Bonjour, je suis Clémentine Gallet, vous êtes ici chez Bliss Stories et je vous accueille dans notre collection capsule qui s'enflamme pour une autre facette de nos vies de femmes. parce que nous ne sommes pas que des mères vous vous apprêtez à écouter Hot Stories le podcast qui vient glisser au creux de vos oreilles des récits de sexualité sans filtre Vous entendrez ici des femmes comme vous et moi qui vous transmettront leur chemin vers une sexualité libre et décomplexée.
Elles vous confieront en toute indiscrétion le jour où leur vie sexuelle a embrassé un changement inédit, parfois même interdit, pour mieux laisser leur corps s'embraser. À travers ces histoires croustillantes qui se racontent habituellement en chuchotant. Vous vous sentirez, je l'espère, déculpabilisé, peut-être émoustillé, pourquoi pas inspiré, et je l'espère complètement libéré de ce qui vous empêcherait de réaliser vos désirs les moins assumés.
Alors bienvenue dans cette série d'épisodes chaud bouillants, installez-vous confortablement et surtout prenez le temps de savourer ce voyage en terre trop souvent méconnue. sexualité décomplexée, bienvenue chez Hot Stories. Je m'appelle Maude, j'ai 37 ans, j'habite à Bordeaux. Ma famille est composée de mon fils et de mon amoureux. Et je vais vous raconter le jour où mon mari m'a demandé en mariage et où j'ai pété un câble et fait un plan à trois avec un homme et une femme.
Pour comprendre cette histoire, il faut remonter à 2005, le jour où j'ai rencontré celui qui allait devenir mon mari. J'ai 19 ans à ce moment-là et je rentre d'une période de voyage. Je suis partie vivre en Irlande quelques mois. Je profite de la vie. Je ne suis vraiment pas dans une période où j'ai envie de me poser. Mais voilà, je suis un peu fleur bleue.
si je dois croiser l'homme de ma vie, je suis tout à fait prête à l'accueillir. Et mes copines me disent, on va fêter ton retour. Et moi, j'avais prévu de repartir en plus, donc en mode, je suis là pour quelque temps, je vais en profiter. Donc on sort dans Bordeaux jusqu'au bout de la nuit, et puis on débarque dans un bar de nuit très sympa, et je danse avec un mec, mais sans qu'il ne se passe rien, mais en mode sympa et tout, puis je le trouve très mignon, il est grand.
costaud, brun enfin voilà, charmant beau mec donc je me dis tiens celui-là pourquoi pas le ramener à la fin de la soirée mais vraiment pas en mode Il va se passer quelque chose de sérieux. Quatre heures du matin, la lumière se rallume et je me dis, si je veux quelque chose, c'est maintenant. Du coup, je me retourne et je l'embrasse. Et puis, ce n'est pas moi qui vais le ramener, c'est lui qui va me ramener chez lui, puisqu'il habite juste à côté.
et commence une histoire qui finalement va durer parce qu'on ne va plus jamais se quitter Et ça devient vite très sérieux, oui, parce qu'on n'a plus envie de se quitter. On tombe très vite amoureux. On fait très vite des projets à plus ou moins long terme, mais on a besoin de se projeter. Ça commence par des voyages, après on se dit qu'on va quand même habiter ensemble, donc on change d'appart. voilà, quand même assez rangé quoi enfin voilà
Alors, on a une sexualité assez sympa. On se dit, on a envie de ça. Et puis, assez rapidement, quand on emménage dans notre appart ensemble, moi, je ressens une espèce de scie. à me dire il ne se passe plus grand chose quand ça se passe c'est cool Mais ça ne se passe plus très souvent. Il peut se passer 15 jours, 3 semaines sans qu'il ne se passe rien. Alors qu'on a 21 ans, c'est pas non plus...
Donc vite, moi je ressens un petit manque. J'en parle un peu, mais je n'en parle pas non plus beaucoup. À partir de ce moment-là, ça ne va plus trop évoluer. Ce n'est plus quelque chose de dingue. Je crois qu'à ce moment-là, je suis tellement focus sur le fait de réussir ma relation, d'être bien dans mon couple, qu'en fait, il m'apporte tellement à côté, à ce moment-là en tout cas, de ma vie. Ça ne va pas être un réel besoin.
amoureux, hyper proche, d'une autre manière. Donc je crois que c'est un peu en manque, mais pas trop non plus. En tout cas, ça occupe pas une grande part dans mes pensées et tout, à me dire, oh là là, il se passe pas grand-chose. Je vois mes 25 ans arriver. Et en fait, 25 ans pour moi, ça a toujours été le cap de la vie d'adulte.
Je me voyais petite, à 25 ans, mariée avec un enfant. Je ne sais pas pourquoi, parce qu'en fait, aujourd'hui, avec du recul, je me dis que c'était hyper jeune. En plus, autour de moi, mes deux meilleures amies sont déjà mamans ou en train de le devenir. Donc je me dis... je vais avoir 25 ans, on n'est pas mariés, on n'a pas d'enfants, ça ne va pas. Quelque chose d'inaccompli pour moi. Et donc j'entame la phase, tu ne veux pas qu'on se marie ? Ça serait quand même bien.
qu'on se marie, ce serait chouette et tout. En plus, en parallèle, on essaye d'avoir un bébé, mais ça apprend pas forcément, mais ça me préoccupe pas vraiment à ce moment-là. Et donc, voilà, arrive le jour de mes 25 ans. Je me souviens, la veille, je fêtais mes 25 ans justement avec ma famille et tout, en mode, non, mais ça va pas, j'ai pas le moral. Vraiment, c'était la cata.
Et je vais me coucher en mode un peu grognon, en me disant « j'ai pas envie de vivre cette journée de demain, ça va être pourri ». Et en fait, je vais me coucher. Et la lumière se rallume un peu plus tard. Et j'ai le droit à la belle demande avec la petite bougie. Enfin, tout le truc dont je pouvais avoir rêvé, même si ce n'était pas dans un paysage paradisiaque. C'était...
c'était hyper cool. J'ai le petit genou à terre, est-ce que tu veux m'épouser ? Et donc là, on me dit oui, bien sûr. On ne dort pas de la nuit, on réfléchit, on calme même la date déjà ce soir-là. n'a pas dressé la liste des invités à ce moment-là, mais presque. Et puis, je ne sais pas, dans la journée, après...
Je suis chez moi, je suis toute seule. Alors je décroche mon téléphone pour discuter avec mes meilleurs amis en leur disant « Ah, c'est arrivé, c'est trop bien et tout. » Et puis quand je raccroche, j'ai tout de suite le truc de « Oh ! » le contre-champ de ce que je viens de dire à mes copines, de l'excitation ambiante et tout.
Ça me saisit un peu, une angoisse que j'ai beau essayer de calmer, elle est là. Je réfléchis en me disant, mais en fait, j'aurais plus que cet homme-là dans ma vie. Alors à la fois, c'est hyper... beau et à la fois c'est vertigineux et le sentiment de vertige justement il devient de plus en plus présent
J'ai eu quelques partenaires avant, mais c'était rien de sérieux. Ça me fait vraiment l'effet d'une bombe. Je me sens oppressée et à me dire « il faut que j'en profite avant ». Il me reste un an, alors que non, normalement.
il n'était pas censé me rester un an j'étais fiancée du coup à cet homme là et je n'étais pas censée me permettre ça mais à me dire quand je serai mariée je ne pourrai plus le faire je peux me permettre quelque chose peut-être si jamais l'opportunité se présente peut-être que je la... saisirait parce que je me sens...
Je me sens hyper angoissée de cette perspective de devoir être liée à un homme tout le reste de ma vie. C'est très lié au sexe parce que je suis hyper amoureuse. Je ne me vois pas du tout sans lui. Il est l'homme de ma vie. vie, on est hyper complémentaires. Je n'ai pas du tout envie de me séparer de lui à ce moment-là.
Mais j'ai cette crainte que je n'arrive pas à expliquer. C'est vraiment difficile à concevoir, mais j'ai besoin de vivre autre chose, ou en tout cas de m'assurer que je fais le bon choix, que je ne me trompe pas. Je cherche un plan cul, une expérience qui me fasse avoir un petit peu des papillons dans le ventre, qui m'excite un peu et qui me procure des frissons. C'est la dernière folie que je ferai avant de me marier. Je le vois vraiment comme ça.
je cherche rien d'autre qu'un peu de piment et un peu d'excitation dans cette vie qui est déjà super. Et j'ai très vite joué avec le feu. La demande en mariage, c'est fin août au moment de mon anniversaire et quelques semaines plus tard, je rentre en formation, une formation professionnelle en lien avec mon travail. Je retourne sur les bancs de la fac.
Et je me retrouve dans un petit effectif. On est une vingtaine, tous en poste déjà, avec le même but. Le rythme de la formation, c'est une semaine par mois, chaque mois, jusqu'à la fin de l'année scolaire. Donc on rentre en formation, on fait connaissance tous les uns avec les autres. C'est un milieu assez détendu et fun. Donc on se lit tous très rapidement. C'est un moment pour moi qui est très chouette.
parce que je suis hyper épanouie. Je dis à tout le monde que je vais me marier à la fin de l'année scolaire. C'est top. Je suis hyper contente d'intégrer cette formation parce que je l'attends depuis des années. pas mal de temps donc ça me fait très plaisir d'y être et en fait je rencontre plein de gens super tous autant les uns que les autres et on se lie très rapidement d'amitié je pense que c'est lié au fait
On s'apprête à partager une période assez intense de notre vie. Parce que du coup, en plus de nos boulots, on va devoir finir cette formation qui demande quand même beaucoup de travail. Donc ça nous lie beaucoup. C'est un super moment ce mois de septembre. Depuis la demande en mariage, il y a des petits moments où je suis un peu dans l'observation des garçons que je peux croiser. Je sens que ça me travaille quand même beaucoup, alors qu'avant, je n'étais pas du tout dans ce... mode là.
Il peut y avoir des soirées avec des regards, avec d'autres gens et tout. Je me dis, ah, ça va peut-être se passer, machin. Mais je ne franchis pas le cap. En fait, je suis hyper intimidée. Et puis, il y a quand même une grosse culpabilité. j'ai le petit ange et le petit diable sur les épaules à me dire oui j'ai envie de ça mais non tu peux pas faire ça c'est pas possible Je suis vraiment tiraillée là-dedans sans avoir l'occasion et sans arriver à franchir le cap vraiment.
Je me dis effectivement qu'il y a un peu d'urgence, que la date approche, qu'on n'est qu'à quelques mois de cet engagement qui, pour moi, est l'engagement de ma vie. Mais je ne vais pas non plus solliciter toutes les occasions. Je ne vais pas faire ça. C'est un petit peu en arrière-plan de tout ce que je fais.
J'ai cette envie en moi de plaire à quelqu'un d'autre, de voir ce que ça peut faire, de voir ce que ça peut faire que de faire l'amour avec quelqu'un d'autre, pouvoir essayer d'autres choses. Il y a des petites choses qui me... qui me titille aussi et qui me ferait plaisir d'essayer.
J'ai toujours eu envie de vivre quelque chose avec une femme, notamment, en plus de vivre quelque chose avec un homme, mais c'est toujours quelque chose qui m'a intriguée. Dans mon parcours, avant, il y a eu des soupçons de dragouilles. avec une fille notamment dans mon voyage. Il ne s'était rien passé, mais ça avait un petit peu allumé quelque chose à me dire que ça pourrait peut-être être bien d'expérimenter ça, mais sans jamais vraiment l'oser.
il y avait ça et puis après il y avait aussi l'envie d'une sexualité débridée pas liée à l'homme de ma vie mais à un truc un peu plus libre, un peu plus fun Donc ça, ça m'intrigue pas mal à ce moment-là. Et puis, c'est vraiment un chamboulement complet dans ma tête. Tout se mélange. C'est vraiment une effervescence assez intense pour moi. Et donc, une période où...
Je suis hyper bien, mais en même temps, derrière moi, il y a ce truc de j'ai besoin de vivre quelque chose, j'ai besoin d'allumer cette flamme-là, quitte à ce qu'elle s'éteigne tout de suite, mais j'ai besoin de la vivre. La formation se poursuit, les mois passent et puis on se retrouve au début du printemps. Comme on ne se voit qu'une semaine par mois, à chaque fois on est hyper content de se retrouver.
parenthèse dans nos galères de boulot, des choses comme ça. Ça crée vraiment un climat où on est tous hyper solidaires les uns des autres et très contents de se voir. Et donc, il commence à faire beau, les petits oiseaux, tout ça, le soleil. On est quand même dans le sud de la France, c'est sympa. On se retrouve à midi sur l'esplanade devant notre bâtiment. On a acheté des bières, on est posé, on discute, on rigole, ça joue un peu de musique et tout.
Petit à petit, je me rapproche d'un des garçons de la formation. Il n'y en a pas beaucoup. Ben est un garçon qui a 30 ans à ce moment-là. Il est jeune papa. et s'apprête à être à nouveau père à la fin de l'année. Pour moi, ce n'est pas une cible potentielle, c'est vraiment un copain qui est assez séducteur dans son attitude. On voit qu'il a envie de plaire et que ça lui fait plaisir. de voir que dans le regard des femmes, il est séduisant. Il a un regard à tomber par terre. Il est très beau.
Il est brun aux yeux bleus, d'une taille moyenne, plutôt bien bâti. Il est très charmant. Mais c'est vrai que... jamais au long de l'année j'ai pu me dire lui il est open à quoi que ce soit il a toujours le petit mot pour dragouiller mais on voit que c'est du jeu c'est pas
On sent dans son attitude que dans ce cadre de la formation, comme c'est en dehors de chez lui, en dehors de son travail, il peut se permettre d'être un petit peu ce personnage du jeune garçon séduisant qui va dragouiller un petit peu. Mais on sent aussi qu'il est très attaché à sa femme, hyper content d'être papa, hyper content de l'être une seconde fois bientôt.
Dans ma tête, j'imagine rien de possible et il est un peu dans le même cas que moi. Du coup, je ne me dis pas que lui peut y penser aussi. Jusqu'à ce moment-là de l'après-midi un peu festive et tout, je me dis quand même, il est un petit peu insistant. Je pense que j'ai envie de voir jusqu'où il peut aller. Et donc on retourne en cours, et moi qui ne m'assois jamais à côté de lui, ça ne se présentait pas, là je me pose là.
Et donc, pendant le cours, qu'on n'aura jamais écouté, désolée pour la personne qui intervenait ce jour-là, mais je n'écoute rien et je suis plongée. dans un échange de petits mots, mais alors à l'adolescente complet. Donc en fait, on est côte à côte face à notre prof. On est dans une petite salle de cours. Lui, il prend ses notes sur son ordinateur. Moi, je suis encore à la vieille méthode avec mon cahier.
crayon. Et donc en fait, j'écris sur mon cahier. Et lui, il me répond sur son ordi. Et donc je vois ce qu'il écrit. Et ça part très rapidement. Tu ne me penses pas capable de faire certaines choses. Mais toi non plus, tu ne crois pas que j'en sois capable. Tu pourrais être étonnée. Toi aussi, tu pourrais être étonnée, etc. Sans vraiment... parler de choses concrètes. Mais on sait qu'on parle de cul et on sait que là, on est en train de se chercher l'un l'autre plus plus. C'est vraiment...
Moi, j'en suis toute bouleversée. J'ai cette boule dans le ventre à me dire, ah là là, mais vraiment là, c'est en train d'arriver. Je ne vais pas pouvoir, un peu au bord d'un précipice. Vraiment, tu veux y aller là ? maintenant, soit si tu y vas, maintenant, il va falloir assumer. Je suis tétanisée et en même temps morte de désir. Je le regarde, je suis là, oui, vraiment, je veux. Et puis d'un côté, deux secondes plus tard, je me dis, ah non, mais soit raisonnable, ça ne va pas du tout.
C'est hyper intense pour moi. Je ne sais pas du tout ce qui se passe dans sa tête à ce moment-là, mais je crois que ça l'amuse beaucoup et qu'il voit que je me liquéfie vraiment. C'est limite incontrôlable, en fait. Il faut aller voir. ce qui est possible à ce moment-là. Le jeu s'installe et vraiment, il est prenant, à tel point qu'on n'arrive pas à suivre la fin du cours et quand il y a une pause, on s'en va, on se dit qu'on n'a aucune envie de suivre. secours ?
on arrête. Sauf qu'on n'est pas les seuls, donc on ne se retrouve pas tout seul à ce moment-là à arrêter le cours. On laisse notre échange en suspens, mais on voit que les jeux de regards se sont intensifiés, que le désir est de part et d'autre, et que c'est très difficile. difficile à gérer et à contenir. On cherche le contact en marchant dans la rue, on va essayer de se toucher, il va frôler.
Il va me regarder. Ça fait monter vraiment les choses. On sait que le soir, on a un événement en commun. On s'y rend, chacun de notre côté. Je suis en pilote automatique, c'est vraiment... Je cherche du regard toute la soirée. Il fait exprès d'être à distance, mais pour jouer un peu avec mes nerfs. Je vois qu'il fait exprès. Dès qu'il me capte mon regard, il a ce petit sourire hyper coquin. Au fur et à mesure de la soirée, je ne tiens plus. Je suis vraiment hyper en effervescence.
Cette soirée qui est une soirée de formation, sur laquelle il y a quand même nos profs présents, tous les élèves et tout, se termine. Et nous, on est en mode, non mais allez-y, partez tous là. En fait, on a deux, trois trucs à se dire. c'est hyper sérieux, il faut nous laisser. Donc on laisse partir les gens qui trouvent ça un peu bizarre, je pense, de nous voir tous les deux, parce qu'en fait, pendant la formation, on n'était pas forcément hyper liés. Ils nous laissent sur le...
sur le parking. Il est tard dans la nuit. Je ne sais pas vraiment quelle heure il est. Mais je sais que je devrais rentrer. Mais je n'arrive pas. Très vite. Je crois qu'on ne se parle pas beaucoup. Donc on est sur ce parking, il n'y a plus un chat. C'est quand même un peu perdu dans la campagne autour de Bordeaux et tout. Donc on sait qu'on est seul. Je suis dans un mélange d'émotions hyper bizarre, mais en même temps, je ne me pose pas trop de questions. Je suis en mode...
J'ai quelque chose à vivre maintenant. Je sais que ce n'est pas bien. Je sais que je ne devrais pas le faire. Mais j'ai tellement envie de le faire que je vais le faire quand même. Et lui, il est hyper entreprenant. On s'est chauffé toute la journée. Maintenant, on y va. Et donc, en fait, il me plaque contre la voiture.
Et voilà, on s'embrasse, ça chauffe très vite. Et puis là, on se dit quand même, on est un petit peu devant le lieu de l'événement. On ne sait jamais. On va peut-être prendre la voiture et aller un peu plus loin, se planquer. On ne va pas très loin parce qu'on ne tient pas beaucoup, mais on se cache dans un endroit pas très éclairé. Et là, on passe à l'arrière de la voiture pour un peu plus de confort.
Et là, on fait l'amour, mais s'il y a une urgence, on va se désaper à une vitesse incroyable. Et moi, qui n'ai pas vécu ça depuis très longtemps, je suis un peu paumée à me dire... Je partage ma vie avec le même homme depuis six ans maintenant. Je ne sais plus faire. En fait, on retrouve vite. Il est hypersensuel, il est plein, il m'embrasse partout, il va me caresser partout.
C'est vraiment très chaud, très vite. J'ai l'impression qu'il maîtrise bien son sujet et qu'il sait vraiment bien y faire. C'est assez bestial à ce moment-là. On ne se pose pas la question. Il n'y a pas vraiment, je crois, de préliminaire. Bon voilà, on y va. Je prends beaucoup de plaisir. Je ne sais pas si ça se concrétise vraiment jusqu'à un orgasme parce que je n'ai pas cette image-là vraiment. Mais je sais que c'est hyper bon.
Rien que le contexte et l'homme avec qui je suis et l'excitation générale fait qu'on prend beaucoup de plaisir ensemble. Je sais que le contact avec sa peau me fait quelque chose. Je me dis que ce n'est pas la même que l'homme avec qui je vis. Ils ne sont pas pareils, donc je prends plaisir à poser mes mains, à découvrir. à ressentir ce qu'il est lui. Et oui, ça me fait du bien. Je me sens un peu vivante.
Après, on n'est pas dans une situation où on est au max du confort et où du coup, ce n'est pas très pratique. Donc, je crois qu'en fait, il y avait tellement urgence qu'il se passe quelque chose que ce n'est pas le meilleur coup de ma vie. À ce moment-là, c'est cool. hyper excitant et tout mais honnêtement c'est pas non plus génial mais on se dit
Moi, en tout cas, j'ai ouvert la brèche. Je sais qu'une fois là, potentiellement, ça se repassera. Je ne suis pas frustrée de me dire que ce n'était pas terrible. Parce que c'était bon. Rien que la situation. le contexte et tout fait que moi j'explose de plaisir assez vite je suis hyper excitée ça me plaît beaucoup mais il y a aussi ce truc de on est à l'arrière d'une bagnole bon c'est pas top
Mais dans ma tête, je me dis qu'il va peut-être se passer quelque chose avec ce gars-là. Et je sens qu'il peut me permettre d'expérimenter les choses dont j'ai envie. Il est très ouvert. Je vois qu'il n'y a pas de tabou. Il n'y a pas de limite. Et ça, ça me plaît, en fait. Et je sens cette écoute de mes désirs, de mes envies. Je vois que ça lui fait plaisir quand je lui dis de quoi j'ai envie. Et donc, je me sens vraiment très bien à ce moment-là.
Donc, ça va se terminer. Il jouit. On remballe tout. On se rhabille. On discute encore un moment, on s'embrasse, on chauffe encore, on se dit non, non, c'est bon, il faut rentrer maintenant, on a cours demain, on a quand même des gens qui nous attendent à la maison, il faut être raisonnable et tout.
donc c'est un peu le moment un peu donne quoi de dire ah mince c'était peut-être pas très bien mais en même temps c'était cool mais en même temps c'était pas très bien bon voilà puis on se dit bah à demain et donc là je reprends ma voiture dans laquelle il s'était passé tout ça, quand même. Avec les odeurs, la chaleur ambiante et tout. Limite, il y avait ma main encore imprimée sur le carreau de la voiture et tout.
C'est un retour trop bizarre. En même temps, j'essaye de faire le vide et de me conditionner à mon retour à la maison. Parce que là, mon mec, mon futur mari, dort dans notre lit. Quatre mois du mariage. Donc il va falloir que j'apprenne à dédoubler ma vie et à me cacher. et à être maligne. Vraiment, c'est le moment où je fais le vide dans ma tête dans la voiture, j'ouvre les vitres au max, je maère la tronche pour essayer qu'il n'y ait plus d'odeur, plus de chaleur.
Je garde ma voiture, je souffle un grand coup, je monte les escaliers et je rentre chez moi. Je n'ai pas pour habitude de me laver le soir, du coup je ne peux pas le faire. Parce que si je vais prendre une douche, je suis complètement grillée. Donc je crois que je me passe un peu d'eau sur le visage. je me lave les mains histoire au moins de faire un petit peu disparaître certaines odeurs et je vais me coucher
dans les bras de mon futur mari, comme d'habitude, et je fais comme si de rien n'était. En retenant un peu ma respiration, en mode, là, s'il sent quelque chose maintenant, il va me le dire. Et donc non, comme si de rien n'était.
Et alors moi, en fait, je ne m'endors pas du tout. Je suis les yeux grands ouverts dans mon lit en me disant « Waouh, qu'est-ce qui vient de se passer ? » Et donc ça tourne à 2000 dans ma tête. Et en fait, je crois que je n'ai pas envie que ça s'arrête. J'ai vécu un truc trop cool. J'ai envie de le revivre à nouveau. On approche quand même de l'échéance, donc effectivement c'est l'opportunité que j'attendais de vivre.
Au moment de la demande en mariage, j'étais pleine d'angoisse et tout. C'est là, donc maintenant, il va falloir le saisir quand même. Mais attention, parce qu'il ne faut pas jouer avec le feu et il ne faut pas tout mettre en péril non plus. Il ne faudrait pas que ça déraille.
d'une mauvaise manière. Et en fait, c'est vrai que le fait que je rentre chez moi, que je me couche dans mon lit, que mon futur mari se rende compte de rien, il ne s'est rien passé, c'est un peu comme justement, il ne s'est rien passé, et ça va en fait, ma vie n'a pas changé. Ça me donne un peu l'autorisation de continuer tout ça. Je me dis, s'il y a une nouvelle opportunité avec Ben, je saisirai l'opportunité. J'ai pas envie que ça s'arrête.
C'est vraiment quelque chose que je garde au plus profond de moi. Je ne peux pas en parler. Mes meilleurs amis sont mes témoins de mariage. Ce n'est pas possible. Il n'y a personne qui est en capacité d'écouter ça. Soit je vais passer pour la pire des traînées de la Terre, soit c'est l'incompréhension totale. Je n'imagine pas qu'il puisse y avoir une oreille capable de m'entendre. Donc non, je ne dis rien et je reste vraiment à moi.
à moi et à lui, mais il n'y a personne d'autre au courant. Le lendemain matin, je me réveille. Mon futur mari est parti bosser. Et moi, je me prépare et je vais en cours, quoi. Et je vais en cours retrouver l'homme avec qui j'ai fait l'amour hier à l'arrière de ma voiture. Dans un mode, wow, qu'est-ce qui va se passer aujourd'hui ? Quelle surprise m'attend dans cette journée, quoi.
J'ai un peu posé le cerveau, je ne réfléchis pas trop. Je suis en pilote automatique. En plus, du coup, on est crevés. C'est un rythme de formation vraiment très intense. Et je me suis couché très tard. Et dans la voiture, je suis là, mais comment ça va se passer ? Enfin, un peu comme après un premier rendez-vous. c'est vraiment
Comment il va me regarder ? Qu'est-ce qu'il va me dire ? Je savais que de toute façon, il ne pouvait rien se passer. C'est top secret. Jamais rien ne transparaîtra. Mais comment on va se comporter l'un vis-à-vis de l'autre et comment ça va se passer dans cette formation ? où on est quand même beaucoup obligé d'être en interaction les uns avec les autres et donc nécessairement il va y avoir des interactions avec lui et de la tension beaucoup de tension
Donc quand j'arrive, il n'est pas là. Et puis en fait, il ne vient pas. J'attends qu'il arrive et je me dis non, mais ce n'est pas possible. Il ne peut pas ne pas venir aujourd'hui. Parce que s'il ne vient pas aujourd'hui, on ne se voit pas pendant un mois. Et ça, j'ai du mal à le concevoir.
Puis en même temps, je ne peux pas non plus lui envoyer un message et tout. Enfin, je n'ai pas envie d'être dans ce mode-là, quoi. Donc j'attends, j'attends, j'attends. Et puis tout le monde dit, ben alors, il est où Ben ? Il est où Ben ? Et puis là, il y a quelqu'un qui dit, non mais c'est bon, il arrive. Il a loupé son réveil, il arrive, quoi.
et là je me dis ah voilà quand même il va arriver et donc il rentre dans la salle et là il a ce petit enfin il va avoir un regard balayant sur toute la salle mais il va s'arrêter sur moi quoi avec ce petit sourire voilà qui est quand même assis typique, salut toi. Et donc là, je me dis bon, alors maintenant qu'il est là, les choses sérieuses commencent. Qu'est-ce qui m'attend dans cette journée ? Donc on reprend nos cours.
Il fait toujours très chaud, très beau. On n'a pas du tout envie de travailler. C'est vraiment le regroupement. C'est un de nos derniers avant le partiel et les rendus de travaux et tout. Donc on est en mode profitons et on a beaucoup de mal à ce qu'on fait. concentrer tout le monde, mais alors nous, encore plus. Et puis, voilà la pause de midi qui arrive. Et puis, je reçois un premier texto de Ben qui me dit « T'es cap ou pas ? Tu fais un plan à trois avec Julia ? » Et alors Julia ?
C'est la petite Benjamine de notre formation. Elle a à peine 19 ans. Elle a aussi de très beaux yeux bleus. Elle est brune, toute fine, toute menue. C'est un petit bout de femme qui est vraiment très joli. C'est une très bonne copine, vraiment, je l'apprécie beaucoup.
Je sais dans sa vie qu'elle n'a pas beaucoup d'expérience sexuelle, qu'elle a connu un homme dans sa vie et c'est tout. Et je la connais. Je me dis pas du tout. Jamais elle le voudra. Je ne me suis jamais posé la question de l'attirer. envers elle mais là du coup avec cette question posée je la regarde différemment et je me dis que oui elle me plaît et c'est une belle femme voilà et que donc ça me... Ça me plaît d'envisager ça, mais ça me fait tellement peur.
À la fois, j'ai envie de le vivre, mais à la fois, j'ai tellement peur. En fait, je renvoie la balle dans son camp en me disant, c'est sûr, de toute façon, Julia, elle va refuser. Elle n'est pas du tout dans ce mode-là. Je la connais, c'est une copine. Elle ne peut rien me cacher. Donc, non.
Et en même temps, moi, j'ai cette idée que potentiellement, le plaisir avec une femme, ça me plairait, mais ça me tétanise. Et puis, je n'avais jamais imaginé que ça puisse arriver aussi vite dans ce contexte-là. J'ai hyper peur, mais comme je suis sûre que je lui ai à refuser, je lui dis, ben si, bien sûr, bien sûr que je suis cap. Jamais elle te dira oui. Et il me dit ça, t'inquiète pas, c'est mon problème.
J'y crois pas du tout. On retourne en cours et on s'installe. On est un peu en triangle dans la salle de cours et on se voit tous. Et là, je vois. Je commence à capter des échanges de messages entre Julia et Ben. Des messages entre Ben et... moi, mais il n'y a pas de message entre Julia et moi. On ne se parle pas.
On se regarde, on se jauge un peu, mais hyper discrètement. C'est même pas palpable, en fait. Moi, j'ai pas l'impression qu'elle me regarde. Je pense qu'elle a pas l'impression que je la regarde. Mais voilà, ça se passe. Surtout, je vois leurs échanges et je vois qu'il y a beaucoup d'échanges et tout.
Elle reste discrète, mais elle est un petit peu excitée par ce qu'il lui dit. Je pense ressentir un truc comme ça. Mais je me dis quand même, c'est pas possible qu'il lui dise ça, en fait. T'arrives pas à n'importe qui en disant « Salut, on fait un plan droit aujourd'hui ! » C'est pas possible. Je ne comprends pas ce qui est en train de se jouer. Je ne suis pas du tout attentive aux cours. Je n'arrive à rien suivre.
Il ne me tarde qu'une chose, c'est la pause de midi. Je me dis que de toute façon, l'après-midi, je n'irai pas en cours. Ce n'est pas possible. Je ne suis pas en mesure de suivre ce qui se passe. Et donc, en fait, on se retrouve le midi assis sur cette herbe-là au milieu de notre bâtiment.
On est un peu tous assis en cercle là, avec le pack de biens au milieu, la guitare, un mode un peu étudiant hippie. C'est l'été, ça se ressent et tout. Donc on est les uns en face des autres, il y a des petits groupes. Il n'est pas très loin de moi. Elle, elle est tout près de moi. Tout près. Il y a encore cet échange de messages, les uns avec les autres. Puis moi, je lui dis, de toute façon, tu n'y arriveras pas. Je le cherche un peu.
Et en même temps, je joue avec le feu parce que... Parce qu'il y a quand même un gros côté de moi qui me dit non, non, c'est pas possible. Enfin, je peux pas, quoi. Et là, je reçois un message de Ben qui me dit c'est bon, elle est d'accord. Et là, mais... une sensation mais de vide un truc je sais plus où me mettre parce qu'en fait moi je pensais jamais que c'était possible je jouais à cap et pas cap mais pas cap du tout en fait ça va pas quoi
et donc là je me dis bon bah maintenant ma fille t'as joué et bah faut y aller parce que il y a aussi quand même cette envie de le faire donc je me dis bon bah voilà t'es une grande fille maintenant tu prends tes responsabilités et tu y vas Je reçois ce message de Ben et du coup, je lève la tête. Et là, je vois Julia qui me sourit. Je reçois un autre texto de Ben qui dit « Vous partez toutes les deux et je vous suis ». On se retrouve un peu plus loin.
On échange un regard avec Julia et on y va. On n'a même pas besoin de se parler. On sourit, on se lève, on prend nos affaires, on dit aux gens salut, on va chercher un... truc, on revient et on s'en va. On monte dans ma voiture et là Ben arrive un peu en recul par rapport à nous. Et il monte dans sa voiture. Enfin, on voit qu'il monte dans sa voiture. Je démarre.
part et puis en fait je sais même pas vers où je vais en fait je discute avec Julia mais en mode qu'est-ce qui nous arrive mais c'est un truc un peu de fou là quand même et je lui dis je pensais pas que t'aurais été cap moi non plus je pensais pas que t'aurais été cap J'aurais été cap. Ok, bon, vas-y, feu, on y va, quoi. Et là, arrive le premier feu rouge. Je m'arrête, je tourne la tête. Et là, Julia s'approche de moi et m'embrasse, en fait.
On va s'embrasser de manière hyper tendre, hyper douce, mais à la fois avec envie. Sauf que derrière, il y a Ben. Et donc, il nous voit directement puisqu'il est la voiture de derrière et il est comme un dingue. En fait, à la fois, on s'embrasse parce que ça nous fait plaisir de nous embrasser, mais aussi parce qu'on sent que derrière, il y en a un qui est bouillant et que ça va être trop...
bien. Le feu repasse au vert. Je sais qu'après, on se touche la cuisse et tout. C'est quand même très tactile. Et très naturel, très spontané. Voilà, ça vient comme ça. Et alors moi, je suis... Il y a mon cœur qui pèle, puis t'as 2000. Et puis j'en peux plus. Je suis hyper excitée. C'est hyper plaisant. Je me dis, waouh, ça m'arrive à moi, ça.
Et donc, en fait, on va se suivre un petit peu. Ben envoie un texto à Julia en lui disant je vais à la pharmacie d'à côté parce qu'évidemment, du coup, il y a quand même une donnée importante, c'est qu'il faut se protéger. Et donc, nous, on est garés à côté. Il va à la pharmacie, il en ressort. Un peu en mode victorieux avec sa boîte. C'était très drôle. Il est à côté de ma voiture. Il me dit maintenant, on fait quoi ?
On ne peut pas aller chez moi, on ne peut pas aller chez toi, on ne va pas faire ça n'importe où, on va à l'hôtel. On est quand même un petit peu illimité financièrement, donc on ne choisit pas non plus le meilleur hôtel de la région. C'est un petit hôtel de bord de périphérique, quoi.
Alors, pas trop mitteux non plus, mais quand même pas. On voit que c'est des chambres pour commerciaux ou des chambres de 5 à 7, justement. On sent qu'il y a un peu cette ambiance-là. Et donc, on arrive à l'accueil et là, en fait, on est comme des gosses en mode...
on ne peut pas arriver tous les trois pour prendre une chambre double, c'est pas possible, c'est trop grillé. La nana de l'hôtel, elle va complètement comprendre ce qu'on vient faire dans cette chambre. Et en fait, on est tellement intimidés qu'on n'y arrive pas et donc se met en place un espèce de jeu de rôle.
On paraît ridicule, mais sur le moment, on ne voit pas d'autre possibilité que de faire croire qu'on vient travailler un truc dans la chambre d'hôtel et qu'il y en a une de nos deux qui va partir et les autres qui vont passer le week-end là, en mode week-end en amoureux. Alors que c'est quand même un très mauvais choix d'hôtel pour un week-end en amour.
Et donc, on récupère la clé. On est vraiment dans un mode drôle, cocasse un peu, mais à la fois hyper intimidé parce qu'on sait qu'une fois qu'on sera dans cette chambre d'hôtel, on ne pourra plus reculer. Donc, il y a quand même cette excitation, ces papillons dans le ventre. qui sont là. Et c'est aussi un moment où je vais découvrir que Julia et Ben ont une relation depuis plusieurs mois et que je n'avais rien capté.
Je me rends compte de ça parce que je crois qu'ils font appel à un souvenir commun. d'une autre rencontre à l'hôtel. Je lui dis « Hein ? Mais quoi ? » Il me dit « Ben oui, tu vois, on a bien joué, tu t'es rendu compte de Raya, mais en fait, ça s'est déjà passé entre nous. »
Ah bon ? Mais non, j'ai rien vu, vous êtes trop fort et tout. Donc ça me conforte aussi dans le fait que ça peut ne pas se voir et ne pas se ressentir si on est malin et qu'on joue bien. Et là, ça va en fait faire tomber tous mes doutes. et faire retomber un peu toute l'anxiété que j'avais. Et je me dis, waouh, ouais, je veux vivre ça. Bon bah vas-y, vis ton moment, c'est le moment à vivre là, profite-en et ne te prends pas la tête. ... ... ... ... ... ... ... ... ...
J'embrasse Julia, Julia embrasse Ben, Ben m'embrasse. Il y a un espèce de mélange. On est tous les trois ensemble. On est un peu dans une ambiance de pénombre parce que les volets sont baissés, donc on se découvre, mais ce n'est pas une lumière. C'est la première fois que je vois Ben à la lumière. Ça me fait aussi plaisir de le voir vraiment. On voit qu'il est...
Plein de désirs pour nous et que la situation l'excite beaucoup. C'est hyper plaisant de vivre ce moment. On se déshabille assez rapidement, on se retrouve tous les trois nus comme ça. Je découvre pour la première fois le corps d'une femme. devant moi. Je l'embrasse, je la caresse. C'est vrai que je suis beaucoup sur Julia à ce moment-là.
parce que c'est le plaisir de la découvrir elle. J'ai déjà la découvert Ben la veille, finalement, donc je suis beaucoup avec elle. Je découvre vraiment ce qu'est le plaisir avec une femme à ce moment-là et je découvre que c'est hyper doux, hyper... délicat à la différence pour moi du plaisir avec un homme. Je crois que le fait de connaître mon corps me permet de jouer avec le corps de Julia différemment. que celui du sexe opposé finalement. Alors on est beaucoup dans des caresses, dans...
des baisers partout. Julia, elle dit assez rapidement que sa poitrine est hypersensible et qu'elle n'aime pas trop ça. Je tiens compte de ce qu'elle dit. Je vais la doiter, je vais la lécher, je vais l'embarrer. assez. Il n'y a pas du tout de gêne ou de choses où on sent un déséquilibre. Tout est hyper fluide. Ben, il est aussi là. Il parle beaucoup. En fait, il est beaucoup dans l'échange et en disant, j'ai envie que vous fassiez ça. J'ai envie que tu la carrières.
là, j'ai envie que vous vous embrassiez, faites voir comme c'est beau quand vous vous embrassez, il est vachement comme ça. dans de la séduction, pour faire monter le désir. Il est quand même très acteur, mais on voit qu'il prend plaisir à nous voir ensemble. Et en fait, on va se retrouver très vite à jouer sur qui va occuper la place du milieu. Et donc, celui qui occupe la place du milieu est l'objet du désir des deux autres. Et les deux autres vont s'attacher.
à lui donner le plus de plaisir possible donc un coup ça va être Julia un coup ça va être moi un coup ça va être Ben et ça va s'enchaîner comme ça on va faire l'amour Ben et moi. Il va y avoir aussi des moments où c'est Julia et Ben qui font l'amour pendant que j'embrasse Julia. Des moments où on va être toutes les deux ensemble. Il va y avoir des moments où...
Je vais faire un cunnilingus à Julia pendant que Ben me fait l'amour. Tout va être un peu à la chaîne. On joue assez vite avec celui qui est au bout de la chaîne et qui récupère le plaisir. des autres décuplés c'est vraiment un moment où tout est possible, tout s'enchaîne tout se mélange
Son fin, en fait, finalement, ça dure une éternité pour moi. À la fois, c'est un claquement de doigts et à la fois, c'est hyper long parce que c'est tout dans de la douceur, de la sensualité, du plaisir. Et voilà, c'est vachement... fond d'excitation. On parle beaucoup aussi de nos envies, de nos désirs, de ce qu'on aime.
Et voilà, on va être là. Est-ce que ça te plaît ? Est-ce que je te fais ? Parce que c'est vrai que du coup, le corps d'une femme, tu connais le tien. Tu sais ce qui te fait plaisir, mais tu ne sais pas forcément si ça fait plaisir à l'autre. On est dans une découverte. Julia et moi du corps de l'autre et donc je vais aller rechercher son plaisir
Comme si c'était vraiment quelque chose que je connaissais et d'essayer de la faire partir le plus loin possible et le plus fort possible. Donc je joue beaucoup avec ça finalement et pas forcément sur mon plaisir à moi, même si j'en prends énormément et que c'est hyper bon. mais ce qui m'excite le plus c'est vraiment de lui faire plaisir de leur faire plaisir je prends vraiment mon pied à cette idée-là de leur faire du bien
C'est aussi pour moi, du coup, la première fois que je vais voir une autre femme jouir avec un homme. Et en fait, ça m'intrigue. Il y a une espèce de curiosité à me dire, tiens, elle, elle fait comme ça. C'est marrant, mais c'est un peu comme un sujet d'études, finalement. Donc là, je le vis avec ma pote et je me rends compte de différences ou de similitudes. Pour moi, c'est hyper intéressant aussi à observer.
C'est vraiment un moment où moi, je vais prendre énormément de plaisir. Ben sait très bien y faire. Du coup, il sait où poser ses doigts. Il sait où aller avec sa langue. problème. Tout est hyper bon et oui, je jouis vraiment. C'est le moment le plus intense de ma vie à ce moment-là. C'est que je découvre une forme de plaisir que je n'avais jamais expérée. Et...
Et c'est vrai qu'avoir deux personnes pour toi, dont une du même sexe que toi et l'autre différente, du coup, tout est possible. Pour moi, en tout cas, c'est vraiment très, très plaisant à ce moment-là. Et c'est source de beaucoup, beaucoup de plaisir et de jouissance. Et puis après je vois quand même qu'ils se connaissent très bien et que Julia sait comment faire jouer Ben en fait parce que du coup Ben pendant...
Toute la durée de l'après-midi, il ne va pas jouer une seule fois. Il va hyper bien canaliser ça. On voit qu'il maîtrise son truc. C'est au moment où on se dit qu'il y a nos vies qui nous rattrapent un petit peu. on doit rentrer chez nous. Il y a un train qui attend Julia, une famille qui attend Ben.
Au moment où on se dit ça, on s'accorde à faire jouer Ben finalement. Et là, je me rends compte qu'ils se connaissent vraiment bien et que je vais un peu me mettre en retrait et laisser Julia agir à ce moment-là, même si je suis quand même très présente.
je suis dans les caresses et les baisers, mais c'est pas moi qui agis à ce moment-là. Et on se retrouve là, à se dire, waouh, mais qu'est-ce qui vient de se passer ? Et en fait, c'est vraiment la première expérience pour nous trois. Il n'y en a pas un qui l'a déjà vécu avant, et donc on est... tous les trois sur un pied d'égalité à ce moment-là et c'est vraiment super chouette.
Il y a un moment vraiment d'extase où on est tous les trois allongés. Il fait hyper chaud dans cette chambre d'hôtel. Et bon, ça y est, on vient de le faire. Ça s'est passé un peu dans nos rêveries. Il faut qu'on rassemble nos idées aussi. Il faut qu'on prenne pied dans la réalité.
On se pose un peu, on discute, on parle d'autres choses, on parle de la formation, on parle d'autres trucs. Ils m'expliquent un petit peu où ils en sont eux aussi. J'ai des questions quand même, genre depuis quand ? Pourquoi ? Des choses comme ça. ça fait quand même quelques mois que ça dure cette histoire
qui sont quand même très proches. Et en fait, je capte que Julia ressent quelque chose pour Ben à ce moment-là. J'arrive à comprendre que ce n'est pas juste une histoire de cul. Je pense que pour Ben non plus. On discute un petit moment. on se dit bon bah là va falloir y aller il y a la petite envie d'aller fumer une cigarette aussi derrière la clope de l'après histoire de souffler un coup
Du coup, les uns après les autres, on passe dans cette petite salle de bain ridicule. On se rafraîchit un peu. On se rhabille et on quitte la chambre. On dépose la clé à la gueule. Non, mais en fait, on ne va pas passer le week-end là. C'est assez drôle. Et puis, on parle encore près des voitures. C'est hyper détendu. C'est hyper joyeux. On est hyper content d'avoir vécu ça. Et puis, on se dit à la prochaine. C'est vraiment drôle. On sait qu'on se revoit dans trois semaines.
Après, on ne sait pas de quoi va être fait l'avenir, mais on sent quand même qu'il y a un truc qui n'est pas terminé. On sent qu'on a envie qu'il y ait autre chose. Je repars en direction de chez moi, un peu dans le même état que la veille, mais encore plus, à me dire « waouh, je vais vivre ça ». Si on m'avait dit lundi que je vivrais une semaine pareille, jamais je n'y aurais cru. Donc je fais encore le vide dans ma tête, je rentre chez moi.
je fais le vide et je m'apprête surtout à remettre mon autre visage de futur marié amoureuse de son futur mari et de la petite vie rangée où rien ne s'est passé mais en fait le truc c'est que ça ne va pas s'arrêter En fait, on va se recontacter très vite. Les messages, ils commencent dès le soir même et c'est beaucoup de remerciements. C'est amusant, mais on est tous hyper reconnaissants. de ce qu'on vient de vivre et on a besoin de remercier les autres de ce qu'ils nous ont permis de vivre.
On est beaucoup là-dessus et je pense que c'est Ben qui relance un peu la machine en me disant non mais les filles, clairement, moi j'ai envie de recommencer. Vous m'avez vraiment fait vivre un moment de dingue et j'ai qu'une envie, c'est que ça se repasse.
Puis en fait, après, on va se dire tiens, on pourrait peut-être passer sur Skype. Donc en fait, en plus, on est sur un travail de recherche à rendre bientôt. Donc on est beaucoup sur nos ordinateurs. Ça n'apparaît pas non plus hyper louche qu'on soit accaparé par nos travaux et tout. Donc je m'enferme. quand même pas mal dans le bureau à ce moment-là. Sur Skype, sur une discussion tous les trois. Là, on va y passer énormément de temps et où on va vraiment faire monter un désir hyper fort.
Je ne sais pas trop comment expliquer, mais c'est vraiment une préoccupation quotidienne et constante pour nous. Ça prend une place folle. On a envie de se revoir, on a envie de se revoir vite, on n'a pas du tout envie d'atteindre le prochain regroupement. Moi, c'est vrai que le temps est compté et que je me dis que de toute façon, je ne pourrais pas vivre ça très longtemps. Donc si je veux le vivre, il va falloir le vivre rapidement.
C'est pareil, Ben il s'apprête à accueillir un nouveau bébé dans sa famille, donc lui il se dit aussi ça, il se dit que ça ne peut pas durer bien longtemps. On sait que notre formation s'arrête et qu'après on va prendre des chemins différents les uns des autres, même si... Il n'y a pas de raison qu'on ne soit pas amis et qu'on ne se revoit pas. Mais la fin de la formation, on signe aussi la fin de ces possibilités-là. Donc voilà, on va beaucoup discuter, beaucoup...
échanger au sujet de nos désirs, de nos envies, de ce qu'on aimerait faire, de ce qu'on aimerait vivre, etc. Je me souviens qu'on se chauffait purement et simplement. Il y a des moments de vidéos à trois où on se masturbe tous les trois par caméra interposée.
on se fait jouir comme ça parce qu'on a trop envie et que c'est hyper bon quoi c'est assez marrant moi j'avais jamais fait ça avant et du coup je me retrouve dans des situations assez amusantes il y a pas mal de jeux de projections dans le futur à se dire tiens la prochaine fois que je te verrai je te ferai ça J'ai envie de vous prendre comme ça, j'ai envie de vous faire ça. Du coup, je n'ai jamais testé la sodomie.
Et je vois que Julia et Ben pratiquent ça. Et donc, en fait, j'en parle. J'en parle librement à tous les deux, en leur disant, moi, je n'ai jamais fait, et pourquoi pas, en fait, ça m'intrigue. Je suis en mode, de toute façon, le temps, il est compté, si j'ai envie de vivre un temps.
truc, il faut que je le vive. Et donc, je dis à Ben, est-ce que ça te plairait d'être le premier à me faire ça ? Et lui, carrément. Il n'aimait aucune limite. Et puis, il me dit, par contre, ça serait peut-être quand même bien que pour cette première fois... On ne sera que tous les deux. Julia, est-ce que ça te dérange de ne pas être là à ce moment-là ? Puis on se retrouve après. Tu nous rejoins. On arrive à caler un moment où on est dispo tous les trois.
En fait, je vais retrouver Ben dans une chambre d'hôtel encore plus miteux que la première fois. C'est vraiment une catastrophe celui-là. On va du coup avoir... un premier rapport homme-femme qui n'est pas à l'arrière d'une voiture et qui va quand même pas mal me troubler parce qu'il est plus là du ressort de l'infidélité. C'est bizarre à expliquer, mais je me sens plus...
plus infidèle ce jour-là que n'importe lequel des autres moments, parce que je suis dans une chambre d'hôtel, sur un lit, avec un homme, mais j'ai trop envie de vivre ce qui va s'affronter. Et en fait, il est hyper doux, hyper tendre, il va vraiment me parler et me rassurer. en me disant... de me détendre, que si jamais ça me fait mal, il faut que je lui dise qu'il s'arrêtera. Vraiment d'être à l'écoute, qu'il est là pour moi. Ça va être génial. Il va prendre toutes les précautions possibles.
C'est plein de douceur et c'est super. Et c'est encore une autre forme de plaisir que je découvre à ce moment-là et qui est hyper intense et qui est hyper forte et ça va me faire beaucoup de bien. Je jouis très vite, c'est juste ouf. Ce qu'il y a, c'est qu'il y a Julia qui arrive à la gare dans un timing assez serré. Et moi, je dois aller la chercher en voiture un peu plus loin.
Et donc, je viens de jouir. Je suis dans un état sur une autre planète. Et là, j'enfile ma robe. Je crois que je ne remets pas de culotte parce que je sais que de toute façon, je ne vais pas la porter très longtemps. Et je vais chercher Julia. Et là, elle monte dans ma voiture et on débriefe. Alors, c'était comment ? C'était bon ? Et donc là, je parle à ma copine. C'est vraiment le débrief comme si on était potes et qu'il ne se passait rien. Sauf qu'on sait qu'après, on s'apprête à revivre.
un super moment tous les trois et effectivement c'est assez dingue c'est encore plus fort on se connait on se découvre plus on sait ce qui nous fait du bien et donc là c'est encore plus chouette c'est vraiment top et en fait Ça, c'est 15 jours après la première fois. Et c'est vrai qu'après, on ne va plus jamais avoir envie que ça s'arrête. On va avoir envie de recommencer à chaque fois. J'ai des petits moments qui me viennent. Je retrouve à un moment Julia.
dans les toilettes de la formation à avoir trop envie de la sentir contre moi. Il ne se passe pas grand-chose à part des baisers. Mais ce besoin de la sentir, je sais, je vois qu'il s'échappe à des moments. Et... Et je sais qu'il se passe des choses, mais du coup, ça fait encore plus monter le désir entre nous. On est tout le temps dans un état d'excitation. On est comme des fous. On se bouffe du regard. On s'envoie des messages enflammés à longueur de temps.
et puis à un moment donné on chope les clés de la formation de la salle de formation sous un prétexte débile et en fait on s'enferme dans la salle de formation et on va baiser là tous les trois comme des fous sur le bureau du prof C'est vraiment le fantasme complètement dingue. Mais c'était ouf. Il faut que ce soit vite. Mais en fait, il n'y a plus de limites.
Et alors le dernier regroupement, on est sur une petite nostalgie de fin, un peu comme la fin des colonies de vacances, là où on est super tristes de tous se quitter. On a l'impression qu'on se connaît depuis une vie, alors qu'en fait on se connaît depuis moins d'un an. Et donc on est vachement nostalgiques.
et puis nous on sait, on sait ce qui nous attend moi je vais me marier Ben il attend son deuxième enfant enfin voilà, nos vies se séparent on est éloignés géographiquement on sait que c'est la fin moi je sais aussi qu'il est un important que ce soit la fin parce que mine de rien, avec autant de désir, autant d'excitation, autant de plaisir, il y a quand même des sentiments qui commencent à naître pour moi. Je sais qu'il est important pour moi de mettre fin à ça à la fin de ma formation.
ça me permettra de me protéger en fait ça a vraiment été une période hyper étrange pour moi parce que j'ai eu l'impression d'être vraiment un double personnage il y avait la mode qui était la future mariée dans les préparatifs de mariage à fond, parce que vraiment, pour moi, ce mariage, je le veux plus que tout. Et puis, la mode étudiante, qui est bien sous tout rapport, bonne élève et tout, qui réussit son truc. Et même, du coup, la triple facette.
La mode qui vit ça, cette histoire à trois. Ce truc complètement dingue. Et donc, c'était difficile des fois. à changer de casquette quoi remettre le masque de la future mariée des fois c'était un peu lourd quoi et j'avais besoin de par exemple d'aller faire un tour avant de rentrer ou de me poser
pour vraiment souffler. J'avais vraiment cette sensation de remettre le masque et de rien laisser paraître. Je pense que du coup, il s'est rendu compte de rien, même mes potes et tout. J'ai vraiment rien laissé. transparaître à ce moment-là. Mais ce n'était pas évident et c'est aussi un peu pour ça que c'était bien que ce soit limité dans le temps. C'est trop intense pour que je puisse le tenir sur la longueur. Donc c'était bien que ce soit limité dans le temps.
Il y a une soirée, pareil, où on va être tous ensemble, regroupés, et puis on n'a pas envie que la soirée s'arrête, donc on se dit, tiens, sur un coup de tête, on n'irait pas à la plage. Et je ne sais pas quelle heure il est, mais il est hyper tard. Et on dit, on n'a qu'à aller voir le lever de soleil. Et donc, on prend nos voitures, sauf qu'en fait, on pensait à tous les trois. Et là, on a notre pote qui dit, moi, je viens avec vous. Et là, on dit, ah, mais non.
pas du tout, c'était pas le plan mais en fait on peut pas lui dire non c'est pas le plan il y a aucun moyen de s'échapper et donc on prend deux voitures et dans la première voiture il y a Julia et Ben et dans la deuxième voiture il y a moi et cette nana Merci.
En fait, moi, je vis le trajet le plus long de mon existence. C'est pas loin, mais je sais qu'ils sont tous les deux. Je sais qu'il va se passer des choses dans cette bagnole. Je sais pas quoi, mais voilà. Il y en a un des deux qui va jouer. Est-ce le conducteur ? Est-ce l'autre ? Je ne sais pas.
Et moi, je suis enfermée avec cette pote, mais je ne peux rien lui dire. On a tous notre frustration de se dire qu'on aurait pu vivre un moment vraiment magique tous les trois sur la plage et qu'en fait, on ne va pas pouvoir le vivre.
En fait, on va voir la mer et tout le machin. Et puis, à un moment, on se pose et on est tous les quatre, du coup, les uns dans les bras des autres pour se tenir chaud. On n'avait rien prévu. On n'avait pas de pull et tout. On se caille. C'est le moment idyllique. Il est un peu loin sur le coup.
Mais en fait, on va s'imbriquer de manière... En fait, il y a un contact entre Julia, Ben et moi. Notre pote, elle est un peu au bout de cette chaîne-là, donc elle ne nous sent pas vraiment et tout. Et en fait, il y a un jeu de caresses. C'est vraiment un moment hyper... tendre et... Le temps s'arrête. On est sur la dune.
Et je suis un peu en haut de notre imbrication. Je vais mettre la pièce un peu au-dessus. J'ai vu sur la forêt. En fait, on est un dos à la mer. On entend les vagues et tout, mais je vais voir plutôt les pins. Je sens les mains de Ben et de Julia sur moi. Mais il faut que ce soit hyper discret. Il ne faut pas qu'on bouge. On essaye de jouer avec le feu parce qu'on essaye de procurer du plaisir aux autres. sans que notre pote s'en rende compte.
Donc c'est vraiment très sensible. Mais comme justement il y a cette excitation-là, ça vient très vite. Finalement, je sais qu'on est dans un état second qui est hyper bon d'être comme ça. tous les trois avec notre pote à côté qui se rend compte de rien et qui a mille lieux d'imaginer ce qui peut se passer entre nous et c'est ça qui est bon en fait
On jouit pas à ce moment-là, mais on ressent beaucoup de plaisir dans les caresses les uns des autres. Mais non, il n'y a pas d'orgasme à ce moment-là. On n'a plus aucune notion de quelle heure il est. On voit juste la luminosité un peu monter comme ça dans la nuit. Mais c'est un moment sans fin, à demi entre le sommeil et l'éveil.
tendresse et c'est un peu le moment qui va signer aussi quand même la fin de notre histoire ensemble et alors on rentre tous et je me souviens que j'ai mon mémoire à faire relier ce matin là parce que j'ai pas eu le temps et tout donc je rentre je file sous la douche, je me change et je repars sur le campus pour faire relier mon mémoire. Donc vraiment dans un truc trop bizarre.
Tout marque la fin de cette histoire-là. Je rends mon mémoire aujourd'hui. Je viens de passer la nuit avec eux sur la plage. C'est la fin de la formation. Ce soir, on se dit au revoir. Après, je sais que... Nos destins sont un peu liés maintenant et qu'il y a quand même une amitié qui s'est créée là-dedans, qu'on va rester proches et en plus je sais qu'il y a une confiance entre nous. lié à ce qu'on vient de vivre ensemble, qui est assez inébranlable et qui va créer cette amitié après.
Après cette histoire-là, j'ai fait un petit retour en arrière à me dire ton angoisse que tu avais... Au moment de la demande en mariage, aujourd'hui, t'as vécu un truc de fou, t'imaginais pas pouvoir vivre ça. Après, je me suis vachement focalisée sur l'organisation du mariage, sur mes sentiments, mon histoire avec mon futur mari. et j'occulte tout le reste. Je garde contact avec Julia. Moins Ben parce que...
C'est un peu normal, mais c'est plus le côté copine qui va nous lier. Le mariage, c'est mi-août, donc on est fin juin. Il me reste un mois et demi pour vraiment être focalisée sur ce qui va se passer. Et c'est vraiment derrière moi. C'est une histoire qui appartient au passé. Je n'ai aucun regret sur ce qui s'est passé. Je suis hyper contente de l'avoir vécu. Il n'y a aucun moment où ça peut paraître étrange, mais je ne culpabilise pas du tout.
Je ne me pose pas ces questions-là. En fait, j'ai l'impression de tellement bien séparer mes deux vies. Il n'est pas au courant. Il n'y a aucune raison qu'il le soit. Il n'a pas de peine à avoir. Il n'en aura pas vu qu'il ne sera jamais au courant de rien. C'est passé. Je suis hyper contente de l'avoir vécu. C'est comme ça.
Donc le mariage a lieu, c'est un super moment. Je suis hyper amoureuse de mon mari. On est hyper heureux d'avoir organisé ce mariage, d'être lié à vie. Et c'est vrai que dans un coin de ma tête, il y a « t'as vécu ça ». et c'est chouette d'avoir pu le vivre avant d'être mariée. Je ne regrette rien et j'avance. On se projette dans notre vie communale tous les deux. On a toujours envie de ce bébé qui était déjà dans nos envies avant le mariage. On part en voyage de noces dans l'hiver.
toujours avec ce projet d'enfant. Puis comme ça a un peu tardé et tout, on se dit bon bah au retour de voyage de noces, on ira consulter et tout. Bon bah bingo, ça a pas loupé. Retour de voyage de noces, test de grossesse. Ah bah tiens, on a ramené un petit bébé dans nos valises. Trop bien. Du coup, avec mon mari, on va...
accueillir notre petit garçon dans l'année suivante. C'est top, on est hyper content d'être parents. C'est la vie dont on avait rêvé, tout arrive, c'est trop bien. Et puis pendant ce temps-là, en fait... Julia et Ben, ils ont continué leur histoire. En fait, ils n'ont pas réussi à s'arrêter. C'était trop fort pour eux.
Ils étaient trop bien ensemble. Ils ont construit quelque chose. Ben a fini par quitter sa femme. Ils se sont installés ensemble. On est restés amis. On est toujours très liés aujourd'hui. il s'est repassé des fois des petites incartades lors de petites soirées ou de moments, voilà, en se disant « Ah tiens ! »
On a revécu ce qu'il y avait à vivre et c'était chouette. C'était du one shot et c'était très bien comme ça. Tout ça s'est passé il y a une dizaine d'années. Aujourd'hui, j'ai 37 ans. Mon fils va en avoir 11. Et donc, je me suis séparée de son papa. 5-6 ans maintenant. On s'est quand même rendu compte au fur et à mesure de notre histoire que nous n'avions plus les mêmes désirs. En fait, moi, j'ai été quand même changée par cette aventure.
parce que j'ai appris que mes désirs étaient importants et que je ne pouvais pas les mettre de côté. J'ai besoin de vivre cette vie sexuelle épanouie et ce n'était pas quelque chose d'entendable et de possible avec moi. mari. Il n'était pas prêt à... à potentiellement me partager, à potentiellement vivre des choses avec d'autres partenaires. J'ai quand même toujours ce désir pour les femmes, et pour lui, ce n'était pas entendable.
Donc on a mis fin à notre histoire il y a cinq ans. Et aujourd'hui, j'ai refait ma vie avec un homme qui m'a rencontrée en connaissant les bases. J'ai arrêté de mentir, j'ai arrêté de me cacher, j'ai assumé. mes envies mes désirs et ça a limite été la base en fait je crois que la première journée qu'on a passé ensemble je lui ai dit alors par contre il y a un truc qu'il faut que tu saches c'est que je suis pas vraiment exclusive et j'aime bien quand je peux vivre des moments
à plusieurs. J'avais aussi, dans mon parcours, découvert un petit peu ce qu'était le libertinage. Tu te sens capable de ça ? Tu as envie de ça ? Du coup, on peut continuer. Mais s'il m'avait dit non, je pense que je ne serais même pas allée dans cette histoire. là parce que je trouve ça beaucoup plus épanouissant de le vivre avec l'homme de ma vie que de le vivre toute seule et de devoir encore garder une part de secret. Là au moins c'est partagé et c'est super chouette de le vivre avec lui.
Ça nous renforce. Je sais maintenant que c'est quelque chose de très important pour moi de vivre des choses un peu plus folles, un peu plus déjantées, un peu plus libres qu'une vie de couple classique. Cette histoire, c'est pour moi l'histoire la plus folle de ma vie, l'aventure la plus extraordinaire. Ça m'a d'abord apporté deux amis qui, je crois, sont toujours dans ma vie. Et puis pour moi, ça a été le fait de me dire
que tout est possible, que je peux vivre ce que j'ai envie de vivre et qu'il n'y a pas qu'un schéma possible. Et voilà, de m'assumer aussi beaucoup.