Bonjour, je suis Clémentine Gallet, vous êtes ici chez Bliss Stories et je vous accueille dans notre collection capsule qui s'enflamme pour une autre facette de nos vies de femmes. ... ... ... ... ... ... ... Vous entendrez ici des femmes comme vous et moi qui vous transmettront leur chemin vers une sexualité libre et décomplexée.
Elles vous confieront en toute indiscrétion le jour où leur vie sexuelle a embrassé un changement inédit, parfois même interdit, pour mieux laisser leur corps s'embraser. À travers ces histoires croustillantes qui se racontent habituellement en chuchotant... Vous vous sentirez, je l'espère, déculpabilisé, peut-être émoustillé, pourquoi pas inspiré et je l'espère complètement libéré de ce qui vous empêcherait de réaliser vos désirs les moins assumés.
Alors bienvenue dans cette série d'épisodes chaud bouillants. Installez-vous confortablement et surtout prenez le temps de savourer ce voyage en terre trop souvent méconnue. sexualité décomplexée, bienvenue chez Hot Stories. Bonjour, je m'appelle Maïssa, j'ai 33 ans, je suis professeure des écoles à Aix-en-Provence. J'ai deux enfants de 6 et 3 ans et je suis célibataire. Et aujourd'hui, je vais vous raconter le jour où j'ai vraiment redécouvert ma sexualité.
et ma libido après ma séparation avec le père de mes enfants. En 2019, j'accouche de mon deuxième enfant, de ma fille, et suite à cet accouchement, je fais une dépression postpartum. Et je me sens très très seule dans ma vie de femme et dans ma vie de mère, avec mes deux enfants. Mon mari est très absent parce qu'il a un travail très prenant.
Ça fait huit ans qu'on est ensemble. On s'est rencontrés pendant nos études parce qu'on avait le même cursus. Depuis la naissance de ma fille, la maternité, on s'est un peu perdu. dans nos vies 13 ans décalées, puisqu'on est très peu souvent à 3, et ensuite quand la petite naît, très peu souvent à 4. Donc on se perd un peu, et notre couple empathie, et j'essaye de tout faire pour...
pour refaire revivre notre vie de couple, la thérapie de couple, la baby-sitter qui vient garder les enfants pour qu'on puisse sortir. Mais en fait, rien n'y fait. J'ai l'impression de me battre dans le vent. En plus, moi, je suis très fragile psychologiquement, donc je me bats un peu toute seule. pour sauver un couple mais qui n'est pas sauvable toute seule. Avant d'avoir des enfants, mon mari et moi, on a une sexualité qui est tout à fait épanouie, qui est davantage à mon initiative.
C'est vrai que je suis plus du genre à me prendre les devants et à dire quand j'ai envie. Et j'ai aucun souci à l'époque avec ma libido. Je suis jeune, j'ai rencontré l'homme de ma vie. Donc voilà, il n'y a pas de souci tous les jours.
plusieurs fois par jour, je demande, j'en redemande, et lui, ça lui va très bien. Mais c'est vrai que c'est jamais à son initiative, déjà avant d'avoir des enfants. Une fois qu'on a eu nos enfants, voilà, moi j'ai été... prise dans les méandres de la maternité, le postpartum, la charge mentale.
Et en fait, ça m'a coupé toute libido. Lui a toujours dit que non, qu'il avait toujours envie de moi. Mais par contre, ça ne s'est jamais vu dans les actes. Donc moi, je pense que j'étais à une période de ma vie où j'avais besoin qu'on me dise que je suis belle, que je suis désirable. de moi et c'était pas le cas donc moi j'ai arrêté de prendre les devants et donc notre vie sexuelle s'est clairement éteinte
Et c'est assez dur pour moi parce qu'effectivement, j'y pense pas dans le sens où ça me manque, parce que sur le moment, ça ne me manque pas puisque je n'ai pas du tout de libido. Mais la maïssa que j'étais avant me manque. Parce que je me dis, mais en fait, il y a un décalage énorme entre celle que j'étais, qui était hyper partante tout le temps, hyper motivée pour inventer toujours des nouveaux trucs, et celle d'aujourd'hui qui est...
qui est complètement éteinte et qui n'a pas du tout envie. Donc c'est plus ça qui me manque et qui, du coup, fait que j'y pense. Ça me travaille, c'est un sujet qui me travaille. Et plus ma fille grandit... Plus je prends du temps pour moi, plus je me rends compte qu'il y a des choses qui me manquent dans ma vie de femme, plus ça me préoccupe parce que par contre ma libido ne revient pas spécialement. Et en tout cas ne revient pas...
pour le père de mes enfants. Par contre, moi, je me reconnecte vraiment à la femme que je suis. Je démarre une thérapie, je sors beaucoup plus avec mes copines, je vais danser et ça me reconnecte vachement à mon corps. Et je retrouve des sensations de désir que je n'avais plus du tout ressenties depuis des mois, voire des années. Et ça me fait vraiment du bien. Et c'est vrai que ces séances...
de bar dansant avec les copines un peu alcoolisées, ça m'émoustille. Je danse avec des inconnus sans qu'il ne se passe jamais rien. Mais ça me fait du bien. Et c'est vrai que ça me redonne l'envie d'aller voir ce qui se passe dans... Ben, dans notre lit. Je me souviens d'une fois où je suis sortie danser avec des copines, j'ai pas mal bu et moi je suis très fervente des danses latines. Et forcément les danses latines ça se danse à plusieurs, enfin à deux en tout cas.
Donc du coup, je me retrouve à danser avec un mec qui est hyper tactile et on enchaîne plusieurs danses. Et moi, ça me... Ça me fait monter le feu, j'ai envie de dire. Je me sens hyper bien. Mais en même temps, je n'ai pas envie de franchir la ligne.
Au-delà de ses mains dans mon dos, ses mains sur mes fesses, mes hanches qui bougent contre son bassin. Voilà, c'est de la danse, c'est des danses sensuelles, ça me fait du bien. Je n'ai pas envie de franchir une autre ligne, mais par contre, je ressens du désir et ça me fait vraiment du bien.
sentir du désir. Du coup, le bar ferme, je rentre chez moi et en fait, j'ai pas envie de m'arrêter là. Donc, je réveille mon mari qui est juste... trop content que je le réveille et c'est chouette en fait ça nous permet de nous retrouver mais le lendemain matin je me dis c'est quand même bizarre ce que j'ai fait
C'est-à-dire que je ne suis pas hyper à l'aise avec la question d'aller chercher du désir ailleurs pour le retrouver. Il y a un truc qui coince et où je me dis, mais pourquoi je n'ai pas envie de lui ?
Et pourquoi je n'arrive pas à retrouver ce désir-là avec lui ? C'est lui le père de mes enfants, c'est lui l'homme de ma vie. Il faut que ça revienne. Et ça, je n'y arrive pas, par contre. Et plus je fais évoluer ma féminité en me... reconnectant à moi-même en dansant surtout beaucoup, j'ai vraiment renoué le côté physique et charnel avec la danse mais par contre il n'y a toujours rien qui se passe au niveau de ma libido dans le couple et j'arrête même de réveiller
mon mari quand je rentre, parce que c'est pas de ça dont j'ai envie. Donc j'achète un Womanizer. Et en fait... C'est comme ça que je me donne du plaisir. Et c'est aussi pas mal de retrouver du plaisir pour soi. Et en plus, c'est quelque chose que moi, j'avais pas forcément beaucoup fait avant.
Et je me redécouvre. En fait, j'ai vraiment l'impression de renouer avec un corps qui n'était plus le mien. Le corps, après les grossesses, ce n'est plus du tout le même. Les sensations ne sont plus les mêmes. Le désir n'est plus le même. Comme si, pendant des années...
Mon corps ne m'avait pas appartenu. Il avait appartenu à mes enfants, les grossesses, les allaitements. En plus, je suis une maman très fusionnelle avec ces bébés. Donc, j'ai vraiment donné mon corps à mes enfants et j'ai eu besoin de me le réapproprier. Et du coup, ça passe par... les kiffs solo et la montée du désir, la réappropriation du désir quand je vais danser. Du coup, je rentre de mes soirées salsa, bachata, dansant toujours avec mes copines. Et quand je rentre chez moi...
Je sors le Womanizer dans ma salle de bain, puisque dans mon lit, il y a mon mari. Et dans notre couple, il n'y a toujours pas grand chose qui se passe. On s'éloigne de plus en plus. Lui est de plus en plus absent de notre vie de couple, de notre vie familiale. Moi, je suis submergée par le quotidien.
Par le fait d'être seule, je me sens très seule. Et en fait, je n'ai pas envie de renoncer à toutes ces sensations que je retrouve. Donc je me dirige peu à peu vers la séparation. Et puis un jour, au mois d'avril... 2022, il y a une goutte d'eau qui fait déborder le vase dans notre vie familiale.
une absence de trop. On avait prévu des vacances à 4. Et le jour où je rentre de vacances, puisque moi j'étais déjà en vacances avec mes enfants toute seule, le jour où je rentre de vacances à Aix pour le retrouver...
et passer une semaine de vacances tous les quatre. Il m'écrit pour me dire qu'en fait, il part une semaine avec son boulot. Et donc, il me laisse encore sur le fait accompli toute seule. Et là, moi, c'est la goutte d'eau. Donc, je passe la semaine toute seule avec mes enfants. Et le jour où il rentre, je suis partie.
Je ne suis pas là. J'ai laissé les enfants chez des amis de confiance et une note sur la table basse lui disant où récupérer les enfants. Et je suis partie me réfugier en week-end chez une de mes meilleures amies. Et c'est le début de ma prise de conscience que notre relation est terminée et que je pourrais lui laisser tous les ultimatums du monde. Moi, ma décision est prise et je ne veux plus de cette vie-là et je veux une vie qui me ressemble.
Et donc, on se sépare vraiment officiellement au mois de juin 2022. Et par le fruit du hasard le plus total, je reçois un message d'un nom que je n'avais pas vu ni entendu. depuis des années, mais un nom qui est resté vraiment gravé dans ma mémoire, celui de Ben. C'était ma grande histoire d'amour à 20 ans, une histoire un peu... idyllique, d'un mec que j'ai rencontré à la piscine, en vacances, qui m'a emmenée manger une glace, avec lequel j'ai regardé les étoiles dans un champ.
Dans les Alpes. Bref, une très chouette histoire. C'était une relation à distance à l'époque, parce que lui n'habitait pas du tout dans le sud. Moi, j'étais très jeune. J'avais 19 ans. Et à 19 ans, quand les choses deviennent très sérieuses, on peut un peu paniquer. Parce que moi, à 19 ans, j'étais tout flamme. C'était ma première année d'études. Je sortais beaucoup, je rencontrais plein de mecs, j'ai eu mes premiers plans d'un soir. J'ai été prise entre cet amour de jeunesse hyper puissant.
dans lequel je voulais m'investir et en même temps ce que je découvrais à côté et j'avais fini par lui dire écoute on peut pas continuer toi et moi j'ai d'autres choses à vivre et je lui ai brisé le coeur clairement Et en fait, au bout de quelques mois, une fois que j'avais testé tout ce que j'avais à tester, je me suis dit mais t'as fait une grosse connerie là Maïssa, c'est pas possible. Il faut absolument que tu le retrouves.
On s'était remis ensemble pendant quelques mois. On était très amoureux. C'était vraiment un bon coup. On passait beaucoup de temps sous la couette, dans sa chambre. Et un jour... On n'avait pas beaucoup de temps pour se retrouver, donc on avait dit on se retrouve à mi-chemin, il prend le TGV, je prends le TGV, et on se retrouve à la moitié de la France pour une journée. Et donc je prends le train, et lui, son train arrivait avant le mien, et donc il devait venir me chercher sur le quai.
Le TGV arrive, je descends sur le quai, pas de benne sur le quai. Bon, je me dis peut-être son train a eu de retard, j'attends, j'attends, j'attends, pas de nouvelles. Donc je sors du quai, tant pis, je vais me renseigner, non son train avait pas eu de retard, mais en fait il est pas là.
Je me dis bon, ok, bizarre. Je l'appelle une fois, deux fois, trois fois, dix fois, aucune nouvelle. Donc là, je ne sais pas trop quoi faire. Je suis toute seule dans cette grande ville que je ne connais pas. Je me dis bon, je vais rentrer chez moi. Et là, je rappelle. Et en fait, le numéro sonne, le numéro n'est plus attribué. Et plus aucune nouvelle, silence radio, le mec a littéralement disparu.
Et je n'ai plus jamais eu de nouvelles. Donc moi, ça, à l'époque, ça m'a vraiment mise très mal parce que j'étais très amoureuse. Puis j'avais eu l'impression de gâcher notre histoire. Puis finalement, j'étais revenue dessus. Donc là, j'étais vraiment à fond.
Et en même temps, je me dis, il a forcément dû se passer quelque chose. Et je finirai par savoir ce qui s'est passé. Et en fait, je sais qu'il va revenir. Et moi, je serai là, je l'attendrai. Alors, je ne pensais pas que j'attendrai pendant 12 ans.
D'ailleurs, je n'ai pas attendu pendant 12 ans, puisque j'étais très surprise de voir son nom s'afficher sur mon téléphone. Il avait retrouvé mes coordonnées via Facebook. Il m'envoie un message sur Messenger pour me dire que ça fait très longtemps qu'il voit passer mon nom.
sur Facebook et qu'il n'ose pas m'écrire mais que là il prend le temps de m'écrire et qu'il veut savoir comment je vais donc moi ce message je me laisse un peu sur le cul parce que ça fait quand même des années et des années et en même temps il arrive à point nommé au moment où je viens de me séparer du père de mes enfants. Donc je reçois cette notification. Je suis dans la chambre de ma fille, en train de l'endormir. Et quand je vois son nom, je...
Je bloque, je n'ouvre même pas la notification. Je me dis, OK, là, tu termines de coucher la petite et tu gères ça plus tard. Et j'attends peut-être 24 heures avant de répondre. Et une fois que j'ai répondu, j'ouvre la boîte de Pandore. On ne fait que s'écrire pendant des jours et des jours, jour et nuit. Je pars en vacances au mois de juillet avec mes enfants. Et on continue toujours à se parler.
Et on commence à s'envoyer des photos parce qu'on a très envie de voir à quoi on ressemble 12 ans après. On s'envoie des photos de nos enfants, on s'envoie des photos de nous. Lui me dit vachement que je suis belle. J'ai hyper bien veillé, que la maternité me va bien. Des choses qui me font vraiment plaisir et qui me font du bien.
Et moi, quand je reçois des photos de lui, j'ai l'impression d'être une gamine de 14 ans parce que je le trouve toujours aussi beau. Je me rappelle que j'ai craqué sur lui à la piscine parce qu'il était juste trop canon quand il passait au bord du bassin. Et en fait, là, il n'a pas changé. Il a un peu vieilli. Mais voilà, il a toujours...
ses grands yeux bleus, il a le teint un peu bronzé, les cheveux type surfeur. C'est vraiment le cliché, mais il est toujours aussi beau. Et nos discussions deviennent un peu plus... hautes, donc les photos qu'on s'envoie sont également un peu plus hautes, c'est-à-dire qu'on démarre les photos en sous-vêtements, surtout moi, des photos sans sous-vêtements aussi.
J'ai quelques tatouages que j'ai envie de lui montrer, que j'ai envie d'exposer, avec lesquels je me sens bien, qui m'ont aussi aidée à me réapproprier mon corps et à me trouver sexy. Du coup, nos textos deviennent un peu plus enflammés. Lui, en plus, il est vachement dans la description. Quand il reçoit mes photos, il me dit que je suis hyper sexy, mais il me dit aussi ce qu'il a envie de me faire.
Je me souviens d'une photo que j'ai envoyée en string en dentelle blanc, où il me dit qu'il a très envie de passer sa main dedans, de l'enlever avec ses dents, de passer la langue un peu partout. de m'allonger sur le canapé qui est derrière moi. En fait, ça me donne le sourire aux lèvres, ça m'excite. Donc forcément, ça me donne...
envie de jouer, de jouer avec moi-même, de jouer avec mon corps, de jouer avec mon organizer et de jouer à deux. C'est vrai que je sais aussi quand les photos que je lui envoie lui font de l'effet, moi ça me fait de l'effet. On s'envoie des textos, on se touche. Et ça, pour moi, c'est nouveau. Et ça fait vachement bien. Du coup, pendant l'été, très vite, il me propose qu'on se voit.
Et moi, je panique un peu au début, donc j'élude. Et j'ai juste envie qu'on continue nos échanges par message, ce qui me fait du bien. Mais je n'ai pas envie de rentrer dans... Dans trop d'un coup, parce que je ne suis pas prête. Lui, à ce moment-là, il est papa célibataire en garde alternée de ses deux enfants. Et il n'a pas ses enfants tout le mois de juillet.
Donc effectivement, je sens bien que c'est l'idéal pour lui que je puisse débarquer chez lui. Mais voilà, la première fois, je décline. Et puis finalement, je me laisse tenter parce qu'après une année difficile, une séparation, être partie en vacances. les enfants. Je laisse mes enfants en vacances chez leurs grands-parents pendant dix jours et je pars chez ma meilleure amie d'enfance en vacances pour dix jours.
Et puis, j'écourte les dix jours et je fais un petit moite-moite. Et donc, dans le plus grand des secrets, je traverse la France pour aller passer quatre jours chez Ben. Pendant le voyage, j'ai vraiment l'impression d'être exactement dans le même état que j'étais quand j'avais 19 ans la première fois que je suis allée chez lui. Je me sentais hyper libre et hyper excitée, hyper...
En fait, ouais, un espèce de sentiment de liberté. J'étais plus la femme de quelqu'un, j'étais plus la mère de quelqu'un. J'étais juste moi et je faisais ce que je voulais. Le TGV arrive et là, je me dis wow. Est-ce qu'il sera sur le quai ? Parce que la dernière fois, en fait, il n'y était pas. Et j'ai un petit coup de panique quand même. Et en fait, il est sur le quai et il est arrivé presque avec une heure d'avance parce qu'il m'a dit celui-là, il était hors de question que je le loupe.
Et on est tous les deux hyper gênés de se retrouver. Parce qu'il y a une intimité qui s'est créée forcément entre nous dans nos messages. Mais en même temps, de se revoir après 12 ans. On est hyper souriants. On a l'impression d'être deux idiots B.A. On se balade en ville, on boit un verre et ensuite ils m'emmènent marcher au bord de la mer, la mer du Nord. Et il m'emmène même dans un endroit, c'est un ancien bunker.
qui a une façade, celle qu'il donne sur la mer, qui est complètement détruite. C'est un espèce de petit bloc dans lequel on peut entrer et on a juste une vue fabuleuse sur la mer. Et là, il sort de son petit sac à dos. Une bouteille de rosée, un petit apéro. Donc on s'installe là tous les deux. Et c'est là qu'on se réembrasse pour la première fois depuis 12 ans. Et en fait, je pense qu'on était quand même...
C'était vraiment le déclic qu'on n'arrivait pas à passer. On se regardait beaucoup, on se parlait beaucoup, on n'avait pas osé se toucher. Mais en même temps, le fait de se réembrasser, en fait, toute l'excitation des dernières semaines à distance.
est ressorti d'un coup et donc on s'est juste littéralement sauté dessus dans le bunker. C'est très isolé un bunker donc c'est pas mal. Je me suis pas du tout posé la question de savoir si quelqu'un allait arriver ou pas et en même temps c'est très excitant. de se dire que peut-être qu'il y a quelqu'un qui va débarquer ou pas. Et en fait, on est juste au milieu de nulle part avec une vue fabuleuse.
Vraiment le cliché en plus, parce que c'est le soir, le coucher de soleil. Vraiment, c'est un moment très, très chouette. Il me déshabille. Je me retrouve en sous-vêtement dans ce bunker. Je lui enlève son t-shirt, on se caresse et on prend vraiment le temps. Je redécouvre des sensations avec un autre homme. que mon mari et en fait c'est dingue parce que là je suis alignée avec en fait je n'ai pas de désir sexuel avec lequel je...
m'arrange en me disant j'ai mon mec dans mon lit et je vais prendre ce mec là non là j'ai envie de Ben et c'est Ben que j'ai donc du coup c'est vachement bien Et c'est un moment où je me dis, OK, en fait, c'est ça qui me manquait dans ma vie de couple. J'ai envie de lui et c'est lui que j'ai.
Et le fait d'avoir un corps qu'on ne connaît pas par cœur, c'est un peu intimidant. Parce que quand on est avec le même mec depuis très longtemps, presque on le connaît par cœur. On sait exactement où il faut appuyer, où il faut toucher, où il faut caresser.
c'est presque mécanique alors que là il faut tout redécouvrir et en fait ça prend du temps et ce temps est hyper chouette parce que c'est vraiment partir à l'exploration de l'autre et lui a l'air d'être dans le même état d'esprit donc en fait il prend son temps avec moi Il m'allonge, il remonte mes cuisses et il me caresse un peu partout. Il s'approche avec sa bouche, il m'embrasse. En fait, il m'embrasse beaucoup. Je sens qu'il explore tout mon corps en m'embrassant partout.
Et moi, je me laisse faire. J'ai un peu de mal parce que c'est très nouveau et que je sens que je suis dans une phase où c'est encore un apprentissage pour moi, le lâcher prise. Parce que, comme je disais tout à l'heure, dans ma sexualité, j'ai plutôt eu tendance à...
prendre les devants et à m'occuper de tout et à gérer et à dominer et très peu à me laisser faire mais parce que je suis aussi quelqu'un comme ça je suis tout le temps dans le contrôle donc même dans ma sexualité si je peux contrôler c'est plus simple pour moi je me mets moins à nu
Mais je le laisse faire et je me sens bien. Ce moment-là dure très longtemps et on ne va pas plus loin que ça. Je n'ai pas d'orgasme ce soir-là. Je pense parce que je ne me laisse pas avoir d'orgasme parce que clairement, j'aurais pu.
J'aurais dû parce que le cadre est quand même très idyllique et franchement je me suis privée de ça, c'est quand même con. Mais à ce moment-là, c'est déjà tellement intense pour moi. J'ai l'impression que je ne peux pas faire plus et je ne peux pas donner plus et je ne peux pas encaisser plus. Je trouve ça fou, je suis en train de vivre un truc...
qui est complètement hors du temps. Et en fait, j'ai juste envie que ce soit parfait. Je n'ai pas envie qu'il y ait quoi que ce soit de plus. Donc on s'arrête là. Du coup, on rentre. Donc il me fait visiter sa nouvelle maison. On passe une soirée très chouette.
On va se coucher, il se passe rien. Et le lendemain matin, il n'y a plus de blabla, en fait. À un moment, ça m'a fait du bien qu'ils prennent soin de moi, qu'ils me disent que je suis belle, qu'ils... parte à l'exploration de mon corps mais là j'ai envie de lui et j'ai envie de lui maintenant donc on se réveille en même temps et on se parle pas juste on s'embrasse et je lui grimpe dessus et là ça je sais faire parce que je sais dominer
Donc, cette fois-ci, on couche ensemble pour la première fois depuis 12 ans et on jouit tous les deux en même temps. Et c'est vraiment, vraiment ouf. En fait, ça nous libère complètement de toute la gêne qu'il pouvait y avoir entre nous. Et en fait, on passe les quatre jours au lit et j'apprends petit à petit.
fois après fois, parce qu'il y a eu beaucoup de fois, à lâcher prise parce qu'en fait, il m'aide vachement à le faire. C'est-à-dire qu'il ne me laisse pas le choix. Il m'allonge sur le dos. Il met les mains en dessous d'un oreiller au-dessus de ma tête et il me dit mais tu ne bouges pas en fait.
Et si je bouge, il m'attrape les poignets et il les serre fort, sans me faire mal, mais en me signifiant « En fait, là, je m'occupe de toi. Et toi, tu bouges pas. Et tu vas voir, ça va être vraiment bien. Et c'est vraiment bien. » Et du coup, j'ai l'impression d'être une princesse dont on s'occupe et dont le but ultime est mon propre plaisir. Et ça, pour moi, c'est quelque chose de vraiment très nouveau parce que je n'ai jamais été avec quelqu'un.
dont le but premier est de me faire jouir. Et là, clairement, c'est son objectif. Et en même temps, ça marche très bien, parce que je... J'ai pas de problème pour jouer une fois que j'ai lâché frise dans ma tête. Donc effectivement, avec lui, je découvre des choses que je laissais pas forcément les autres hommes de ma vie faire, et notamment le père de mes enfants.
Je le laisse me faire un cunni, par exemple, ce que je ne laissais pas forcément faire, alors qu'on peut trouver que c'est quelque chose d'un peu classique. Mais moi, je ne laissais pas trop les hommes descendre par là. Et lui, je le laisse faire et je découvre que c'est fou. Je le laisse... jouer avec ses mains et en fait on fait beaucoup de choses en dehors de la pénétration classique et moi je pense que j'avais quand même globalement une sexualité très classique avec
ça démarre avec la pénétration et ça se termine avec la pénétration et basta. Et là, on fait plein d'autres choses. Et je découvre que je peux avoir des orgasmes beaucoup plus forts qu'avant. Et moi, ça me laisse un peu... Sur le cul, j'en tremble, j'ai les mains qui tremblent, j'ai même la bouche qui se met à trembler. Je découvre des sensations que je ne connaissais pas jusque-là. Je me dis, waouh, mais en fait, il a fallu que j'attende 32 ans pour jouir comme ça.
Et pourtant, je n'avais pas de soucis pour jouir avant. Mais là, c'est incroyable. Quand quelqu'un s'occupe de toi, de A à Z, qui t'interdit de faire quoi que ce soit et que son objectif ultime, c'est de t'amener là. et que tu te laisses faire, ça fait vachement de bien. Du coup, pendant ces quatre jours, clairement, je pense qu'on a testé toutes les pièces de sa maison. Sa salle de bain, sa cuisine.
Sa salle à manger, sachant que sa table de salon était un billard, donc c'est pas mal pour prendre appui. Sa chambre, son jardin. Ce que je trouve hyper chouette avec lui, c'est que l'acte ne s'arrête pas quand lui a joui. En fait, ça s'arrête quand tous les deux, on a vraiment joui assez de fois pour dire OK, là, on fait une pause et on va boire un coup. On va manger peut-être et on va marcher au bord de la mer et on recommence. Du coup, c'est un peu un marathon.
de sexe. Je pourrais pas dire combien de fois on a couché ensemble en 4 jours tellement c'est impossible de compter. C'est à base de 5-6 fois par jour peut-être. Voilà, sur 4 jours.
l'heure de mon train approche. C'est vrai que les derniers instants avant que j'aille prendre le train sont un peu tristous. C'est-à-dire qu'on se dit... que c'est quand même une parenthèse de dingue qu'on a vécu et on n'a pas forcément envie qu'elle s'arrête et en même temps il y a une espèce de nostalgie qui s'installe entre nous parce qu'on sait qu'on avait besoin de se revoir, on avait besoin de terminer l'histoire qui n'était pas terminée, mais que par contre...
Il n'y a rien qui débouchera de ça parce qu'on a deux vies très différentes à l'autre bout de la France tous les deux. Et puis, on n'a pas forcément cette envie de construire quelque chose. tous les deux en tant que couple. Moi, j'ai pas du tout envie et j'ai surtout l'impression que ça ouvre une porte que j'ai pas du tout envie de refermer. J'ai renoué toute seule avec ma féminité, avec ma libido, avant ma séparation. Et là...
Le fait d'être séparée m'a vraiment autorisée à le vivre pleinement. Et là, je l'ai vécu pleinement avec quelqu'un avec qui je me sentais vraiment en confiance. Ça m'a vraiment aidée.
à passer le cap de coucher avec quelqu'un d'autre, tout simplement. Et en fait, le fait de le faire et le fait de lâcher prise et de être... autant centré sur mon propre plaisir en fait ça m'a clairement ouvert la porte à mais en fait maintenant j'ai envie d'aller explorer j'ai envie d'aller explorer mon désir j'ai envie d'aller explorer mon plaisir avec peu importe avec qui en fait je sais pas mais en fait il est hors de question que cette flamme
qui s'était éteinte et que j'ai rallumée serait éteigne un jour. Et en fait, moins de dix jours plus tard, il va m'arriver un truc de fou. On est toujours l'été 2022 et on est dans un moment très particulier et très peu propice aux rencontres puisque je perds un membre de ma famille. Et donc, on se rassemble, ma famille et moi, pour des obsèques. Et au funérarium, je me retrouve toute seule avec un homme que je n'ai jamais vu.
mais que visiblement ma famille connaît. Un homme d'une quarantaine d'années, très grand, très beau. Il me demande de lui envoyer une photo parce que j'étais responsable d'un diaporama photo pour les obsèques. Et dedans, il y a une photo de lui enfant qui voudrait récupérer. Du coup... Je lui envoie la photo et deux heures après, il me renvoie un message en me disant qu'il a perdu la photo que je lui ai envoyée et qu'il voudrait bien que je lui réenvoie. Je renvoie la photo.
en le charriant un peu sur le fait que vraiment la technologie, passer la quarantaine, c'est pas le top. Il me réécrit et en fait, moi, ça me fait du bien. C'est hyper léger et je suis dans une période de... pas simple, de deuil.
préparation des obsèques, c'est compliqué. Donc, c'est un petit sas de décompression qui me fait vachement de bien. Et je me dis, en fait, c'est fou parce que même dans des conditions déplorables physiques, avec des larmes partout, les yeux bouffis, je peux plaire. C'est chouette ! Donc voilà, on échange un petit peu par message et on se recroise quelques jours après, après les obsèques.
puisque ma famille et moi avons organisé un pot suite aux obsèques pour remercier les gens qui étaient venus. Et moi, je me retrouve à faire la vaisselle des nombreux verres de vin qui ont été consommés. sommet et il y a un problème avec le lave-vaisselle et donc du coup mes cousins cherchent partout quelqu'un qui sait gérer un lave-vaisselle professionnel et donc du coup la seule personne dans l'assemblée qui sait gérer un lave-vaisselle professionnel c'est le cuisinier
de service, c'est-à-dire que le mec est cuisinier. Donc il débarque dans cette arrière-cuisine pour réparer le lave-vaisselle, et c'est lui, le fameux Théo. J'ai un petit crush tout de suite, malgré le contexte. Et je pense aussi... Du fait du contexte, c'est-à-dire que c'est ma manière de m'échapper de toutes ces émotions qui sont pas simples. Et donc Théo débarque, répare le lave-vaisselle et me dit mais du coup c'est toi qui es prédisposé à la vaisselle, tu veux que je t'aide ?
Non, non, c'est bon, t'inquiète pas, tout va bien. Je vais t'aider quand même parce qu'il y a beaucoup de verre. Ok, bon, aide-moi. Et donc, on se retrouve pendant presque une heure à faire la vaisselle tous les deux. à discuter à se lancer des regards et moi ça me fait vachement de bien c'est vraiment
un souffle dans cette période compliquée, ça me fait du bien et ça me fait sourire. Une fois qu'on a fini la vaisselle, on descend fumer une cigarette, on parle. Il a un regard très doux et sa manière d'être... très tendre et très prévenant avec moi, me fait fondre. Après cette petite pause-clope, il se joint à notre famille restreinte pour l'apéro et il décide à un moment de nous laisser en famille pour le dîner.
Et donc je me lève pour le raccompagner à sa voiture devant l'intégralité de toute ma famille, mes parents, mes cousins, mes oncles, mes tantes qui... juste se foutre de ma gueule royalement. Je reviens, ma mère qui m'affiche devant tout le monde en disant non mais Maïssa, même à des obsèques, elle trouve le moyen de se faire draguer. J'étais là, OK, non, pas du tout. La soirée spaz, je vais me coucher. Et là, c'est vrai que je me sens un peu...
Je suis pas dans un bon mood. Et au moment d'essayer de m'endormir et je trouve pas le sommeil, je reçois un message de Théo me disant j'imagine que c'est pas simple de dormir dans cette maison toute vide. Et donc, je lui réponds, effectivement, j'ai un peu de mal à dormir. Et là, il me dit, écoute, si tu veux, je suis en bas. Tu lui dis, pardon ? T'es en bas, comment ça t'es en bas ? Ben, je suis en bas dans la voiture, je t'attends. Si tu veux, je te ramène à la maison, on va boire un verre.
Donc là, moi, toujours 32 ans, 12 dans la tête, je fais le mur d'une maison vide. Il est, je sais pas, minuit, une heure. Je me retrouve dans la voiture de cette... Ce quasi inconnu que j'ai rencontré à la base au funérarium, puis que j'ai dragué aux obsèques. Et il me ramène chez lui et il débouche une bouteille de vin. Mon papote, franchement...
Un quart d'heure, dix minutes, tout en que le vin fasse effet. Je pense, moi, ça m'apaise direct. Je suis bien, c'est grand, c'est propre, c'est rangé. Il y a un grand canapé blanc. Et là, je me dis, mais quel mec a un canapé blanc et il reste propre. La mère en moi parle. Plusieurs fois, il me dit que je suis belle.
Une fois que ces mots sont posés, clairement, on n'est pas dans une situation où juste on va boire un verre et je vais rentrer chez moi. C'est-à-dire que le mec dit clairement qu'il est intéressé et je ne réponds rien. Mais je ne mets pas de barrière non plus. Donc je pense qu'il sent que c'est OK. Et donc, du coup, il s'approche. Il passe sa main sur mon visage. Il remet une petite mèche de cheveux derrière mon oreille. Et moi, là, je suis un peu...
un peu muette, je le regarde droit dans les yeux, en lui disant, en fait, si tu veux y aller, vas-y. Moi, je ne prendrai pas les devants, parce que là, émotionnellement, je ne suis pas d'attaque. Mais voilà, j'ai l'impression qu'avec mes yeux, je lui dis...
Viens, si tu veux, viens. Je n'attends que ça, là. Il m'embrasse. C'est très doux. Il me déshabille sur le grand canapé blanc. Il me lèche partout. Lui reste complètement habillé. Et moi, c'est vrai qu'à ce moment-là, je ne prends aucune initiative. Je le laisse faire et je sens en plus qu'il faut que je le laisse faire parce que c'est comme si c'était la seule chose qui pouvait m'apporter là et je sens que c'est important pour lui.
de me donner ça parce que c'est la seule chose qu'il peut faire pour moi. J'ai juste l'impression de déconnecter total. Je jouis et ça me fait un bien fou. Donc là, je me dis OK, c'est encore un palier de franchi dans le lâcher prise. Et en plus, je ne ressens aucune culpabilité d'avoir joui et de ne pas du tout avoir fait jouir l'autre. En plus, ça a l'air d'être complètement OK pour lui.
Du coup, entre le moment où je suis arrivée chez lui, où on a bu un verre, où j'ai été déshabillée, où j'ai joui, ça se passe quand même globalement assez vite. Et ça s'arrête là pour ce soir-là. Il me raccompagne en voiture dans ma maison familiale. Je me fais toute petite pour rentrer dans ma chambre. Et sur le moment, je me dis que c'est une histoire que je ne vais raconter à personne.
Et après je me dis, bah non c'est pas possible, je suis obligée de raconter cette histoire-là à mes meilleures copines, je peux pas les priver d'une histoire comme ça. Mais je suis vraiment entre deux feux de me dire, waouh, je vis un truc de fou qui est en fait dans la lignée de tout ce que j'ai envie de vivre. ces derniers temps à me reconnecter avec ma féminité ma libido et en même temps je suis dans un moment où c'est pas très acceptable de faire ça mais
en fait, je le mérite. Et peu importe les convenances, peu importe ce qu'on en pense, moi, ça m'a fait du bien, c'est OK. Et du coup, ce Théo-là, je vais le revoir plusieurs fois, puisque c'est des obsèques qui auront duré sur plusieurs étapes. Il vient me chercher tous les soirs, à la même heure. Et on se voit...
tous les soirs, pendant toute ma durée de mon séjour là-bas, donc une dizaine de jours. On couche ensemble, une fois, deux fois, trois fois, dix fois, et ça devient tout de suite très addictif. C'est-à-dire que... À nouveau, je me retrouve dans la position de j'ai envie de lui et je l'ai lui.
Et je le laisse faire autant que je me laisse profiter parce que j'aime quand même prendre les devants, dominer et je sens que ça lui plaît aussi. Je le laisse me faire plein de choses que je ne laissais pas forcément les hommes me faire avant. Et à de nombreuses reprises, on jouit en même temps. Et ça crée une espèce d'alchimie et de connexion qui est assez ouf entre nous. Du coup, cette histoire avec Théo continue sur plusieurs mois.
On continue à se voir. C'est à nouveau une relation à distance. Moi, quand je reviens à ma vie normale, la rentrée, les enfants, je trouve un nouvel appart, je déménage. On met en place une garde alternée pour mes enfants. Et du coup, un week-end sur deux, j'ai pas mes enfants donc un week-end sur deux je prends l'avion et je pars à Genève pour le rejoindre et on passe des week-ends juste fabuleux à base de
Champagne et d'orgasme, clairement. Cette histoire dure pendant environ 5 à 6 mois. Les week-ends se ressemblent franchement tous. C'est-à-dire que j'arrive, on est hyper content de se retrouver. On fait l'amour plusieurs fois dans la même nuit. C'est vraiment des week-ends de déconnexion totale. On brunch hyper tard. On ne se prive de rien et on ne fait que des choses qui nous font du bien.
Comme si on n'avait plus aucune responsabilité sur cette planète et que le monde pourrait s'écrouler. Et en fait, les mois passants, lui, s'investit beaucoup dans cette relation. tombe très amoureuse. Moi, j'ai été très amoureuse aussi, parce que c'est une relation qui m'a apporté énormément. Et en fait, je me suis rendue compte...
Au fur et à mesure que lui avait envie que la relation évolue, que nos enfants se rencontrent, qu'on passe du temps avec nos enfants respectifs, qu'on passe du temps ensemble, tous les cinq, qu'il y avait une envie de... de famille recomposée en fait moi ça m'a littéralement paniqué j'étais pas du tout prête à ça voilà moi je suis un peu sur ma lancée d'oral exploratrice j'ai un plaisir à
découvrir et surtout j'ai besoin d'être seule pour me reconstruire, avancer et j'ai pas du tout envie de me ré-enfermer dans une vie familiale. À distance, avec des enfants, des beaux-enfants, ça a été trop compliqué. Donc j'ai préféré mettre un terme à cette histoire pour que ces attentes ne soient pas trop déçues. Donc à ce moment-là, nous sommes en mars 2023. Et je continue ma quête du plaisir.
Je sors toujours beaucoup avec mes copines dès que j'en ai l'occasion. Je continue à danser, ça me fait du bien. Et je suis dans une période un peu où je suis seule et je suis contente d'être seule et je me dis que j'ai besoin d'être seule dans ma vie.
mais que par contre, je n'ai pas envie de passer toutes mes nuits toutes seules et que mon plaisir, toute seule, c'est bon, j'ai exploré. Là, j'ai envie de l'explorer avec d'autres. Et j'ai des copines qui, fraîchement divorcées comme moi, sont pas mal sur Tinder.
et donc ont l'air d'avoir des dates assez sympas et je me dis mais en fait moi voilà avant de me remettre en couple avec quelqu'un si un jour j'en ai envie c'est ça qui me manque en fait c'est ma grosse phase d'exploration et à chaque fois que je sors danser J'ai pas envie d'être en mode chasse, genre chassin. Non, j'ai pas envie. Mais j'ai quand même envie de rencontrer des gens. Donc, en fait, pourquoi pas ?
Je suis dans une phase de ma vie où je me rends compte que j'ai mené un combat de dingue pendant des mois à vivre une séparation, un deuil, une dépression postpartum. En fait, je sors de tout ça et... Je décide que pour célébrer le combat que j'ai mené pendant autant de mois, je décide de rassembler mes meilleurs amis et d'organiser non pas un enterrement de vie de jeune fille, mais un déterrement de vie de femme.
Donc je crée un petit groupe WhatsApp qui s'appelle le DVF et je les convie en week-end à Aix pour un week-end surprise où elles ne savent strictement rien et je gère tout. Et donc voilà, on fait un cours de pole dance, un karaoké, une soirée dansante. Et moi, ça me fait un bien fou et ça me galvanise vachement. Et en plus, on se raconte toutes nos histoires, celles qui sont en couple, celles qui sont divorcées, celles qui ont des histoires.
On est vraiment en mode week-end de filles qui se racontent plein d'histoires. Et c'est ce soir-là où je me dis, mais en fait, moi aussi, je vais télécharger dinner. Et je ne suis pas forcément hyper convaincue. Moi, trouver un mec sur catalogue, je trouve ça bizarre. Donc après le week-end, je joue un peu à Tinder et je leur envoie les captures d'écran des profils les plus what the fuck que je rencontre, les mecs qui se mettent en photo avec leurs enfants. Le pire, c'est...
Le mec qui se met en photo avec un enfant qui n'est pas le sien et qui dit je n'ai pas d'enfant mais je sais bien les faire. Enfin bon je suis là mais c'est pas possible, je ne rencontrerai jamais un mec qui me fera envie là-dessus, c'est mort. Et puis... Je tombe, après avoir nexté au moins 99 profils, je tombe sur le profil d'un mec. Franchement, on aurait dit un faux profil. Une photo. Mais tout de suite, je me dis, waouh, le mec est une gravure de mode.
Le mec est bodybuildé, tatoué, des grands yeux bleus, parce que je crois que j'aime beaucoup les grands yeux bleus. Brun, des épaules énormes. Et moi, j'ai un faible pour les épaules. Il est hyper beau.
Donc, je me dis, bon, j'essaye. Pour une fois, je vais mettre un like. Et donc, bon, quand on est une femme, je pense que sur Tinder, ça matche 9 fois sur 10. Donc, ça matche tout de suite. Et il s'appelle Yann. Et Yann m'envoie tout de suite un petit message très simple. Pas une accroche de relou.
ou pas une phrase « Coucou, comment ça va ? » J'espère que tu passes une bonne soirée. Donc je lui réponds et on échange très simplement sur qu'est-ce qui t'amène ici, qu'est-ce que tu fais dans la vie. Vraiment une conversation très simple. Très normal. On échange pendant quelques jours et lui se met très vite, au lieu de m'écrire des textos sur Tinder, à me faire des vocaux. Et là, premier vocal, j'entends sa voix.
Et je suis dans tous mes états. Il a une voix, mais tellement sexy. Je me dis, ok, donc déjà ses photos sont juste dingues, mais alors sa voix, donc je ne réclame que des audios.
Et à un moment, il me fait un vocal, j'entends qu'il est dans la voiture. Je lui envoie un message pour lui dire « Pose ton téléphone, t'es dans la voiture, j'entends. En fait, on fait pas des vocaux quand on est dans la voiture. » il me renvoie un vocal en me disant j'adore quand tu me parles comme ça j'aime bien quand tu prends ce ton là avec moi donc là moi je me dis mais
Qu'est-ce qui lui arrive ? D'un coup, je sens qu'il y a un truc qui change dans notre conversation. Donc je lui écris. Alors, chaton, c'est le fantasme de la maîtresse d'école qui se réveille en toi ? Ce à quoi il me répond. Ouais, je crois que j'aime bien quand tu me donnes des ordres. Donc voilà. Et pour le contexte, moi je pars en week-end avec mes parents, mes enfants.
dans le sud-ouest. Et je ne suis pas du tout concentrée parce que la conversation vrille totalement à partir de ce moment-là où on se met à parler de nos fantasmes.
de ce qu'il a envie que je lui dise, de ce qu'il a envie de me faire. Et en plus, lui, il dit ça avec sa voix tout en vocal. Moi, je suis juste littéralement... complètement perturbée mais il faut en même temps que je gère les conversations familiales de week-end donc je lui dis à un moment donné écoute Yann je vais te donner mon numéro de téléphone
Parce que les notifs Tinder en plein repas de famille, j'ai du mal à les assumer là. Déjà que je n'arrive pas à suivre ce qui se passe dans les conversations, je te donne mon numéro. Et clairement, nos conversations sont... très très très hot il me dit là j'ai qu'une envie c'est que t'arrives à la maison que je te jette sur mon canapé et que je passe ma soirée entre tes cuisses et j'ai très très envie de le voir donc Je lui dis très textuellement que j'ai très envie...
de ce qu'il décrit. Et il me demande quand est-ce que je vais finir par revenir de mon week-end. Il a l'air très impatient. Donc je lui dis, écoute, mercredi prochain, j'ai pas mes enfants, si tu veux, on va boire un verre. Donc il me dit, ok, on se bloque mercredi prochain, on va boire un verre. On continue ces petits messages-là en sortie de week-end, lundi. Et il m'envoie un message, enfin un vocal toujours, en me disant écoute Maïssa, on va pas se mentir.
Tu as touché juste sur le fantasme de la maîtresse d'école, mais pour toi, je crois qu'il y a un fantasme que tu n'acceptes pas tout à fait. Je dis, plaît-il ? Lequel ? Je pense que l'inconnu t'excite beaucoup. Or, si on va boire un verre avant, en fait, je ne serais plus un inconnu.
Là, je me dis, wow, wow, wow, c'est mort. Red flag, total, c'est mon premier date Tinder. Je ne peux pas débarquer chez lui comme ça sans être allé boire un verre avant. C'est mort, je suis une mère de famille, je ne peux pas. Si je fais ça, à qui je donne la... Ah, je vais me faire massacre. C'est pas possible ! La panique totale et en même temps, l'excitation totale qui monte parce qu'il a complètement raison. Donc je prends la décision d'y aller.
Et puis je me dis en fait, je suis comme ça, ça me ressemble de faire des coups de folie comme ça. Et puis c'est pas un coup de folie tant que ça. Il va me donner son adresse, je vais envoyer son adresse à une de mes copines et il n'y aura pas de problème. Donc le mercredi, je dépose mes enfants chez leur père. Je rentre chez moi et je me dis « Ok, là, tu t'apprêtes à partir chez un inconnu total. »
Et je suis dans tous mes états. Comment je m'habille ? Avec quelles affaires j'y vais ? Et au vu des derniers audios qu'on a échangés, je sais qu'il est très très excité par l'idée du string blanc. Donc je cherche dans mes placards un string blanc. que j'enfile. Je m'habille assez simplement parce que je suis absolument persuadée que mes habits ne vont pas faire long feu, donc je ne passe pas trois heures à réfléchir à comment je vais m'habiller. Et je saute dans un Uber. Et dans le Uber...
je commence littéralement à paniquer. Et je me dis mais qu'est-ce que je suis en train de faire ? J'envoie l'adresse à une... de mes super copines, que je vois très fréquemment et je lui dis, écoute, voilà l'adresse, voilà le nom, je t'envoie un message une heure après que je sois arrivée, si t'as pas de nouvelles, t'envoie le GIGN. Elle me dit, profite, kiffe ta soirée, t'as tellement raison.
Le mec me dépose en bas d'un bâtiment et Yann m'envoie un message en me disant ce que je te propose, c'est que tu sonnes, j'ouvre la porte et en fait, on ne se parle pas. C'est de ça dont tu as envie. Ok, donc je sonne. À ce moment-là, j'emmène pas large, mais je suis quand même hyper fière de moi d'être là. Je prends l'ascenseur. Je monte jusqu'au quatrième étage. L'ascenseur s'ouvre. Personne sur le palier. Je sonne.
Et là, il ouvre la porte. Le premier truc que je me dis, c'est « Mon Dieu, il va littéralement m'écraser tellement il est musclé. » Et en fait, j'ai à peine le temps de me dire ça, que je ne sais pas si je me jette sur lui ou s'il se jette sur moi, mais je pense qu'on se jette l'un sur l'autre. On s'embrasse à pleine bouche, c'est juste du grand n'importe quoi.
14 secondes plus tard, je n'ai plus de pantalon, plus de chaussettes, plus de chaussures, plus de t-shirt. Je me retrouve en soutif string, donc j'ai bien fait de ne pas trop réfléchir à ma tenue. Il me jette sur son canapé, on s'embrasse, c'est juste hyper hot. Et à un moment, je suis allée manger sur son canapé, il descend entre mes cuisses et son visage se relève vers moi. Nos yeux se rencontrent et on éclate de rire.
parce qu'en fait, on ne s'était pas trop regardé jusque là. Et il me dit, je sais que toi, tu avais vraiment besoin de boire un verre. Il me dit, bouge pas, je vais te chercher un verre. Donc, il part dans sa cuisine et moi, je me retrouve allongée sur son canapé, sur le dos, jambes écartées, en string, blanc.
Il revient avec un verre de vin blanc, mais en fait, il ne sert qu'un verre. Il me dit, mais le mec ne va pas boire un verre avec moi ? Non, parce qu'il se réinstalle entre mes cuisses. Et lui, il continue son affaire. C'est-à-dire que moi, je bois mon verre de vin blanc. Toujours telle une princesse. Et il s'installe. Et il m'embrasse. Et il me lèche. Et il me touche. Et il entre un doigt, deux doigts. Et il me lèche en même temps. Et c'est juste...
Juste complètement dingue. Et il me regarde et il me dit mais tu sais pas à quel point moi j'aime ça. Donc du coup moi je finis tranquillement mon verre de vin blanc. Enfin j'ai un peu du mal à être concentrée sur le verre disons-nous. Donc je finis par vite.
le boire et vite le poser et je le laisse faire et je jouis et ensuite on passe une très très bonne partie de la soirée à se parler et l'heure tourne et je lui dis écoute je vais reprendre un Uber et je vais rentrer à la maison donc je descends je pars et je me dis bah putain pour un premier date Tinder j'ai fait fort et je me pose pas trop la question de savoir si j'ai envie de le revoir ou pas je me dis juste
Trop cool, c'était juste ouf et j'ai une super histoire à raconter à mes copines. J'envoie un message à ma copine qui devait appeler le JIGN pour lui dire que tout va bien, que je rentre chez moi. Et voilà. En fait, suite à ce premier rencard un peu particulier chez lui, on ne s'est pas du tout vus pendant presque 15 jours. Et j'ai vraiment cru qu'à un moment donné, on ne se reverrait plus, que c'était un coup d'une fois.
pensait pas mal, sans proposer forcément de moments où on allait se voir. Et lui est chef d'entreprise et il avait une entreprise qui avait un stand sur la foire d'Aix. J'ai fini par lui dire. « Écoute, il y a un moment donné où je vais finir par débarquer sur son stand. » Et il m'a dit « Mais t'es incapable de faire ça. » Je lui dis « Ah oui ? Ok, très bien, je suis incapable de faire ça. » Donc le lendemain, 20h, j'ai débarqué sur son stand. Donc on est allé...
boire un verre sur la foire. Et je suis restée toute la soirée avec lui à tenir le stand et à prendre l'apéro avec les stands voisins. Et il m'a dit, écoute, tu ne veux pas venir dormir à la maison ? Je n'avais rien du tout sur moi, mais je suis partie dormir chez lui. Donc ce soir-là, on a couché ensemble pour la première fois. C'est juste absolument... dingue tout de suite le mec prend les devants et en même temps il me laisse aussi prendre
des initiatives. Et donc, il y a un peu un espèce de combat qui s'installe entre nous de qui va dominer, qui va se laisser dominer. Au début, on est un peu dans le contrôle tous les deux, on ne veut pas lâcher. Après, il a un côté très dominant qui me plaît bien. Il a un côté très musclé qui me fait juste littéralement fondre. J'ai découvert que j'aimais bien être écrasée par un homme absolument énorme.
très musclé c'est quand même on parle de 110 kilos et moi je fais 52 kilos tout mouillé donc il fait plus du double de moi et ça ça me plaît bien et ça c'était il y a deux mois aujourd'hui je ne vois que Yann mais je ne suis pas particulièrement en couple avec lui on est dans une relation très libre. Lui a très envie que je continue à explorer tout ce que j'ai à explorer parce que ça fait finalement qu'une année que je suis séparée.
Du coup, en deux mois de fréquentation, on a énormément parlé sexualité. C'est un mec qui a une sexualité qui est très ouverte. Enfin, en fait, il n'a aucun tabou. Et donc moi, je me suis retrouvée à... parler avec lui de sujets dont je n'avais jamais parlé avec personne, des sujets sur lesquels je n'étais pas forcément hyper à l'aise de parler. Lui a plusieurs fois parlé d'échangismes, de plans à trois, d'annales, des choses.
qui était complètement inconnu. Il avait très envie de savoir ce qui peut me plaire, ce qui peut m'émoustiller, mes fantasmes. Et en même temps... Je suis dans une phase où je me questionne aussi moi-même sur ma propre sexualité et je me rends compte que je l'ai aussi peut-être bridée pendant des années. Ça m'a donc menée à le laisser tester des choses sur moi en me disant...
Mais en fait, peut-être que je ne sais pas toutes les zones érogènes qu'il y a dans mon corps. Et lui a envie de toutes les explorer. Il a envie de savoir exactement ce qui me fait vibrer, ce qui me fait gémir, ce qui me fait crier. Donc en fait, je vais le laisser faire. Et il a exploré des endroits...
où je m'étais dit, mais en fait, moi vivante, jamais. Il y a des orifices sur lesquels c'est hors de question que tu t'approches. Mais ça, c'était une approche que j'avais avant. Et en fait, avec lui, j'avais aucune limite, aucun tabou. Et donc j'ai découvert le sexe anal que je ne connaissais pas du tout. D'abord de manière très douce, des caresses, une langue, un doigt.
Le lubrifiant, un deuxième doigt, l'introduction de jouets pour en venir à du sexe anal pur et dur. Un truc que moi, je n'avais jamais testé, que je découvre. Et où je me rends compte que ça décuple fois mille les sensations que je pouvais ressentir avant. Donc je me rends compte que j'avais complètement bloqué toute une part de ma sexualité.
enfin c'est pas que je l'avais bloqué c'est que j'avais même jamais eu envie d'aller explorer ce côté là et je me dis mais qu'est-ce que j'aurais loupé si j'avais jamais exploré ça parce que autant j'ai jamais eu de soucis pour jouir et puis j'ai appris à lâcher prise et donc avoir des orgasmes était juste complètement dingue mais là combiner les deux c'est à dire des
stimulation à la fois vaginale, clitoridienne et anal en même temps. C'est juste complètement dingue. Et ce qui est assez fou, c'est que lui, c'est quelque chose... qu'il avait déjà pratiqué auparavant, autant dans le fait de... recevoir que de pratiquer et autant moi j'étais hyper intimidée par le fait de me laisser toucher comme ça mais j'avais jamais anticipé que je puisse pénétrer le corps d'un homme et en fait c'est possible
Et j'ai adoré ça. Et le fait de prendre possession du corps de quelqu'un, en fait, je l'ai vraiment ressenti comme ça. Et j'ai trouvé ça fou. Donc j'ai fait ça... avec ma langue, j'ai fait ça avec mes mains, j'ai fait ça avec des jouets et j'ai vraiment vécu ce que peuvent vivre les hommes quand ils nous...
quand ils nous pénètrent, quand ils prennent possession de nous jusqu'à nous faire jouir parce que c'est ce que j'ai fait avec lui et j'ai trouvé ça assez dingue qu'on puisse partager ça et lui et moi en même temps, pas en même temps l'un après l'autre et c'est vraiment quelque chose que j'ai découvert que je ne connaissais pas du tout
Et qui révolutionne clairement ma vision de la sexualité. Et je me rends compte qu'aujourd'hui, j'ai encore plein de choses à découvrir. Et je trouve ça génial qu'à 33 ans maintenant... On a encore autant de choses à découvrir, surtout après avoir eu des enfants. J'avais l'impression, avant d'avoir des enfants, que j'avais une sexualité très épanouie, où je me sentais hyper bien dans ma peau, hyper bien dans ma sexualité.
J'ai eu des enfants et ça s'est complètement éteint. Et je me suis dit, en fait, la sexualité rêvée idéale, c'était avant. Et maintenant, c'est terminé. Et en fait, cette flamme éteinte... en fait elle est jamais éteinte il suffit de très peu pour la rallumer et puis une fois qu'on la rallume c'est plus un feu c'est un brasier juste immense et je n'imagine même pas tout ce que j'ai encore à découvrir parce que
Je n'ai pas testé les plans à 3, à 4, je n'ai pas testé l'échangisme. Il y a plein de choses que je n'ai pas testées qu'aujourd'hui j'ai hyper envie d'essayer. La femme que je suis aujourd'hui se sent capable de ça. J'ai encore du chemin à faire. Mais... Je suis beaucoup plus épanouie dans ma vie et ma vie de femme et ma vie de mère et ma vie de professionnelle parce que je suis beaucoup plus connectée à la femme que je suis aujourd'hui.