Il n'y a pas longtemps, je me promenais sur le boulevard Saint-Germain. Par hasard, j'ai découvert un livre qui m'a intrigué. Le parti pris des choses... de Francis Ponge. Dans ce recueil, l'auteur décrit des objets simples, un cajot, un pain, une bougie, et leur redonne vie. par les mots. Son style m'a beaucoup plu et j'ai voulu faire la même chose pour mon vélo. Je ne compte plus les heures passer dessus. Depuis que j'ai 13 ans,
Je fais tout à vélo. Au début, c'était un trajet de 10 minutes pour aller à l'école. Puis, en prépa, ça s'est allongé. à une demi-heure à l'aller et autant au retour. Qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il fasse une chaleur étouffante ou un froid glacial, Je ne me suis jamais fait prier pour enfourcher mon fidèle destrier. J'aime filer à toute allure, slalomer entre les voitures. C'est un peu risqué.
Mais je me sens vivre. Et puis, Paris est une ville parfaite pour ça. Grâce à mes balades, je connais Paris comme ma poche. Tous les arrondissements. toutes les ruelles, tous les ponts. Mon vélo ne m'a jamais laissé tomber. Bref, en pensant à la poésie de Francis Ponge, à ce regard neuf, Mon vélo se tient droit, comme... Un ami patient, prêt à partir avec moi dans les rues de Paris. Son cadre est léger, ses roues sont rondes et fines.
Quand je pédale, j'entends la douce musique de la chaîne. Il m'accompagne sous la pluie, sous le soleil ou le vent. Je me sens libre comme si je volais Au-dessus du bitume. Parfois, il a des petits problèmes. Une crevaison. Un frein qui grince. Mais il ne m'abandonne jamais. Je me sens plus proche de Paris. Comme si nous étions amis de longue date. Mon vélo est mon fidèle compagnon. Il me donne de l'énergie, du courage et des sourires. Je l'aime.
Simplement. En tout cas, si un jour vous allez à Paris, je vous encourage à essayer le vélo. C'est une façon formidable de découvrir la ville autrement. Bien sûr, il faut rester prudent mais je vous promets que cette expérience vous marquera.