, quand je dis qu'il n'a pas disparu, évidemment, je sais comme vous tous qu'il a disparu. Mais en fait, c'est une réponse à l'absurdité de la version officielle. C'est une façon de dire, je refuse qu'on nous dise qu'il a disparu.

Parce que de nos jours, Boeing... Voilà, comme comment, c'est ce que vous dites dans votre livre, comment 239 personnes, passagers et membres d'équipage, dont un bon nombre ont des téléphones portables, qu'ils ne mettent pas toujours sur... malgré les demandes de l'équipage comment se fait-il que d'abord que personne n'ait essayé de passer un coup de fil et comment n'a-t-on pas pu puisqu'on le fait dans des affaires de criminalité on le sait et nous puisqu'on en parle quasiment

tous les jours dans l'heure du crime, qu'on peut repérer des portables, y compris lorsqu'ils sont éteints. Donc c'est un mystère. Et vous vous dites que cette histoire, elle est truffée de mensonges, et que c'est une très vaste désinformation. Pas dire les choses aussi brutalement que ça, mais concrètement, je prends... C'est ce que j'ai retiré de la lecture de votre livre. Disons que j'ai commencé par éliminer...

La plupart des théories les plus séduisantes, celles qui ont eu le plus de succès auprès du grand public et de cette communauté que j'appelle les MHistes, qui sont ces passionnés à travers la planète, qui continuent de suivre... continue de proposer des hypothèses non-stop, encore maintenant. Une fois que j'ai eu démonté toutes ces versions un peu abracadabrantes, il reste des choses pas très claires, et puis je me suis attaquée à la version officielle.

Voilà, alors on ne va parler que de ça d'ailleurs. Merci encore de nous donner sur RTL la primeur de ce livre aujourd'hui. Je rappelle que le vol MH370 n'a pas disparu sous les signatures de Florence de Changy. Paré aux éditions Les Arènes, après-demain. Et nous revenons sur le mystère du MH370, à l'occasion de la publication après-demain du livre de Florence de Changy, qui est journaliste, correspondante pour Le Monde et RFI dans la zone Asie-Pacifique.

qui a vécu en Malaisie, il nous le disait tout à l'heure, et qui donne d'ailleurs dans son livre le contexte, on va dire, les relations particulières que peuvent entretenir les autorités malaisiennes avec la vérité et le mensonge. Ça, on y viendra. tout à l'heure.

Mais il faut dire que s'il y a un énorme cafouillage apparent dans tout ce qui est dit par les différentes autorités qui vont ensuite confier les recherches à l'Australie, enfin on va reparler de tout ça, il y a également... la naissance des premières rumeurs, parce que, comme vous le dites très bien dans votre livre, le mystère c'est le terreau de la rumeur. Or, une des premières rumeurs, on en parle dès le 11 mars, parce que des familles...

de certains passagers, auraient apporté un nouvel élément assez surprenant. Ces gens auraient dit que quand ils appellent le numéro de téléphone de leurs proches, ça sonne dans le vide. Écoutez ce qu'on disait. Pour éclairer les auditeurs d'RTL, Sébastien Ritchie, un des correspondants d'RTL à Pékin.

19 familles ont réussi à avoir une tonalité en appelant le portable de leurs proches, mais sans réponse au bout du fil. Le test d'ailleurs a même été réalisé en direct à la télé chinoise. Alors s'agit-il d'un bug de l'opérateur téléphonique ou d'un nouvel élément ?

pourrait peut-être permettre d'en savoir plus sur la disparition de cet avion en localisant par exemple la position GPS des téléphones. Toujours est-il que les numéros ont été transmis aux enquêteurs pour tenter d'éclaircir ce mystère. D'autant qu'avant le décollage, il est demandé Non.

Qu'est-ce que vous pensez de ça, d'après vous, Florence, de changer ? Puis on demandera son avis à Pierre-Gémin, bien sûr. Je ne suis pas allée très loin sur cette piste-là, parce que d'abord, on a eu des informations divergentes des familles, et puis parce que c'est... d'avoir une véritable explication en fonction des services télécom est ce que ça veut dire quelque chose ou pas donc c'est pas une c'est pas une piste que j'ai que j'explorais

Il faut dire que vous n'avez pas écrit ce livre dans votre chambre. Vous avez vraiment fait une enquête. Vous êtes allé au Maldives, on en parlera, pour résoudre un mystère dans le mystère. Des gens disaient qu'ils avaient vu passer... un gros avion très bas, etc. On peut le dire tout de suite. D'ailleurs, vous, vous l'avez identifié, cet avion. Ce n'était pas le MH370. J'ai fini par l'identifier parce qu'effectivement, il y avait deux grands...

journaux qui étaient allés sur place et qui continuaient d'accréditer cette idée. Et je me disais, mais c'est pas possible. Si c'est MH370 qu'on a vu ce jour-là, à cette heure-là, il faut arrêter de le chercher à 5000 kilomètres de là. Or, les reportages que j'avais vus n'étaient pas... entièrement convaincant et donc le monde a accepté que j'aille faire mon espèce de contre enquête et une fois que j'ai été convaincu et ça c'était assez facile

de comprendre que ce n'était pas MH370, parce que ce n'était ni l'heure, ni la direction. Oui, et puis en plus, les témoins vous décrivent des marques qu'ils avaient vues sur l'appareil, et notamment la couleur. Oui, qui ne correspondait pas très bien. Mais cela dit, oui.

le monde vous dit que de toute façon un témoignage visuel ça vaut vraiment pas grand chose. Cela dit, ce qui était sûr, c'est qu'ils avaient vu quelque chose et que ce n'était pas un goéland géant ou un hydravion. Donc une fois que j'étais convaincue que ce n'était pas MH311, je me suis dit qu'il fallait finir l'enquête.

en identifiant ce qu'ils avaient quand même vu. Et par chance, effectivement, quelqu'un, un instituteur du village en question m'a dit « Ah non, mais moi, je me suis tout de suite dit que c'était le pilote qui avait raté son atterrissage sur l'atoll d'à côté. » Je me suis dit « Ah bon ? »

Il y a une ligne régionale avec des avions qui se posent régulièrement à quelques kilomètres. J'ai finalement obtenu les horaires de l'avion. C'était quand même presque un an après, donc ce n'était pas forcément évident. acceptaient de jouer le jeu, de me donner la vérité, etc. Ils l'ont fait. Et ensuite, est-ce que c'est plausible de dire qu'un avion peut se tromper ? Finalement, un ancien pilote d'Air France m'a dit que c'était possible. Ça arrive.

Alors, on reprend dans tout ce qui s'est passé. Il y a tellement une masse d'informations, Pierre-Julien. Vous allez nous rendre ça simple. Moi, je vais partir simplement. Le trispondeur. qui tout à coup est coupé. Alors, transpondeur, c'est simple. Ça, c'est avéré. On va partir des éléments avérés. Le transpondeur, c'est ce qui permet au contrôleur aérien de savoir la signature de l'avion. On l'identifie. C'est-à-dire à la fois, on a son image.

qui apparaît sur l'écran radar, et on connaît son câble, son altitude, sa vitesse, on sait qu'il existe. Et là, tout à coup, effectivement, il disparaît. C'est pour ça. D'ailleurs, quand on dit qu'il a disparu, c'est vraiment ça.

disparaît des écrans radars. Ensuite, après, il y a un système qui s'appelle le système ACAR, c'est les messages automatiques qui sont envoyés. Alors, c'est en fonction d'un contrat en réalité de location, en gros, 10 minutes pour Air France, par exemple, dans le cadre du vol à F447.

et toutes les 10 minutes, il y avait un message signal pour dire que tout va bien, que ça fonctionne, etc. Pour la Malaisie, c'est des contrats d'une demi-heure à peu près, je crois, si mes souvenirs sont bons. Donc évidemment, c'est un petit peu plus...

longs et là aussi ce système est coupé alors au départ on nous dit c'est très difficile à couper en réalité c'est pas si compliqué comme le transpondeur en réalité il suffit d'apprendre alors il faut aussi faire la démarche d'apprendre ça le transpondeur tous les pilotes le savent. Le coupé et la carte, il faut déjà faire une démarche un petit peu plus... Il faut être un professionnel de l'aviation. Et puis s'y intéresser. Je vais dire plus s'y intéresser. C'est déjà...

Plus difficile. Et puis ensuite, il va y avoir ce changement de cap. On se rend compte qu'effectivement, l'avion part à droite, repart à gauche. Alors ça, pour vous, c'est avéré... C'est un point très important par rapport au livre de... Pour moi, c'est un acte qui est repéré et qui est un acte volontaire. Donc on a eu la preuve. Il y a toujours quelqu'un qui pilote cet avion et cet avion va prendre une destination qui est...

Alors, grand sud ou grand nord. Grand sud ou grand nord, où là, il va y avoir encore. Et là, vous avez parfaitement, dans votre livre, expliqué, avec Imarsat. qui va donner une nouvelle piste. On va en parler tout à l'heure parce que c'est assez compliqué. Je voudrais qu'on y passe un certain temps. C'est des fameux ping. Qu'est-ce que c'est qu'un ping ? Vous allez savoir ça tout à l'heure. Mais je vais jouer quand même la vocation.

cas du diable, Pierre-Julien. Parce que, évidemment, le transpondeur, c'est quelqu'un qui peut l'avoir coupé. L'autre élément, c'est message automatique coupé. Il y a une autre solution. C'est que l'avion est tombé, a explosé, et qu'à ce moment-là, il n'y a pas eu besoin de quelqu'un pour tourner le bouton, mais parce que l'avion a explosé en vol dans la zone où il a disparu. C'est le nœud du livre de Florence Dechangy.

Dans un instant, si vous avez des questions d'ailleurs, des réactions, voire des témoignages sur cette affaire, vous pouvez nous appeler au 3210, le standard téléphonique d'RTL, ou alors par courriel si vous préférez l'internet sur rtl.fr. Jusqu'à 15h, Jacques Pradel sur RTL L'heure du crime Le vol MH370 n'a pas disparu. C'est le titre du livre de Florence Dechangy, qui est mon invité. Livre qui paraît après-demain, 9 mars, aux éditions Les Arènes. Pierre Julien, notre spécialiste aéronome.

est également avec avec nous pour nous éclairer pour nous faire part de ses propres réflexions aussi éventuellement et on est en train de refaire un petit peu le fil on va pas refaire le fil de deux ans de deux feuilles aéronautique mais ça a été quand même ponctué par un certain nombre d'éléments qu'il n'est pas inutile de rappeler. le 24 mars 2014, c'est-à-dire 16 jours après la disparition de l'avion.

Eh bien, le Premier ministre malaisien annonce officiellement dans une conférence de presse que le vol MH370 s'est bien abîmé en mer. Écoutez un extrait de cette conférence diffusée ce jour-là dans RTL Soir. Des représentants du bureau britannique d'enquête des accidents aériens m'ont informé que la dernière position relevée pour le vol de la Malaysia Airlines était au milieu de l'océan Indien.

Grande tristesse et regret que je dois vous informer du crash du vol MH370 dans le sud de l'océan Indien. Voilà, donc, c'est vraiment un élément très important, Florence, de changer, parce qu'on se posait encore la question, est-ce que les gens sont vivants, la preuve, les téléphones dont on a parlé, les témoignages des gens au Maldive, est-ce que la...

l'avion ne se serait pas posé sur la base secrète militaire américaine de Diego Garcia, etc. Là, finalement, c'est circulé, il n'y a plus rien à voir. Voilà, c'est un peu le début de la fin et c'est l'officialisation. de ce qu'on va nous proposer. comme version officielle. C'est-à-dire que l'avion se serait écrasé au beau milieu de l'océan Indien. Et les familles sont simplement priées de considérer que leurs proches sont... ensevelie par des milliers de mètres de fond, sans que rien.

Rien, à part effectivement ces petits signaux ping d'Inmarsat, nous disent que c'est par là que ça se passe. Alors, le spécialiste, c'est quoi un ping, Pierre-Julien ? Alors, il y a deux pings, il y a plusieurs pings, il y a les pings des balises, qui sont sur les boîtes noires, qui sont...

Accroché aux boîtes noires, orange, bien sûr, comme tout le monde le sait maintenant, dans l'enregistreur de vol, dans l'enregistreur des conversations et celui des paramètres de vol. Alors là, on ne parle pas de celles-là, en réalité, parce que celles-là, évidemment, elles sont peut-être effectivement à 3940.

mille mètres de fond. Là, c'est en fait d'un ping, c'est en fait une question envoyée à l'avion. Est-ce que vous êtes toujours là ? Et c'est traité par des satellites à 36 000 kilomètres d'altitude. Là, ça revient. en réalité êtes vous là et n'êtes vous pas là êtes vous là n'êtes vous pas là ça fait tac ça fait pas ping ça fait tac ouais et puis on va coller que l'avion et qu'elle a partir de là ou pas ça qu'on peut savoir qu'il est là c'est tout au moins s'il n'est pas sous l'eau

Oui, d'accord. C'est en fait ce qu'on a découvert grâce à Inmarsat, puisqu'on savait qu'Akars était éteint. Donc logiquement... L'avion n'émettait plus ses bulletins. Et, par Akars, Inmarsat sort du bois à ce moment-là et dit, mais en fait, figurez-vous que... On a quelque chose dont vous n'avez jamais entendu parler. On a tout à fait découvert que ça existait. On a un moyen de savoir... En fait, ils nous ont dit qu'au bout d'une heure, quand l'avion n'aimait plus...

Parce que logiquement, au bout d'une demi-heure, s'il doit envoyer toutes les biens, on devrait s'inquiéter. Bon, il y a un système automatique qui fait que si au bout d'une heure, l'avion n'émet plus, eux, ils envoient ce qu'ils appellent un handshake, un coucou, si vous voulez, un toc-toc plutôt, qui va chercher l'avion et qui lui dit...

êtes-vous là ? C'est une réponse passive qui dit simplement je suis là. Et c'est à partir de ça qu'ils ont extrapolé En fonction d'une part du temps de réponse, parce que le temps vous donne une distance, et ensuite en fonction de la fréquence, quelques temps plus tard, c'est comme ça qu'on est arrivé au 24 mars, parce que la fréquence a permis d'éliminer la course nord.

qu'on a privilégié le fait que l'avion soit partie au sud. C'est quand même hyper compliqué. Personne quasiment n'est capable de vérifier ses calculs. Et en plus, de toute façon, Ile-Marsat n'a pas mis à la disposition du public ou des scientifiques l'ensemble... des données. Et on n'a pas pu faire non plus de triangulation exacte. C'est-à-dire, on vous dit, c'est soit dans le nord, soit dans le sud. Et là, c'est des milliers de kilomètres qui vont du Kamchatka jusqu'au large de l'Australie.

Mais le résultat, c'est de laisser penser que bien que l'avion ait été un son transpondeur, que le système de message automatique soit arrêté, et que le... radio n'a plus jamais été utilisée, que l'avion continue à voler. Ça, c'est la preuve, effectivement, qu'il est allé jusqu'au bout de ses réserves de carburant. C'est-à-dire, sept heures après, pratiquement, le fait qu'il ait disparu des écrans radars.

on va faire une pause très rapidement et on va en venir aux hypothèses qui ont été émises parce qu'on se dit mais qu'est-ce qui aurait pu se passer à bord pour que l'avion finalement continue à voler peut-être sous pilote automatique mais sans que personne Personne, physiquement, ne puisse répondre. Il y a eu quand même un certain nombre d'hypothèses qui ont été émises, pour lesquelles on peut avoir de la considération. Ce que nous allons faire dans un instant.

Jusqu'à 15h, Jacques Pradel sur RTL. L'heure du crime. Les invités de l'heure du crime, Florence de Changy, qui publie donc le vol MH370, n'a pas disparu après-demain, qui nous donne la primeur de ce livre Choc sur RTL. cet après-midi, Pierre Julien, notre spécialiste aéronautique. Et on parle de la disparition du MH370 avec les fameux MHistes dont vous parlez, parce que ce sont les passionnés de l'histoire. J'ai dû inventer un nom.

Oui, ça marche pas mal. C'est les malades du MH370 qui cherchent, qui enquêtent. Certains d'ailleurs ont de l'argent et font des... Il y a des globes trotteurs, apparemment, quand même. Et puis alors, il y a ces hypothèses. On était en train de parler. il y a un instant, Pierre Julien, qu'est-ce qui peut se passer à bord d'un avion sous pilote automatique qui fasse que personne ne répond plus ?

Ce n'est pas sûr qu'il soit totalement sous pilote automatique. Il peut très bien y avoir toujours un pilote, le commandant de bord ou le copilote, qui décide de lui-même peut-être de dépressuriser l'avion. Ça, c'est possible aussi. Vous savez, il y a une réserve d'oxygène dans les marques.

qu'ont les pilotes de deux heures. Derrière, vous, passagers, ça dure 12 minutes, 13 minutes. Pourquoi pas ? C'est-à-dire que, excusez-moi, si on dépressurise, parce que le monde n'est pas familier avec ces choses-là, ça veut dire qu'on n'a plus d'oxygène. C'est l'hypoxie, en fait. C'est ça, vous allez vous endormir.

Tout simplement, vous allez perdre conscience. Si le pilote devant a toujours lui son masque, il va garder l'avion. Et comme ça, il va pouvoir le piloter. C'est à l'envers de ce qui s'était passé sur un avion grec. En réalité, l'équipage... lui a perdu, parce qu'il y a eu un problème de dépressurisation, mais à l'avant, dans le système, pour alimenter en oxygène les deux pilotes, qui eux sont tombés dans le coltar, si nous soyons vulgaires, alors que...

les passagers se sont rendus compte qu'il se passait quelque chose, puisqu'ils ont vu tomber leur masque et l'avion a... continuer sa route, plus personne ne pouvait ouvrir la porte, parce que, encore une fois, on va revenir avec ces problèmes de porte qui sont verrouillés, et l'avion est allé percuter de plein fouet, et donc, pourquoi pas, évidemment.

pourquoi pas cette version-là aussi. Alors, il y a ça, mais il y a également, on a parlé du suicide du pilote ou pas du suicide du pilote, le détournement d'avions. tel qu'on le connaît, ce qu'on vient de dire là. On peut s'interroger aussi, et vous l'avez fait, Florence de Changy, sur le contenu de...

la cargaison de cet avion. Et là, on peut se poser des questions. Absolument. De toute façon, à ce jour, deux ans plus tard, il reste beaucoup de questions à se poser sur la liste des passagers qui n'est toujours pas... officiel, c'est ahurissant. Si vous allez aujourd'hui sur le site officiel de mh370.gov.my, vous regardez la liste des passagers ?

Vous allez encore trouver le nom de l'Italien et de l'Autrichien, qui en fait étaient les passagers iraniens, qui avaient utilisé des passeports volés. C'est vous dire, on est deux ans plus tard... Qui n'étaient pas montés dans l'avion. Ils ne sont même pas montés dans l'avion, ils ne sont d'ailleurs pas morts.

Et en plus, ils ont été blanchis, on peut le dire aussi, n'ayant aucun lien avec une organisation terroriste. Pour quelque chose d'aussi élémentaire que la liste des passagers, même ça, on n'y est pas. à quoi voilà alors dans la soute la soute c'est deux documents qui sont hallucinants à examiner ils sont présentés par et sur le site officiel vous les prenez les uns après les autres c'est un grand bazar

En bas, dans l'avion, il y a des compartiments. Il y en a quatre, sur une douzaine, qui sont pleins de mangoustans. Alors, mangoustan, c'est des fruits exotiques, délicieux d'ailleurs, c'est mon fruit préféré. Il y en avait quelques tonnes. Il y en avait 4 tonnes et demie. 4 tonnes et demie, d'accord. Ce qui correspond à un volume phénoménal. Ce n'est pas une arme de destruction massive, le mangoustan. Non, mais ce n'est pas non plus...

un fruit de saison. C'est un petit problème. C'est un peu comme si dans un vol Paris-Moscou, on avait des cerises au mois de décembre. Des cerises locales. Si ce n'est qu'en plus le mangoustan, ce n'est pas comme d'autres choses. Ça ne pousse pas partout. Ça ne pousse que là-bas.

Bref, ces mangoustans, ils ne tiennent absolument pas la route. D'abord, la Malaisie n'exporte pas de mangoustans vers la Chine, jamais. La région d'où ils sont censés parvenir n'en produit pas. Donc là, on est dans une hypothèse que j'appellerais moi le crabe aux pinces d'or.

pour les tintinophiles, c'est-à-dire qu'on aurait profité de la cargaison de mangoustans pour distribuer quelque chose à l'intérieur. Or, ça ne peut pas être des mangoustans. Mais là où ça devient encore plus compliqué, c'est qu'on se rend compte que sur les...

20 ou 30 vols qui suivent et qui font de nouveau Kuala Lumpur, il y a encore des soi-disant mangoustans. Donc s'il y a un trafic de quoi que ce soit, c'est peut-être de l'ivoire africain ou autre chose, en tout cas, ce n'est pas des mangoustans. exploser. Oui tout à fait mais visiblement c'est pas forcément la cause puisque de toute façon la même cause n'aurait pas...

eu les mêmes effets pendant les 30 vols suivants. J'ai regardé aussi autre chose, parce qu'il y avait aussi énormément de cargaison électronique, ce qui est logique, parce que la Malaisie produit beaucoup de produits électroniques. Et il y a une énorme cargaison, l'eau, qui fait également 4 tonnes et quelques dans lesquelles il ya 220 kg de batteries au lithium et tout le reste est extrêmement vague

C'est-à-dire que pour comparer, je compare un colis de 6 kilos pour lequel on a à peu près 10 ou 20 documents, on sait exactement qu'il y a tant de petites puces qui coûtent 40 centimes de dollars, etc. Et pour les 2 tonnes et demie, on n'a quasiment rien. C'est inadmissible. Et ça, Pierre-Julien, les batteries au lithium... Oui, batteries au lithium-ion, notamment. Ça peut s'enflammer spontanément. Et même exploser. D'où il y a les réglementations toutes nouvelles qui viennent de sortir.

Pour dire, attention, on les tolère en bagage, puisque vous en avez dans vos ordinateurs. Il est arrivé que certains ordinateurs, d'ailleurs, commencent à brûler, et à la grande crainte des équipages. puisque le feu à bord, c'est terrible pour un avion. C'est une des causes principales de peur et de danger pour un appareil.

L'OACI, c'est-à-dire l'Organisation Aéronautique Internationale, recommande pratiquement même de ne plus mettre de batterie lithium-ion dans les soutes des avions, mais en fait les faire transporter par bateau.

C'est ce qui se fait actuellement. Et on peut penser que tous les transports de batterie Lyon vont maintenant passer par bateau. Et si ça prend feu, il faut les éteindre avec de l'eau. Je dis ça parce que c'est plus facile d'avoir de l'eau quand on est sur un bateau que quand on est dans un...

On se met dans un question spécial. On fait transformer un micro-ondes en frigo ou en congélateur. Puisqu'on est à ce chapitre-là, je vous donnais tout à l'heure le 3210, il y a un certain nombre d'auditeurs qui nous appellent.

et c'est un point que vous avez éclairci, Florence Dechangy, n'y aurait-il pas, disent ses auditeurs, un rapport avec certains passagers ? dont un fameux groupe d'ingénieurs qui travaillaient sur un programme informatique ultra-secret, voire une arme révolutionnaire. Alors, la société, elle existe. Je l'ai noté ici, c'est Friskale.

Une multinationale américaine qui produit des puces électroniques. Y compris pour la défense. Voilà, vocation civile et militaire. Alors, je voulais juste citer cette possibilité-là. Un peu de suspense. quelques points de suspension. On va se retrouver tout de suite dans quelques instants pour vous expliquer que cette piste n'était pas une bonne piste.

Et nous retrouvons tout de suite Florence Dechangy et Pierre Julien. On parle toujours du vol MH370. Alors cette société frisquelle dont nous parlent des auditeurs, Florence Dechangy, c'est vrai, tout ce qui a été dit. vrai. Ils font ce matériel quand même...

Oui, c'est une société très spéciale, disons. Alors pareil, grâce à cette histoire, on les a découvertes. C'est un peu un Thalès à la puissance... Oui, c'est un multinational important. Avec énormément de pouvoir et au top de l'industrie pour tout ce qui est... c'est vrai ce qui est vrai c'est que on a 20 personnes de cette entreprise qui est dans l'avion

Ils vont à Pékin, donc. Ils vont à Pékin. Il y a des Chinois et des Malaisiens, en fait. Ce qui est vrai aussi, c'est que un brevet a été déposé deux jours après la disparition de l'avion. Et ça, le brevet, vous pouvez le consulter. Au profit de la société Friskel. Voilà, au profit de la société Friskel. Donc, le scénario extraordinaire qui est sorti... À la James Bond, vous êtes entendu. Oui, moi, c'est celui que j'appelle le scénario James Bond.

l'idée que ce brevet est tellement exceptionnel, peut-être que c'est par exemple l'invisibilité des objets, quelque chose comme ça, tellement stratégique que ça mériterait que les Etats-Unis en gros gardent la main là-dessus.

Or, si on avait, comme on nous a dit, qu'il y avait, enfin nous, on, c'est plutôt, là c'est la théorie justement, internet disons, qu'il y avait 4 des 5. futur propriétaire copropriétaire qui était dans l'avion comment vous comment vous débarrasser de quatre personnes en même temps c'est compliqué une ça peut arriver de bon etc et donc on sacrifie 235 autres personnes pour que ce brevet exceptionnel, retombe dans l'escarcelle.

des Etats-Unis. Alors c'était merveilleux, c'était une très très belle histoire, sauf qu'elle ne tient pas du tout la route. Oui, vous avez vérifié ça. Voilà, j'ai regardé déjà ce que c'était que ce fameux brevet. De toute façon, il appartenait à Friskel, quoi qu'il arrive. Déjà, n'importe quel brevet appartient à la société, et puis en plus, le contenu de ce brevet...

brevet n'était pas très important. Alors, il faut aller très vite. Je renvoie évidemment tout le monde à votre livre parce que votre livre est vraiment très complet. C'est une enquête incroyable que vous avez faite. Pierre-Julien, on rappelle en deux mots qu'on a trouvé là, la semaine dernière.

encore un élément qui pourrait appartenir au MH370 sur les côtes de Mozambique, et que l'été dernier, on avait trouvé, au début du mois d'août, je crois, sur l'île de la Réunion, le fameux Flappron. qui est en fait une partie mobile qui est sur l'aile, qui sert à la fois pour éviter les axes de roulis, et puis en même temps, qui permet au moment du décollage et de l'atterrissage, ça sert de voler. Et alors, on a retrouvé cette partie qui...

Il fait en gros 2 mètres de long. Et les autorités malaysiennes ont dit qu'avec certitude, on pouvait dire que... Assez vite, elles ont dit que c'était celui-là. Nous, on attendait les déclarations du procureur. qui était un petit peu plus timide, et puis, quelques jours après, les experts, le juge d'instruction, les experts sont partis à CELI, parce qu'en fait, cette partie mobile a été construite par un sous-traitant, qui est une... société aéronautique espagnole à sévir

Et les experts vous le disent, à 100%, il s'agit bien du flaperon d'un 777. Parce qu'ils ont retrouvé des numéros, plusieurs numéros. Il n'y a pas la plaque, effectivement. de séries, mais il y a des numéros à l'intérieur. Je crois qu'on n'est pas tout à fait d'accord. Je ne suis pas d'accord du tout parce qu'elle dit peut-être qu'un numéro sur combien ? Sur 12 ? En fait, il y a... On a trouvé 12 autres numéros. On a dit à 100%, à 100%, c'est bien le flabon du MH300.

Vous vous mettez ça en doute, comme vous mettez en doute l'élément qu'on a retrouvé la semaine dernière, comme appartenant... Oui, pour des raisons différentes, en fait. Mais le flaperon, il a un défaut majeur, inexplicable. Enfin, peut-être que Pierre-Julien a une explication, mais il a perdu... Sa plaque d'immatriculation. C'est une plaque qui est riftée comme sur un châssis.

qui dans certains cas peut être collée, mais c'est une plaque qui est censée résister à une pression, une altitude, des froids, etc. Il n'y a rien de plausible qui explique que ce flapperon est perdu, sous prétexte qu'il a flotté pendant 16 mois. qui là...

Comment cette plaque s'est-elle décrochée ? C'est inexplicable. Premier gros défaut. Second gros défaut, les travaux de maintenance que la Malaisie avait affirmé avoir fait sur ce flaperon du MH370, enfin de l'avion qui faisait... le vol et ma chanson en arrondisse, ne correspond pas ?

à ce qui a été observé. On a dû passer à l'étape suivante en disant, bon, alors oui, c'est vrai que ce n'est pas idéal, on n'a pas les moyens à première vue de dire que c'est bien ça. On va regarder les composants. Les composants, ils en ont identifié 12 en envoyant un petit... endoscope et en envoyant tout ça effectivement à casa à sévi sur ces douze numéros J'avoue que j'ai vu ces documents. On a les photos de ces petits composants. Dans certains cas, ils sont appelés...

non-recordable ou bien non-lisible. Parfois, c'est non-lisible et non-enregistré. Sur les 12, il n'y en a que un qui est... et lisible et enregistré. Et ça c'est le bon puisqu'il vous dit que ça appartient aux images. Il y a le tampon. Vous l'avez vu aussi ce document. Il n'y a pas vraiment de tampon et ce numéro est écrit à la main. Oui, c'est écrit à la main. Effectivement, c'est pour ça.

on se dit non c'est pas possible ils n'ont pas prévu parce que la pièce a été fabriquée il y a une quinzaine d'années à peu près donc on se dit non la thèse du complot c'est pas possible je suis en train de souffrir parce qu'il nous reste une minute et demie d'émission et maintenant je suis obligé de vous demander l'émission s'appelle l'heure du crime

S'il vous plaît, Florence de Changer, à qui profiterait le crime ? Et pourquoi des États qui connaîtraient la solution du mystère ne permettraient pas que ça se sache ? J'ai combien de temps pour réfléchir ? Vous ne pouvez pas réfléchir, mais vous l'avez écrit. Je renvoie tout le monde à votre livre. Je vous dis ce que j'ai compris. Ce que j'ai essayé de faire dans le livre, c'est de faire l'inverse de la version officielle.

offre une solution elle ne donne pas d'indice moi j'ai essayé de rassembler autant d'indices que possible et à la limite de laisser au lecteur de trouver sa solution. On peut vous dire que ça fonctionne. C'est vrai ? Oui, j'ai ma solution. Tant mieux. Moi, ce que j'ai voulu dire, c'est qu'en fait, il faut arrêter de dire que cette histoire est incroyable, ou vraiment incroyable. Ce n'est pas qu'elle est incroyable, c'est qu'elle n'est pas crédible.

C'est ça le propos de mon livre. Vous dites qu'il y a autre chose, il y a une raison en tout cas pour laquelle la disparition de cet avion doit demeurer un mystère et des tas de gens qui doivent allumer une bougie tous les matins pour qu'on ne trouve pas des éléments qui ne seraient pas ceux qu'ils ont décidé de... Mais j'ai quand même bon espoir que la vérité surgisse.

La vérité, donc, n'est pas ailleurs dans ce dossier-là. Elle est certainement dans le dossier. Merci beaucoup. Merci infiniment. Merci à vous. Merci Pierre-Julien. Et je rappelle le titre de ce livre qui paraît dans deux jours. Le vol MH360. n'a pas disparu aux éditions Les Arènes. L'émission est terminée, on va se retrouver dans un tout petit instant.