Salut à tous, j'espère que vous allez bien, que vous passez un bon été. Si vous êtes dans l'hémisphère nord, de bonnes vacances évidemment si vous en avez. Je suis avec Violaine comme d'habitude. Salut Violaine. Salut Nathan, bonjour à tous. Comment vas-tu ? Très bien, et toi ? Très, très bien. On rentre de quelques jours de repos en France, dans nos familles respectives. Nous avons profité aussi de nos amis et ça fait du bien. Tu étais vers où, toi, Violaine ?
Comme d'habitude, je reviens de Lyon où habitent ma mère et ma sœur, mon neveu aussi. Et puis là, j'ai passé aussi deux jours en Savoie pour l'anniversaire d'une amie, donc dans les montagnes, dans les Alpes, près de la Suisse. Très sympa. Tout s'est bien passé. Nickel. Très bien. Juste un peu court. Mais c'est vrai que ça fait du bien de rentrer en France pour voir tout le monde et surtout pour profiter de la fraîcheur.
Il faisait froid là-bas aussi, du côté de l'est de la France ? Froid, enfin en tout cas moins chaud qu'ici. Moins. Le véritable choc thermique, la grande différence entre notre lieu de résidence, actuellement où nous passons l'été dans le sud de l'Espagne, en Andalousie. Il fait plus de 40 degrés Celsius. Alors que la semaine dernière, moi, personnellement, j'étais plutôt autour de 20 degrés, voire moins. Avec beaucoup de pluie, il faisait un temps pourri. Un temps pourri pour un mois d'août.
C'est vrai. Mais quand même, ça fait du bien quand on est rentrés tous les deux. C'est vrai que ça fait du bien de pouvoir sortir, profiter de l'extérieur du matin au soir sans avoir trop chaud. On peut se promener, on peut faire... plein d'activités. On peut aller au restaurant, manger de bons plats français, évidemment, aller boire un verre ou un café avec des amis, se mettre...
Également en terrasse. Et ça, c'est très important en France. C'est une spécificité française. Et ça, c'était très chouette, très sympa. Ça fait du bien, c'est vrai, de retourner dans son pays, de retrouver nos habitudes. Globalement, depuis que l'on a quitté notre pays, la France, pour vivre à l'étranger. Peu de choses ont changé, on retrouve ce qu'on a toujours connu, nos lieux préférés, nos proches, etc. Mais il y a une chose qui nous a sauté aux yeux.
C'est-à-dire quelque chose qui nous a marqué pendant ce voyage, pendant ces quelques jours passés en France. Eh bien, ce sont les prix, les prix du quotidien. Moi, personnellement, ça m'a un peu choqué. Est-ce que tu as ressenti la même chose, Violaine ? Oui, j'ai ressenti exactement la même chose. Je me suis vraiment fait la réflexion quand je suis allée au supermarché.
Moi, par exemple, je me rappelle, quand j'étais petite, quand j'accompagnais mes parents au supermarché, on payait les courses pour une semaine pour une famille de 4 personnes. C'était quoi ? C'était 150 euros, je pense. Et ça me paraissait énorme pour moi. Là, quand je suis rentrée à Lyon, donc il y a quelques jours, avec ma famille, on est parti au supermarché pour faire les courses pour 4 personnes, pour un dîner.
un dîner, un apéritif. Donc vraiment juste pour une soirée. Et ça nous a coûté... 75, 80 euros. Donc juste pour quelques boissons, pas trop chers, et peut-être des gâteaux apéros, comme on dit. C'est ça, un petit peu de fromage, un tout petit peu de charcuterie. Il n'y avait pas énormément de produits. c'était pas des grosses courses mais vraiment ça me paraissait en tout cas très cher.
Alors après, c'est vrai que nous, on est allé dans un supermarché du centre-ville de Lyon, où les prix sont peut-être un petit peu plus élevés. Mais même, je trouve personnellement que ça reste énorme. et que l'augmentation est notable. Oui, ça me semble beaucoup aussi. Et j'ai ressenti un peu la même chose que toi. Je suis plutôt d'accord. Par exemple, moi, c'était la semaine dernière aussi en France. J'étais avec mon père.
et ma sœur, dans une petite ville de province en France qui s'appelle Poitiers. Et on voulait s'arrêter pour boire un verre, justement. Donc nous nous sommes posés, nous nous sommes arrêtés dans un café, un petit café, un très... très simple. Le café, quand je parle du café, je parle du lieu, pas de la boisson évidemment, mais un café populaire avec des gens, souvent des locaux, donc des personnes qui habitent la ville.
Ils viennent tous les matins pour boire leur café, manger un petit croissant. Certains vont acheter le journal ou même jouer aux courses de chevaux. Ils font le tiercé, exactement. Vous savez, ces courses... de chevaux sur lesquels on peut miser de l'argent. On peut parier. Et bien, voilà, c'est quelque chose de très commun, de très courant en France. Bref, un lieu...
Rien d'exceptionnel finalement. On était très loin des cafés qu'on connaît à Paris, par exemple, des jolis cafés parisiens que peut-être vous aussi, auditeurs, vous connaissez certainement. Et là, au moment de demander... l'addition donc de payer alors pour résumer moi j'avais pris
Un café. Ma sœur aussi, elle avait pris un soda, une célèbre boisson gazeuse très connue et américaine, si vous voyez ce que je veux dire. On ne verra pas le nom. Non, mais pas très cher donc. Et puis, qu'est-ce qu'il y avait d'autre ? Je crois deux verres de vin, deux verres de vin blanc qui sont normalement en France assez bon marché, pas très cher.
Puisque la France est un pays viticole, producteur de vin. Donc, normalement, tout vient d'à côté. Exactement. Eh bien, tout compris, j'ai payé environ 25 euros. Donc, en dollars, ça fait 27 ou 28 dollars. Alors, peut-être que pour certains d'entre vous, cela ne vous choque pas. Au contraire, même, c'est un bon prix. C'est bon marché pour certains d'entre vous. Mais honnêtement...
je pensais que je paierais moins, que je paierais beaucoup moins. Tu pensais que tu paierais combien ? Peut-être, il y a 3 ou 4 ans, je pense que j'aurais payé peut-être 10 euros de moins. 8 ou 10 euros de moins. Donc au total, tu aurais payé quoi ? 15 euros ? Oui, 15 euros. Et là, j'ai payé 25 euros.
Donc oui, ça m'a surpris. Et quelques minutes plus tard, j'ai remarqué la même chose quand on allait faire le marché, faire le marché, faire des courses, mais faire des courses au marché. Vous savez, cette activité que moi perçois. Personnellement, j'adore, je crois, que c'est réciproque. C'est la même chose pour toi. Quand je rentre...
Quand je rentre en France, aller acheter des produits locaux, des fruits, des légumes, mais aussi de la viande ou du poisson de qualité et du fromage, évidemment. C'est vrai que c'est une activité que j'adore, qui a toujours... coûter assez cher il faut le reconnaître c'est plus cher d'aller faire ses courses au marché
qu'au supermarché, bien sûr. C'est toujours un petit peu plus cher. Il n'y a pas de débat, mais cette fois-ci, là encore, j'ai vu la différence. Dans ce cas précis, la semaine dernière, avec mon père et ma sœur, on a acheté un fromage, un petit fromage. Pour le déjeuner, la note, la facture, c'était 8,50 euros, je crois. 8,50 euros. C'est pas mal. Alors que le même fromage, il y a peut-être 5 ans, il m'aurait coûté...
4 euros ou 5 euros, donc moitié moins. C'était un gros morceau de fromage ou non ? Non, un petit fromage qu'on va manger juste pour le déjeuner. Voilà, un petit fromage de chèvre, comme on en fait beaucoup. c'est une réflexion que je me suis faite. Mais qu'on se fait avec ma famille, avec nos familles respectives, c'est vrai, c'est que quelqu'un actuellement qui est payé au SMIC en France, c'est-à-dire qui va toucher le salaire minimum.
le SMIC, il ne pourrait pas avoir ce genre de petits plaisirs, ce genre d'achats. Ce serait soit impossible, soit vraiment exceptionnel. Très compliqué. C'est ça. Le SMIC, il est de combien actuellement ? Le SMIC, il a été augmenté, mais il est environ de 1350 euros net. Donc voilà ce qu'il va... rester net, c'est ce qu'il va rester à la fin du mois concrètement sur le compte d'un Français.
Mais c'est vrai que quand on a un loyer à payer, une famille aussi à nourrir et puis plein d'autres dépenses du quotidien, c'est quasi impossible de payer ce petit fromage à ce prix-là. C'est ça, pour que tu puisses te le payer sans culpabiliser, sans stresser, il faut avoir un bon salaire. Tout à fait. Alors c'est vrai que ces prix qu'on mentionne... peuvent paraître pas très chers peut-être par rapport à certains pays comme la Suisse, comme peut-être les États-Unis ou même le Canada.
Mais voilà, il faut garder en tête ce salaire minimum et que ces prix sont quand même très élevés pour nous, pour nous les Français. En ressenti, les prix restent très élevés par rapport à ce... qu'on a connus avant et par rapport au niveau de vie actuel. Et tu vois ce constat, je l'ai fait non pas à Paris. Oui, c'est vrai que tu es allée à Paris. Oui, la capitale française, une ville qui est réputée très chère pour tout, pour le logement, pour les hôtels, bien sûr les restaurants.
Non, ce que je raconte, cela s'est passé dans une petite ville de province, Poitiers donc, là où habite mon père et une partie de ma famille. C'est une ville où le niveau de vie global est plus bas, où souvent les salaires sont inférieurs à ceux des Parisiens.
Et c'est vrai que c'est une réflexion qu'on se faisait tous les deux à Paris, où les prix sont élevés. Oui, les prix sont élevés, mais en fait, ils l'ont toujours été. Et en fait, peut-être qu'on s'y attend, et donc on est un petit peu moins surpris. et surtout à Paris et tu peux le confirmer je crois il y a tellement de restaurants différents de lieux pour boire un verre pour manger quelque chose pour se retrouver autour d'un café
que c'est assez facile de trouver des lieux un peu moins chers. Il y a une grosse concurrence en province. C'est un petit peu différent. Oui, dans des plus petites villes, le nombre de cafés ou de restaurants se compte sur les doigts d'une main. Vous voyez ce qu'on veut dire par là. Sur les doigts d'une main, cela signifie qu'il n'y en a pas beaucoup. donc qu'il y a moins de concurrence et que le choix est donc limité. Donc ça, c'est vrai que pour moi, ça a été un...
Un choc, et pour toi aussi. Pour moi aussi, ça a été un choc. Et c'est vrai que là, depuis tout à l'heure, on parle beaucoup de nos ressentis, ce que nous, on a ressenti, ce qu'on a pu observer en France, ce que nos familles nous ont dit. Donc voilà, des sentiments assez personnels. Alors on s'est posé la question, on s'est un peu interrogé, est-ce que c'est juste une impression, un ressenti de notre part ?
Parce que c'est vrai que nous, actuellement, on est dans le sud de l'Espagne, où les prix sont bas. Donc notre avis aurait pu être biaisé, c'est-à-dire pas vraiment objectif. Donc on s'est renseignés. On a fait quelques recherches pour cet épisode et c'est vrai que... les différentes statistiques, les chiffres que l'on a trouvés, viennent plutôt confirmer. cette impression, ça va dans ce sens. Le coût de la vie en France augmente. Tout simplement, il augmente depuis quelques temps.
Si on reste sur la nourriture, par exemple, et pour vous donner un exemple concret ou réel, il y a un média français, donc France Info, qui a constitué un panier de courses. Avec les produits du quotidien consommés par les Français, les produits consommés chaque jour de base. Donc on parle là d'huile d'olive, de riz, de pâte, de yaourt, on parle aussi des œufs.
Et puis tous les produits d'hygiène, tous les produits d'hygiène qu'on utilise, tous comme le gel douche par exemple, le papier toilette, le dentifrice. Et ils ont fait ce panier et ils ont analysé ça depuis deux ans. C'est ça, tous les mois depuis deux ans, ils vont au supermarché, ils achètent ces produits, les mêmes produits, donc des choses. très simple, afin d'observer, de constater l'évolution des prix. À la fin...
Ils ont fait une conclusion. La dernière conclusion en date qu'on a, c'est qu'en 2021... Il y a deux ans, donc. Il y a deux ans. Ces courses coûtaient environ 88 euros. Alors qu'aujourd'hui, pour exactement la même chose, les mêmes produits, les mêmes marques, les mêmes quantités aussi, ce même panier qui coûtait 88 euros à l'époque, il y a deux ans, aujourd'hui coûte 110 euros.
Donc ça fait plus de 20 euros d'écart pour exactement la même chose. Donc ce n'est pas rien ? Non, ce n'est pas rien. Tu sais, tu as une idée un peu de ce qui a augmenté sur cette période ? Alors logiquement, peut-être je pense comme ça au lait ou peut-être aussi à la farine, ces produits de base du quotidien. Oui, bon bah alors ça a augmenté puisque tout a augmenté. Mais ce qu'il y a le plus augmenté, c'est pas la farine, c'est pas le lait, c'est le sucre.
Plus 55% en deux ans, c'est énorme. Et le sucre, c'est essentiel pour les Français d'en acheter, pour cuisiner, pour faire des gâteaux. Pour sucrer le café. Et puis, on a beaucoup aussi dans plein de produits industriels avec du sucre. Donc, si le sucre augmente, en fait, ces produits-là, peut-être ces gâteaux industriels, le prix va augmenter. Exactement. Il y a ensuite le riz.
Qui a beaucoup augmenté. Dans tous les cas, les produits de première nécessité, les produits basiques que les Français vont consommer très régulièrement et dont ils ont besoin, ont augmenté. D'accord.
Donc concrètement, la vie est donc chère en France. Le coût de la vie est élevé. On parle en français aussi de... On dit et on utilise le terme pouvoir d'achat. Le pouvoir d'achat... des français est donc en baisse ça veut dire pour faire simple et parler un peu concrètement avec 10 euros par exemple avec 10 euros on peut acheter moins de choses aujourd'hui qu'il y a 5 ans, par exemple. Et c'est vrai que si on va au supermarché aujourd'hui en France avec 10 euros...
Je ne pense pas qu'on ait beaucoup de produits. Non, je ne pense pas non plus qu'on ait beaucoup de choses. Alors ça concerne l'alimentation, évidemment, cette baisse de pouvoir d'achat, cette inflation, ça touche la nourriture. mais pas uniquement, pas seulement, ça touche plein d'autres secteurs en fait. Et notamment l'essence. Alors ça, ça nous concerne un tout petit peu puisque toi, tu as ramené ta voiture de France.
Et tu as constaté l'augmentation des prix. Oui, je suis allé faire de l'essence. Je suis allé remplir ma voiture avec du diesel, exactement. Et en quelques années, on a constaté le prix qui a bondi. Donc le verbe bondir qui veut dire augmenter de manière conséquente, forte. Donc oui, je disais le prix de l'essence a bondi ces derniers mois, ces dernières années. Ça coûte aujourd'hui environ...
1,75 euros le litre. Là aussi, rien à voir avec les prix affichés il y a quelques années ou il y a encore 4 ou 5 ans. On tournait plutôt autour des... 1,30, 1,40, 1,30 euros le litre. Et quand on sait que beaucoup de Français, encore aujourd'hui, ont besoin de leur voiture pour aller travailler en France, c'est pas simple. C'est ça, beaucoup de Français n'habitent pas dans les centres-villes où il y a toutes les entreprises.
Donc voilà, ils ont besoin de faire ce trajet et c'est une sacrée dépense et c'est une dépense qui a un impact sur leur pouvoir d'achat. Donc il y a l'alimentation, il y a l'essence et puis l'inflation, donc la hausse des prix, concerne finalement beaucoup de secteurs en France, comme j'imagine ailleurs aussi, évidemment dans le monde. de l'énergie, le prix du gaz, le prix de l'électricité a augmenté et augmente encore aujourd'hui. En gros, quelqu'un qui se chauffe à l'électricité...
Et bien pour lui, en seulement 10 ans, sa facture a augmenté aussi de 70%. C'est énorme. Je connais beaucoup de personnes qui constatent chaque année le prix de leur électricité augmenter, grimper. bondir, donc. Et c'est vrai que sur plusieurs années, ça fait des centaines d'euros supplémentaires à payer. Et je crois que ça a encore augmenté le 1er août dernier, il y a quelques jours. Les familles, les...
plus modestes vont évidemment faire le choix de renoncer à se chauffer. Donc concrètement, ça veut dire en hiver, mettre plusieurs pulls, plusieurs couvertures pour économiser. sur cette dépense qui est aussi conséquente. Oui, il faut trouver des alternatives. Donc, c'est vrai que ce n'est pas évident pour la majorité des Français. D'autant qu'après avoir payé tout cela, il faut aussi ajouter...
les loyers. Beaucoup de Français, aujourd'hui, il faut le savoir, et c'est important de le rappeler, beaucoup de Français sont locataires. C'est-à-dire qu'ils ne sont pas propriétaires, c'est le contraire. Ils sont locataires, ils occupent un logement pendant un certain... et ils doivent payer.
verser un loyer. On appelle ça un loyer tous les mois. Combien de Français sont locataires aujourd'hui en France ? Je crois qu'actuellement, c'est 4 Français sur 10 qui sont locataires, donc un petit peu moins de la moitié. chiffre est assez conséquent, notamment par rapport à d'autres pays en Europe, en Europe de l'Est, et même aux Etats-Unis. Et en fait, ce loyer, il augmente chaque année. En général, les... Les propriétaires vont l'augmenter autant que l'inflation ?
Et il faut assumer ce coût quand on est locataire. Oui, il faut le payer. Donc ça peut faire beaucoup à la fin du mois et à la fin du compte. Et assez mal, ça peut faire assez mal au... porte-monnaie après évidemment normalement les dépenses seront plus élevées plus forte, plus importante si on vit à Paris ou à Lyon, si on vit dans les grandes villes ou si on vit dans la capitale, que si on habite et travaille dans un petit village ou à la campagne normalement. Mais...
Ce qui est important de le dire, c'est que les salaires aussi seront plus élevés normalement à Paris ou dans des grandes villes. C'est vrai. C'est vrai. Après, la chose dont il faut parler peut-être et sur laquelle on peut s'arrêter deux secondes, c'est que cette inflation, cette hausse des prix, elle n'est pas vraiment... elle n'est pas vraiment atténuée par des salaires, des revenus qui augmenteraient à la même vitesse.
Aussi rapidement ? C'est ce problème, c'est que les salaires augmentent, mais les salaires n'augmentent pas aussi vite évidemment que les prix, donc il y a cette perte de pouvoir d'achat. Ce qui est important quand même de rappeler et de dire, c'est qu'il y a quand même eu des efforts de la part des entreprises, de la part aussi de l'État, de la part du gouvernement et que les entreprises ont quand même...
prévu d'augmenter de 4%, je crois, cette année, environ de 4% les salaires. Le SMIC aussi, donc le salaire minimum, a été revalorisé, donc il a été augmenté aussi. aides de l'État pour l'essence et pour l'électricité également. Mais ça n'atteint pas les 5 ou 6 % d'inflation en France. Donc 4 % d'augmentation de salaire face aux 5 ou 6 % d'augmentation des prix. Évidemment, les Français vont perdre en pouvoir d'achat.
Mais c'est vrai, il faut le reconnaître, il y a eu quelques efforts de la part du gouvernement. L'État français, évidemment, est intervenu, a quand même essayé d'aider les Français touchés par la crise. Donc sans ça, c'est vrai qu'on peut se dire que si l'État n'était pas intervenu, la situation aurait été pire finalement. Oui, c'est vrai. Bref, je crois qu'on est tous les deux d'accord pour dire que ce qu'on a observé la semaine dernière en France est finalement assez vrai et juste.
Et ça se confirme avec les différentes études et les chiffres que l'on vient de voir et d'expliquer. Mais alors face à ça, imaginons qu'est-ce qu'on pourrait faire ? Parce que c'est vrai, comment réussir à vivre ? On va survivre tout simplement face à cette inflation. Les prix augmentent un peu partout.
Nous, c'est vrai qu'on habite en Espagne. L'inflation, elle est un petit peu moins importante. Mais évidemment, c'est un problème qui existe aussi, puisque c'est une crise internationale. Mais qu'est-ce qu'on pourrait faire ? Alors moi, personnellement, et c'est le cas aussi de beaucoup de mes proches, Eh bien, j'ai réduit un aliment, un produit. Un produit qui coûte cher. Qui coûte cher. J'ai réduit la viande. Je mange beaucoup moins de viande qu'avant, quasiment plus.
Seulement quand je rentre en France, quand je vais voir ma famille. Quand je vais au restaurant aussi parfois. Mais c'est vrai que quand je regarde la facture après avoir fait les courses, je trouve que tout de même, la facture est un peu moins... salé, comme on dit, un petit peu moins élevé que tout simplement si j'achetais de la viande. Parce que la viande, ça coûte cher. Surtout la viande de qualité. C'est pas donné. Non.
C'est pas donné, c'est pas donné, c'est une expression très commune pour dire que c'est le contraire. C'est pas donné, ça veut dire en fait que quelque chose est cher. Donc c'est pas donné d'acheter de la viande de qualité. ni du poisson. Le poisson frais au marché, par exemple, c'est très cher. Moi, j'adore le poisson, mais je confirme, c'est pareil, il faut faire des choix, il faut faire des concessions. Alors, on achète...
Tout simplement, moins d'aliments de qualité. Et on regarde plus les étiquettes. Vous savez, les étiquettes qui annoncent ces petits mots sous les aliments. avec le prix pour donner pour afficher le prix donc on regarde les étiquettes on surveille les promotions et on va comparer aussi les prix tout simplement quelque chose de banal mais important de comparer les prix dans les rayons.
C'est ça, les rayons, donc ce sont les étagères dans les supermarchés. Donc il y a le rayon des pâtes, le rayon des céréales, le rayon des sauces, etc. Donc voilà, pour résumer, les Français... plus attention aujourd'hui qu'avant et c'est même la majorité des français c'est un chiffre qu'on a lu en préparant cet épisode 70% des français ont changé
leurs habitudes de consommation ces derniers temps, 70%, ça représente deux Français sur trois environ, un peu plus même. Oui, c'est ça, deux Français sur trois qui font plus attention, qui vont chercher à économiser. des dizaines ou des centaines d'euros. On peut même quand même parler pour les personnes les plus modestes qui vont même jusqu'à sauter.
Un repas dans la journée, c'est-à-dire qu'elles ne vont pas déjeuner ou dîner notamment. Surtout quand elles ont des enfants, en fait, elles vont se sacrifier pour s'assurer que leurs enfants mangent. Et 42% des Français se sont retrouvés dans cette situation, donc c'est quand même...
Une donnée importante. Oui, ça ne touche pas seulement l'alimentation. Le changement des habitudes en France ne touche pas uniquement la nourriture. Les habitudes, elles changent dans plein de domaines de notre quotidien. de notre vie quotidienne. Par exemple, le rapport au neuf, au produit neuf aussi a changé un petit peu. Par exemple, toi comme moi, je crois qu'on achète de plus en plus de produits.
dit d'occasion. De plus en plus. Alors les produits d'occasion qu'on appelle aussi les produits de seconde main. Donc ça peut être des vêtements qu'on va trouver deux fois, voire trois fois moins chers. qu'en magasin et qui restent en très bon état. C'est juste que la personne qui les a achetées...
originellement, ne les utilisent plus. Et les a déjà utilisés. C'est pour ça qu'ils ne sont pas neufs, mais ils sont vraiment moins chers. La différence, on dit deux, voire trois fois. Parfois, ça peut être quatre fois moins cher. C'est vraiment de grandes, grandes réductions et c'est très... pratique. Et autre exemple, c'est nos téléphones à tous les deux. Je crois que tous les deux, on a des téléphones reconditionnés.
Ça veut dire quoi, reconditionner ? C'est un peu la même chose, reconditionner pour les téléphones, c'est qu'ils ont déjà été utilisés, qu'ils ne sont pas neufs et qu'on a réutilisé certaines pièces d'un téléphone pour les assembler et en faire un autre. qui qui fonctionne et là évidemment la différence de prix est énorme le mien par exemple mon téléphone je pense que neuf peut-être qu'il coûterait 1000 euros 800 ou 900 euros et gelé gelé
acheté 300 euros environ. Et il est très solide. C'est comme neuf. Il fonctionne très bien. Et puis, il y a les téléphones et il y a d'autres exemples. Ça marche vraiment pour tout. On peut trouver de tout. Oui, dans la seconde main, on peut trouver aussi les machines à café. Je sais qu'en Espagne, il y a beaucoup de personnes qui achètent des machines à café via des applications. On avait vendu notre machine à café via une application. Tout à fait. Et donc, on la vend deux fois moins.
Et l'acheteur l'achète aussi deux fois moins cher qu'en magasin. Donc ça, c'est vraiment quelque chose qui se développe en France, qui devient vraiment... populaire en France, en Espagne et peut-être dans plein d'autres pays aussi, dans plein d'autres pays du monde. Oui, vraiment, le marché de la seconde main, comme on l'appelle, explose. Il explose rapidement et il explose vraiment. C'est-à-dire qu'il se développe très, très rapidement. C'est l'avenir.
C'est l'avenir, c'est le présent, l'avenir, le futur. C'est aussi et surtout une alternative, une solution peut-être pour nous aider à faire face à cette crise et à la vie qui est chère. Oui, très très cher en France et pas seulement. Et d'ailleurs, on vous laisse juste en dessous de l'épisode, dans la description, une petite vidéo pour continuer sur ce sujet. Concernant...
Peut-être d'autres victimes, les victimes collatérales de cette inflation qui ne touche pas que les humains, que les êtres humains. Vous allez découvrir cela. Les victimes aussi de cette hausse des prix, ce sont... les animaux, nos chers animaux de compagnie, les chats, les chiens, qui subissent aussi cette hausse des prix.
C'est ça. Donc, c'est notre petite recommandation du jour. On va laisser le lien de cette vidéo dans les notes du podcast. Ça permet de voir qu'il y a des conséquences qui vont encore plus loin. et d'aborder la question sous un angle plus original. Tout à fait. Dites-nous justement, vous, en commentaire, quelle est la situation dans votre pays concernant ce sujet, aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, je ne sais pas où vous êtes, en Espagne, bref, là où vous vous trouvez actuellement.
la situation est similaire. Est-ce qu'elle est pire ? Est-ce qu'elle est meilleure, peut-être ? N'hésitez pas à nous le dire sur votre plateforme préférée ou à nous envoyer un message. Et puis, si ce n'est pas encore fait, n'oubliez pas de vous abonner au podcast, à lui mettre une note, une bonne note de préférence, si vous l'appréciez. Évidemment, ça nous aiderait beaucoup.
Voilà, je crois que c'est tout pour aujourd'hui. On se retrouve la semaine prochaine, Violaine. Bien sûr, au même endroit. Donc d'ici là, passez une très bonne fin de semaine et à bientôt. Salut !