134: De La Rochelle à Nîmes avec French With Panache ! - podcast episode cover

134: De La Rochelle à Nîmes avec French With Panache !

Mar 05, 202536 min
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Summary

In this episode, Hélène and Judith interview Nathan and Violaine from the "French With Panache" podcast. They discuss their backgrounds in journalism, their passion for teaching French, and their experiences living in different French cities like La Rochelle, Lyon, and Nîmes. The episode also explores the unique aspects of the French educational system, particularly Sciences Po, and concludes with recommendations for French learners.

Episode description

Derrière le nom "French With Panache", il y a Nathan et Violaine, journalistes de formation et maintenant spécialistes du français étrangère. Ils transmettent leur passion pour l'enseignement 🧑‍🏫 de la langue et des cultures françaises à travers leur podcast 🎙️, leur chaîne YouTube, et leurs cours de français. Ils nous racontent leur parcours, de leurs enfances à La Rochelle et Lyon à leur rencontre à Grenoble, puis de leurs voyages ✈️ en Colombie et en Espagne à leur installation à Nîmes. Interactive Transcript and Vocab Helper Get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes! Try it for FREE at: easyfrench.fm/membership Show Notes French With Panache (https://frenchwithpanache.com/) Les Demoiselles de Rochefort (comédie musicale de 1967) (https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Demoiselles_de_Rochefort) Lettre à un otage (livre d'Antoine de Saint-Exupéry) (https://fr.wikipedia.org/wiki/Lettre_%C3%A0_un_otage) Transcript Intro Hélène: [0:16] Bonjour les amis ! Judith: [0:18] Salut Hélène ! Hélène: [0:19] Salut Judith ! Et bonjour à nos invités du jour ! Violaine: [0:24] Salut ! Nathan: [0:25] Salut à toutes les deux, à toutes les trois ! Hélène: [0:28] Donc aujourd'hui, nous sommes avec l'équipe de French with Panache. Peut-être que vous les connaissez déjà, les amis, mais je vais quand même les laisser se présenter. Nathan: [0:40] Alors, qui commence, Violainene ? Vas-y ! Violaine: [0:43] Non, à toi l'honneur, vas-y ! Nathan: [0:43] Ok, donc moi c'est Nathan. Je suis co-host de French with Panache. Violaine: [0:50] Et moi, c'est Violaine. Et donc, je suis la co-host aussi de French with Panache. Donc, un podcast de conversation qu'on a créé il y a un an et demi. Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership

Transcript

Y yo que soy Brasil, mi amor es la bienvenida. Buenas tardes. Easy Drama. Bonjour les amis. Salut Hélène. Salut Judith. Et bonjour à nos invités du jour. Salut. Salut à toutes les deux, à toutes les trois. Donc aujourd'hui, nous sommes avec l'équipe de French with Panache. Peut-être que vous les connaissez déjà, les amis, mais je vais quand même les laisser se présenter. Alors, qui commence, Violaine ? Vas-y. Non, à toi l'honneur. Donc, moi, c'est Nathan. Je suis co-host de French with Panache.

Et moi, c'est Violaine et donc je suis la co-host aussi de French with Panache, donc un podcast de conversation qu'on a créé il y a un an et demi. C'était en juillet 2023, je crois, le premier épisode. Et maintenant, ça fait donc plus d'un an et demi. Je pense qu'on a fait une cinquantaine d'épisodes, quelque chose comme ça. Et on a commencé au début, c'était une fois par semaine. Et puis maintenant, c'est un épisode tous les 15 jours.

Alors, je ne sais pas si certains de vos auditeurs nous connaissent. Oui. Ouais. Peut-être qu'on peut rappeler un peu le principe de quoi on parle. Donc, French with Spanish, c'est un podcast de conversation. Deux Français, deux natifs qui parlent entre eux. Et puis, en fait, sur quoi ? Une trentaine de minutes, je dirais ?

Entre 30 et 40 minutes, on aborde un sujet d'actualité parfois, pas toujours. Ça peut être des sujets de société ou alors des sujets beaucoup plus larges parfois. Et on essaye toujours de transmettre le point de vue français. C'est ça. Avec de la nuance, on essaye. Ce n'est pas toujours facile. Et puis, on essaye aussi d'éviter les clichés sur les Français et la France. Voilà. Je rigole parce que vous dites qu'on essaye de donner un point de vue français.

Et je vais déjà commencer avec des anecdotes, mais c'est ce que j'adore faire. On s'est appelé pour préparer un peu cet épisode et quand on a raccroché, je crois que l'une des premières choses que Hélène m'a dit, c'est « ils sont vachement français ». Ah ouais, pourquoi ? Peut-être qu'on en parlera plus tard dans l'épisode.

Avec plaisir. Je ne sais pas si c'est positif. C'était super positif. Nous, on adore, on adore. Oui, on adore et on sait que les auditeurs adorent aussi. Donc, on s'est dit qu'aujourd'hui, ce serait vraiment sympa de combiner votre approche. et la nôtre, et de discuter tous ensemble. Donc, quatre personnes, un peu sur vous, puisque vous êtes nos invités. Donc, on va se lancer, si vous êtes prêts. On va commencer avec le cœur de notre sujet.

C'est parti, allez, on y va ! Le sujet de la semaine Alors du coup, Violaine, Nathan... Est-ce que vous pourriez vous présenter un peu plus, nous expliquer d'où vous venez et surtout, qu'est-ce qui vous a amené à l'enseignement du français ? Waouh ! Je commence ou tu veux y aller ? Vas-y, vas-y. Moi, c'est Violaine, je suis née au milieu des années 90, j'ai 31 ans et je suis née à côté de Lyon, dans la périphérie de Lyon.

toute ma jeunesse à côté de Lyon. Et ensuite, je suis partie à Grenoble pour étudier à Sciences Po. Et je sais qu'on en reparlera. Et on s'est rencontrés avec Nathan au moment du master. À Sciences Po, quand on s'est spécialisé en journalisme. Donc, après, moi, j'étais journaliste pendant un an, un an et demi. Ensuite, on a beaucoup voyagé. On est parti vivre à l'étranger, notamment en Colombie. Et c'est là que...

on est devenus profs. Après, on a refait un master à distance de français langue étrangère pour enseigner le français aux étrangers. Mais ce qui m'a amenée, moi, à l'enseignement, je crois que c'est un peu comme le journalisme. Je crois que c'est la... curiosité, parce qu'on me dit souvent que je suis très curieuse et parfois c'est même un défaut, mais voilà l'envie de tout savoir sur d'autres genres qui viennent d'autres pays, qui ont d'autres cultures.

Donc voilà, je crois que c'est ça qui m'a amenée à l'enseignement, au-delà de la passion pour la langue et la culture. Mais la première raison, je crois que c'est ça. Pas mal. À moi ? Alors, donc moi, c'est Nathan. J'ai 33 ans. Bientôt 34. Et moi, je suis né à La Rochelle. Donc, c'est vraiment à l'opposé de Lyon. On est vraiment là sur la côte atlantique à deux heures au nord de Bordeaux. Donc, je suis resté à La Rochelle jusqu'à mes 18 ans. Ensuite, je suis parti à Bordeaux. Là, j'ai étudié.

le droit, je voulais être... Au début, peut-être avocat. Je dis ça, mais en fait, je crois que je voulais être journaliste. Dès le droit, dès la licence de droit, donc au bout de trois ans. Et j'ai suivi mes envies, on va dire, d'enfance, ce que je voulais faire depuis tout petit. Et je suis parti faire...

un master journalisme à Grenoble, comme tu l'as dit. Et après, on s'est suivis avec Violaine, donc je ne vais pas refaire toute la route. Et ce qui m'a amené ensuite, pourquoi enseigner ? En fait, alors toi, tu as dit que c'était la curiosité. Moi aussi, je suis extrêmement curieux. Mais c'est aussi... envie d'expliquer, l'envie de transmettre, l'envie aussi de vulgariser quelque chose, c'est-à-dire rendre facile quelque chose de compliqué.

Donc, ça peut être évidemment expliquer la société française de manière simple, mais c'est aussi expliquer de la grammaire, je ne sais pas, ou du vocabulaire avec des mots un peu plus simples. Voilà. Donc, je pense que ça rejoint la curiosité aussi. Et donc, tous les deux, vous avez commencé avec le journalisme. Est-ce qu'avant ça, vous aviez déjà un attrait pour les langues et la langue française en particulier, ou c'est venu après ?

Alors là, c'est une très bonne question. Nathan, vas-y. Moi, c'est vrai que je pense honnêtement qu'on a lancé aussi le podcast parce que moi, je faisais de la radio, beaucoup. Et à la radio, je travaillais pour une radio qui s'appelle Radio France.

Et donc là, c'était déjà lié un peu évidemment à la langue française, parce que dès cette époque, il fallait expliquer des choses compliquées. Donc en fait, je pense que ma passion pour la langue française est née là de mes années de journalisme, mais honnêtement pas avant. Je suis assez d'accord, je pense que c'est né à l'école de journalisme. Alors moi aussi, je faisais de la radio, on a été spécialisés en radio pendant notre master. Mais aussi, je crois qu'on aime bien un peu manier les mots.

Pas en mode écrivain et tout ça, mais quand on parle avec nos amis ou même entre nous, on crée souvent des nouvelles expressions, on s'amuse pas mal avec la langue française. Et du coup, on remarque plein de choses sur la langue française. Mais je pense que c'est l'origine. plutôt l'école de journalisme où on a appris un peu à s'amuser avec les mots. C'est vraiment différent de nous. Oui, exactement ce que je me disais.

À part pour la curiosité, alors la curiosité, ça rejoint totalement Judith et moi. Je pense que tu seras d'accord, Judith. On est aussi complètement passionnés par les autres cultures et on a toujours envie de savoir comment les gens vivent, comment ils pensent, comment ils mangent. Ça nous passionne. Et comment on est perçus aussi à l'étranger.

Ouais, mais sinon, pour nous, c'était plus, je pense, d'abord l'intérêt pour les langues étrangères, plus que pour la langue française en elle-même, qui nous a un peu amenés à s'intéresser à l'enseignement du français. Ok, ouais, vous, vous êtes passée par les langues étrangères. Mais après, c'est vrai que nous, on parle pas mal de langue étrangère. Mais de là à dire que c'était une passion...

Je ne dirais pas ça, mais c'est vrai qu'on en parle pas mal, on en a appris pas mal et on a toujours adoré. Je pense notamment la dernière fois, on a appris le portugais en un mois. Parce qu'on était au Portugal et donc pour se mettre dans la vie locale. Mais je ne sais pas si ça a vraiment été une passion.

Non, moi, en vrai, je suis arrivé à l'enseignement un peu par hasard. C'est pendant le voyage en Colombie où j'ai commencé à enseigner, en fait, aussi pour gagner un peu ma vie, tout simplement, pour vivre un peu en Colombie et voyager en même temps. Et c'est là vraiment que j'ai eu cette passion pour l'enseignement. Et l'amour de la langue française était né avant, mais sans vraiment m'en rendre compte, je pense. Ok, mais tu n'as pas eu une passion pour apprendre les langues.

Honnêtement, pas plus que ça. Pas plus qu'une autre personne. Moi, c'est pareil. Ce n'est pas vraiment une vraie passion, même si on aime bien le faire. Mais ce n'est pas une passion, comme vous, peut-être. En tout cas, pour nous, pour moi, ça l'a été. Aujourd'hui...

C'est moins le cas parce qu'on a d'autres choses à faire, d'autres choses en tête. Mais oui, c'était un peu la base pour nous de ce projet. Sinon, pour justement être un peu plus curieuse, est-ce que vous pourriez nous dire comment c'était de grandir ? dans les villes où vous avez grandi, puisque nous, on a grandi dans des villes différentes, moi, Bordeaux, et Judith, en région parisienne. Donc, c'était comment de vivre son enfance à La Rochelle, par exemple.

Ça fait rêver, ça. Tu dois connaître la Rochelle Hélène, j'imagine. Je connais parce que j'ai des amis qui viennent de là-bas, puisque comme toi, tu as fait tes études à Bordeaux. C'est vrai qu'il y a beaucoup d'étudiants à Bordeaux qui viennent de cette ville, mais je n'ai jamais visité La Rochelle. D'accord.

Ok. Tu rates quelque chose, c'est très très beau. On m'a dit. Je pense que pas mal de gens justement qui écoutent le podcast connaissent, je pense, La Rochelle, l'ont déjà visité parce que c'est une ville...

Très touristique, il faut le dire. Je pense que c'est l'une des villes les plus touristiques en France. Et pourtant, c'est une toute petite ville. C'est seulement 80 000 habitants. Mais oui, c'est une ville agréable. Je sais que les Anglais, beaucoup de Britanniques, les Irlandais, les Anglais, viennent...

en nombre à La Rochelle. Mais ouais, c'est une ville très chouette. C'est une ville qui est donc au bord de la mer. Il y a des bateaux, il y a un climat qui est très sympa aussi. C'est-à-dire qu'il ne fait jamais trop froid ni trop chaud. L'été, c'est 25 degrés. quelque chose comme ça. L'hiver, c'est pas trop froid, il ne neige jamais par exemple. Et ouais, c'est une ville, comme on dit, à taille humaine.

Donc, c'est parfait. On fait tout à pied, par exemple. Nous, on n'a pas de métro à prendre. On se balade à pied et on fait beaucoup de vélos. C'est une ville avec beaucoup de pistes cyclables, avec des vélibes, comme on dit, donc des vélos en libre circulation. À Lyon, c'est les Vélives. À Bordeaux, c'est les Vécubes.

Je connais ça. Je connais mieux Bordeaux que La Rochelle. Mais moi, j'avais mon propre vélo, comme j'étais Rochelet, donc un habitant de La Rochelle. Et c'est une vie très agréable à vivre, avec peu de pollution, par exemple. C'est pas pollué du tout, donc c'est chouette.

je recommande. Après, c'est une toute petite ville. Moi, j'ai grandi là-bas. À partir de 18 ans, quand on a fini le lycée, on veut partir. Tout le monde veut partir et c'est la raison pour laquelle je suis parti à Bordeaux aussi. Oui, je comprends. Et toi, Violaine, c'était comment de grandir près de Lyon ?

C'est vrai que c'est très différent que de grandir dans un centre-ville, notamment le centre-ville d'une petite ville comme La Rochelle, parce que je ne sais pas si les auditeurs s'en rendent compte, mais quand même grandir en périphérie d'une grande ville, c'est vraiment pas comme grandir dans...

un centre-ville. L'architecture est différente, la manière de vivre est différente, la manière de consommer aussi. Peut-être que, Judith, on se rejoint là-dessus, juste comme tu as grandi peut-être en périphérie de Paris. On se plaignait un peu toujours qu'on était... à 10, 20 minutes de Lyon. On avait un bus qui passait le soir, un bus qui passait le matin et si on le loupait, on ne pouvait pas aller au lycée. Donc, c'est très différent, c'est très cool puisque j'ai noué des amitiés que...

j'ai encore aujourd'hui, mais c'est vrai que c'est une manière différente de grandir que dans des grandes villes, même à Lyon par exemple, ou à La Rochelle. Je trouve que grandir en banlieue ou en tout cas en périphérie d'une grande ville, d'une certaine façon, ça rend vachement humble. Parce que... Non mais c'est vrai, on est souvent perçus comme les ploucs de plein de gens.

Mais au final, les choses, elles sont un peu moins acquises et on se bat un peu plus pour essayer de s'en sortir, pour ne pas coller à l'image qu'on nous donne aussi. Je suis d'accord. C'est vrai qu'on était souvent perçus par les Lyonnais ou par les gens qui habitent en ville comme...

Ouais, les ploucs. C'est vrai qu'il y a des clichés même sur toutes les villes. Entre Bordeaux et La Rochelle, je pense qu'il y avait aussi... On avait notre avis sur la question entre Bordeaux et Nantes, entre Marseille et Paris, tout le monde le sait. Donc toi, Lyon, c'était aussi Lyon et Saint-Étienne, Lyon et la campagne. J'ai toujours entendu des choses horribles sur Saint-Étienne.

Moi, j'y suis jamais allée. Bon, c'est vrai que moi, j'ai grandi avec la rivalité de Saint-Étienne, mais je parlais à une amie qui est venue me voir il n'y a pas longtemps. Elle m'a dit que c'était très cool. Je crois que ça devient cool, Saint-Étienne. Donc, attention.

Il y a beaucoup de Lyonnais qui déménagent à Saint-Etienne puisque c'est pas très loin et c'est encore hyper accessible dans l'immobilier. Donc voilà, Saint-Etienne devient cool. Il y a un centre de design, enfin bref. Donc voilà pour Saint-Etienne qui change un peu.

Toutes mes excuses à la ville de Saint-Etienne. Mais bon, je n'y suis pas encore allée, donc je ne sais pas. Moi non plus. Mais en tout cas, ça m'a donné envie d'aller à La Rochelle, d'entendre l'histoire de Nathan. Ça a l'air vraiment sympa. Alors que la banlieue de Lyon ne t'a pas donné envie. Je connais déjà. J'ai une amie proche qui vient aussi de la périphérie de Lyon. Je connais. Je trouve que Lyon, c'est une ville sympa, mais ce n'est pas ma ville préférée en France.

Mais t'es pas objective, t'es bordelaise, c'est normal. Il y a aussi une rivalité dans le sud. Mais j'aime pas particulièrement Bordeaux non plus. Depuis que je n'y habite plus, honnêtement, ça ne me manque pas du tout. J'y vais de moins en moins, pour dire la vérité. Mais Hélène, elle aime la mer. Il faut qu'il y ait de l'eau. Je suis comme toi, Hélène, donc je comprends. J'ai un peu le même sentiment sur Bordeaux.

Je suis allée qu'une fois, mais je n'avais pas apprécié plus que ça. Et justement, à propos de mer, est-ce que vous vous êtes rapprochée de la mer maintenant ? Où est-ce que vous vivez aujourd'hui ? De la mer ? De ma mère ou de la mer ? Non, j'avais compris la question. Est-ce qu'on s'est rapproché de la mer ? Alors, je crois qu'à vol d'oiseau, on n'est vraiment pas loin du tout. Et en voiture, on doit être à 30 minutes.

On habite dans le sud de la France, dans une ville qui n'est pas forcément très connue, même pour les Français. Les Français qui ne viennent pas de cette ville, ils ne connaissent pas. Donc, on habite à Nîmes, dans la ville de Nîmes. Donc, Nîmes, c'est, on va dire, c'est à côté de Montpellier. C'est entre Montpellier et Aix-en-Provence ou entre Montpellier et Marseille. C'est à une demi-heure de Montpellier. Et je vais dire à quoi ? Une heure de Marseille ?

Donc on est vraiment dans le sud de la France. Petite ville. 150 000 habitants. Avec un très petit centre historique et après une périphérie beaucoup plus étendue. Mais ville très sympa, très agréable à vivre. Je crois que c'est le gros...

point positif de Nîmes, c'est que c'est très agréable à vivre. Ville avec plein d'histoires aussi qui remontent un peu, mais on a des arènes magnifiques qui sont très bien préservées, qui sont, je pense, les arènes les mieux préservées en Europe, même en Italie, finalement. Donc ça, c'est très sympa. Petite ville. L'autre question, c'était pourquoi peut-être ?

Parce qu'on a beaucoup voyagé avant à l'étranger, il fallait s'installer quelque part et on voulait être dans un coin un peu stratégique pour pouvoir aussi se déplacer, voyager facilement en France et j'ai trouvé ça idéal. Nîmes, parce que, comme je l'ai dit, on peut aller en une demi-heure à l'ouest, on va dire à Montpellier, et puis en une heure à Marseille, et presque sur la Côte d'Azur. Donc c'est génial pour découvrir le coin. Nos familles sont pas loin, puisque moi, Lyon et... Attends à...

Toulouse, on va dire. Donc stratégiquement, c'est bien. Et puis aussi, nous, on vient d'Espagne. On a quitté l'Espagne pour la France. Et Nîmes est quand même réputée pour être la plus espagnole des villes françaises. Donc voilà, dans les restos. dans la culture aussi parce qu'il y a un grand festival de flamenco qui fait que Nîmes est capitale du flamenco presque plus qu'en Espagne donc ouais ça se ressent pas mal dans la manière de vivre et aussi on voulait un mode de vie un peu méditerranéen

parce qu'on est quand même très méditerranéens dans notre manière de vivre et notre manière de consommer. Parce qu'on aime le soleil et l'huile d'olive, peut-être ? En fait, c'est ça, être méditerranéen. C'est une ville super culturelle. C'est incroyable. Toutes les semaines ou tous les 15 jours, il y a un événement. Donc, on a dit le festival de flamenco. Il y a des festivals tout le temps, dans tous les sens. Des concerts, enfin plein de choses.

Donc, c'est vraiment une très belle ville qui est sous-estimée, à mon avis. Et toute la zone est un peu sous-cotée. Je dirais la zone du Gard, le département Le Gard et le département de Léros. Juste à côté, c'est un peu sous-estimé. Je ne sais pas ce que vous en pensez, si vous connaissez Nîmes ou pas.

Moi, je connais un peu cette région et je suis complètement d'accord. C'est sous-estimé. J'adore aussi cette région. C'est méditerranéen comme la Côte d'Azur, mais beaucoup plus simple, beaucoup moins prétentieux. C'est agréable. Le climat est incroyable. Les gens sont plutôt sympas. Je vous rejoins complètement sur ce choix. Et toi, Judith, tu connais Lime ou pas ?

Je suis déjà allée à Nîmes une fois et j'y suis restée deux jours, c'était pour un mariage. Et je me souviens avoir vu ces arènes dont tu parles qui étaient assez impressionnantes. Et je me souviens avoir mangé dans un restaurant argentin. Très, très bon. Il a dû fermer, je pense, depuis. On teste beaucoup de restos et je ne crois pas qu'il y ait de restos argentins. Il faut qu'on se renseigne. C'était en été et je me souviens m'être dit qu'il faisait beaucoup trop chaud.

Mais ça, c'est quelque chose que je me dis tout le temps. Il fait très chaud l'été. C'est ce que je me dis dès qu'il fait plus de 25 degrés. Je me plains beaucoup Hélène, dès qu'il fait plus de 25 degrés. C'est vrai que nous, on est un peu habitués à la chaleur. On a vécu dans des villes où il faisait très, très chaud l'été à Madrid, à Valence, où on était avant. Donc, bon, on se dit que ça ne peut pas être pire, Nîmes. Je ne sais pas ce que tu en penses, Nathan.

Impossible de faire pire. Mais l'avantage de Nîmes, c'est... Après, on va peut-être arrêter de parler de météo, mais c'est très sec. C'est extrêmement sec. Donc oui, il fait chaud. Mais le pire, ça reste l'humidité. À mon avis, selon moi. Ah non, mais complètement. Je suis entièrement d'accord. Bon, c'est un sujet qui ouvre la porte à plein de questions, mais nous, on doit avancer. Exactement.

cuisinant ou peut-être en promenant votre chien. Et c'est un excellent moyen d'inclure l'écoute passive dans votre apprentissage du français. Mais pour réellement progresser et voir des résultats, l'apprentissage actif est aussi indispensable. Pour commencer, vous pouvez pratiquer le shadowing.

Mettre régulièrement le podcast sur pause pour répéter des mots. Pour aller encore plus loin, parler de ce que vous avez écouté vous permet d'assimiler le nouveau vocabulaire et de ne pas oublier les mots appris Nous proposons aux membres de notre communauté d'utiliser notre plateforme Discord pour partager leurs impressions sur le podcast, par message audio ou écrit, et nous leur donnons du feedback. Cette plateforme est accessible à tous les membres de la communauté.

dès votre inscription sur easy-french.org. Et pour franchir une étape de plus dans votre pratique du français, sortir de votre zone de confort va être essentiel. Nous invitons donc les membres du Conversation Membership à participer à des cours de français en ligne. plusieurs fois par semaine. Et dans ce contexte, vous êtes amené à parler français en direct, ce qui vous amène à pousser vos limites et à vous dépasser. Et c'est la seule vraie manière de progresser.

Si vous êtes prêt à vous mettre au défi, on vous propose de profiter de 7 jours d'essai gratuits sur tous nos abonnements. Et pour ça, passez par le lien easy-french.org. J'ai capté. Dans cette partie, là, ça va être purement quelque chose de très français pour le coup. Vous avez tous les deux fait Sciences Po.

Et Sciences Po, en France, c'est un peu un mot magique qui parle à tout le monde. Mais je pense qu'à l'étranger, ça ne veut pas dire grand-chose. Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que c'est Sciences Po ? Ouais, Sciences Po, c'est une grande école. Nous, on appelle ça comme ça en France. Donc, c'est des établissements qui sont... prestigieux, on va dire. Et c'est assez particulier pour la France, mais on rentre quand on réussit un concours qui se veut plutôt sélectif.

Pourquoi c'est un peu une curiosité française ? Selon moi, c'est qu'en fait, quand on rentre à Sciences Po, plus ou moins directement après le bac, ça dépend du parcours, mais en fait, nos premières années d'études supérieures, elles sont pluridisciplinaires. C'est-à-dire qu'on est... Tu dis plein de choses. On reste dans les sciences sociales, donc la diplomatie, la politique, l'économie, le droit. Le journalisme. Mais en fait, on ne se spécialise pas.

Alors qu'à l'université, quand vous allez à l'université en France, vous vous spécialisez en droit ou alors en économie. Et Sciences Po, c'est pluridisciplinaire. Sur ça, ça ressemble un peu aux universités américaines. Je crois. Et voilà pourquoi Sciences Po est un peu une curiosité française. Tu veux peut-être préciser quelque chose ? Oui, juste dire que la plupart des hommes politiques, des ministres français, des présidents aussi de la République...

sont passés par Sciences Po. Il suffit de parler de l'actuel président Emmanuel Macron qui a fait Sciences Po, François Hollande aussi le précédent président. Donc voilà, pour faire de la politique aussi à haut niveau... pour être haut fonctionnaire également. C'est vrai que c'est un passage obligé, c'est obligatoire de faire Sciences Po, je pense, en France. Oui, ou en tout cas, c'est la voie royale, c'est la voie privilégiée à faire. A noter que Sciences Po Paris est ultra prestigieux.

Ensuite, il y a plusieurs antennes dans d'autres villes de France, dont Grenoble, qui sont un petit peu moins prestigieuses. Et Sciences Po Paris, c'est à Saint-Germain, je crois, à Saint-Germain-des-Prés. Oui, exactement. Il se prépare déjà à rester dans les beaux quartiers à Paris. Et le pot de Sciences Po, c'est quoi ? C'est pour politique.

Science politique. Mais c'est vrai qu'un des inconvénients, on va dire, de Sciences Po, c'est que comme c'est pluridisciplinaire, on peut sortir de Sciences Po en connaissant plein de choses, mais pas en étant spécialiste. C'est pour ça que Sciences Po aussi parfois est critiqué pour ça, pour être trop général et pour être pas assez spécialisé. Mais je trouve que l'une des particularités de Sciences Po, c'est vraiment de mettre l'accent sur l'esprit critique.

développer vraiment son esprit critique, développer sa culture générale. C'est peut-être aussi ce qui différencie des autres écoles. Et peut-être que ça vous a aidé aussi à vous réorienter assez facilement, à pivoter vers un autre master. Est-ce que ça vous a facilité les choses après ?

Ça nous a facilité les choses, je pense, peut-être dans la manière de travailler, parce que c'est vrai que Sciences Po, c'est assez exigeant. Et donc, on a atteint un peu une rigueur dans la méthodologie et tout ça. Ça nous a, je pense, facilité les choses et on partait peut-être avec des bases ou des facilités, en tout cas. Comment est-ce que vous, vous avez connu Sciences Po ? Est-ce que c'était les gens autour de vous ?

qui étaient là-bas, comment on arrive à candidater pour aller à Sciences Po ? Sciences Po, on le propose quand même... Directement pour les étudiants au lycée, quand moi j'étais en section économique et sociale, c'est une des portes qu'on propose et surtout que nous, alors moi j'étais en périphérie de Lyon, mais à Lyon il y a un institut d'études politiques.

il y a un Sciences Po, donc évidemment, c'est proposé plus facilement. Mais moi, j'ai fait une chose très française avant d'aller à Sciences Po, c'est que j'étais en classe prépa, en classe prépa éco et droit. pour l'ENS et après je suis rentrée à Sciences Po directement en deuxième année à Grenoble. C'était assez connu Sciences Po à l'époque et puis moi je l'ai connu comme ça et aussi parce qu'à l'époque déjà je voulais être journaliste et on m'avait dit que ce serait comme ça.

que ça se ferait. Et ce qu'il faut dire juste, rapidement, c'est que Sciences Po, c'est quasi gratuit. On va dire qu'on paye quelques frais de scolarité, mais c'est basé sur les ressources financières peut-être des parents. Donc, si on a suffisamment d'argent, on va payer. Mais je crois que c'est quelque chose comme 1000 euros. ou 1300 euros l'année. Et si on n'a pas d'argent, on ne paye rien. C'est l'État qui paye.

Ok, donc ça n'a vraiment rien à voir avec une école privée post-bac ou l'équivalent américain. Enfin, tu disais que ça ressemblait un peu aux universités américaines. Ça n'a vraiment rien à voir. Traditionnellement, on fait toujours une petite recommandation dans chaque épisode. Alors aujourd'hui...

C'est pour vous. Si vous avez une recommandation sur un livre, un film, une série ou même peut-être un artiste qui est originaire de la Rochelle ou de la région lyonnaise, qu'est-ce que vous pourriez recommander ? Alors moi je vais tricher un peu, peut-être c'est pas exactement La Rochelle, mais vous allez me pardonner ça. On va partir à 20 minutes de La Rochelle, un peu plus à l'est.

au sud-est, je crois, de la Rochelle. Un film qui date des années 60, mais c'est un film culte que je pense que vous avez vu, Hélène et Judith. Une comédie musicale qui s'appelle Les deux moiselles de Rochefort. Est-ce que vous connaissez ? Oui.

Donc, c'est un film qui se passe à Rochefort. Rochefort, c'est une toute petite ville à côté de La Rochelle, vraiment, qui n'a pas beaucoup d'intérêt aujourd'hui, touristique ou culturel. Malheureusement, comme on dit, c'est mangé par La Rochelle, par sa voisine. Mais il y a quand même ce film.

qui est culte, qui est mondialement connue dans l'histoire du ciné, avec Catherine Deneuve, que peut-être certains auditeurs connaissent, qui, je pense, c'était son premier film. Donc elle est très jeune, elle est vraiment magnifique. On est dans les années 60. et c'est une comédie musicale, on voit vraiment la France des années 60.

On voit les gens derrière, leurs vêtements, leur manière de s'habiller. C'est très coloré parce qu'ils avaient fait des travaux dans toute la ville pour tourner le film. Donc, ils avaient repeint toutes les façades. Donc, c'est vraiment un très beau film. Une comédie, voilà, musique. et je crois qu'il y a aussi Jen Kelly, un acteur américain très connu de l'époque. Donc je le recommande à tout le monde. C'est vraiment un très beau film. Super, merci beaucoup. Avec plaisir.

Moi, pour Lyon, je crois qu'on a beaucoup de fierté à Lyon et on est très fiers de tout ce que la vie nous a donné en culture et en nourriture. Mais ce qui peut parler peut-être à vos auditeurs, c'est quand même Antoine de... de Saint-Exupéry, qui est quand même né à Lyon. Je pense que tout le monde a lu Le Petit Prince, mais moi, aujourd'hui, j'ai envie de recommander un autre livre qui s'appelle L'être à un otage.

qui n'est pas très long, c'est 80 pages. Et en fait, Antoine de Saint-Exupéry écrit à un de ses amis qui subit l'occupation nazie, le fascisme, dans les années 40. C'est un très beau livre, c'est très émouvant. Moi, je le trouve plus émouvant que Le Petit Prince, personnellement. Et aussi, c'est un très beau livre d'amitié. Donc, je le recommande à tout le monde, d'autant qu'Antoine de Saint-Exupéry reste assez accessible dans l'écrit.

pour les apprenants. Donc voilà, ma petite reco. Merci beaucoup. Je ne connaissais pas ce livre, donc je suis bien contente d'avoir un nouveau livre à recommander pour les apprenants. C'est super. Et on vous met bien sûr les liens dans les show notes. Au défi ! Ok, Violaine, on parle d'auteur lyonnais, mais à Lyon, il y a aussi beaucoup d'expressions. comme dans plein de villes, et on te met au défi aujourd'hui de nous faire deviner le sens de quelques expressions lyonnaises de ton choix.

Ok, alors c'est vrai qu'à Lyon, il y a des expressions, mais il y a surtout des mots qui sont très lyonnais. Je vais vous en faire deviner trois. On attend, je crois que tu connais les réponses, donc peut-être que tu ne vas pas... On va voir. Donc j'en fais deux très faciles et après une expression un peu plus compliquée. Le premier mot, c'est « pelo ».

Est-ce que vous savez ce que ça veut dire ? Comment ça s'écrit ? Ça s'écrit P-E-L-O. Oui, alors attends, si, si, quand on dit, j'ai vraiment peur de dire une bêtise, parce qu'à chaque fois, je dis des bêtises dans les sections Odessie. Mais tente ! On dit qu'il n'y a pas un pélo ici, ça veut dire qu'il n'y a personne. Ouais, c'est bien. Et pélo, en fait, c'est un synonyme de gars, de mec, de garçon. Un homme, tu vois, un pélo. On n'a pas la version féminine, par contre. Mais voilà.

pélo, il n'y a pas un pélo. Il n'y a personne, on pourrait le dire comme ça. Et ça s'utilise de façon sans négation ? Ouais, ouais. Tu connais ce pélo ? Ouais, je le connais. On pourrait l'utiliser comme ça. Alors, ça reste utilisé majoritairement. par les jeunes, mais c'est vrai qu'on l'entend quand même très souvent. Quand on va à Lyon, on l'entend tout le temps. Il suffit d'entendre des conversations dans la rue et on l'entend tout le temps. Le deuxième, hyper facile, c'est Cher.

Cher. C-H-E-R, comme ça. Je crois que tu sais, toi, Hélène. Oui, je connais, ouais. Comment tu le traduirais ? Enfin, le traduirais. Comment tu l'expliquerais ? Je vais peut-être laisser Judith avoir une tentative. Ok, ouais. Vas-y, Judith. Non, mais là, j'ai l'expression dans ma tête « peu chère ».

Mais un peu cher. Non, je ne sais pas du tout. Cher, bon, j'imagine que ça ne veut pas dire que ça coûte beaucoup d'argent. Ça s'écrit pareil. Est-ce que c'est positif ou négatif ? Neutre. C'est neutre, je dirais. Ouais, c'est neutre. Mais les Bordelais ont un équivalent. C'est un adjectif. Non, c'est un adverbe. Ça veut dire carrément ? Très ? C'est ça, ça veut dire très.

C'est cher bien. C'est cher bien, c'est cher cool. Et ça, je trouve que c'est le tic de langage lyonnais qu'on prend le plus facilement quand on vit à Lyon. Parce que vraiment, beaucoup de gens le disent encore des jeunes, je dirais majoritairement. Mais on prend facilement ce... de tic de langage quand on vit à Lyon. Oui, oui. Moi, je suis allée plusieurs fois et ce mot, je l'ai entendu des milliers de fois par des gens, pas forcément qui utilisent beaucoup d'argot, mais comme tu dis...

c'est vraiment un tic de langage qui se prend très facilement. Et est-ce que j'en fais une dernière ou pas d'expression ? Bah ouais, parce que là, il n'y a que moi qui me mouille. Une que j'utilise tout le temps et j'ai découvert que c'était lyonnais, c'est je colle. Je colle ? Ça, c'est lyonnais et je le dis aussi. Parce que je t'ai contaminée. Je colle. Oh là là, je colle.

Comme ça, je l'utiliserai. J'ai chaud ? Non ? C'est quand tu es surpris ou surprise de quelque chose, non ? Je colle, c'est un peu un synonyme de j'hallucine. Ah ouais ? On me dit tout le temps, comme ça. Donc, par exemple, on me raconte une histoire, je fais, oh là là, mais je colle de ce que tu me racontes. Et ça, moi, j'utilise tout le temps. Je n'ai jamais entendu ça. Et ça, c'est écrit comment, comme le verbe coller ? Je colle ? Je pense, ouais, C-O-2-L-E. En tout cas, quand...

je l'écris, je l'écris comme ça. Mais c'est vrai qu'on l'écrit jamais. Mais est-ce qu'on l'écrit ce mot ? Non. Peut-être juste une dernière particularité lyonnaise, et Nathan me reprend tout le temps dessus, c'est comment on demande l'heure à Lyon. Moi, je dis tout le temps, c'est quelle heure ? Ça m'énerve ! ça c'est un tic très lyonnais et moi je le dis et tout le monde le dit à Lyon ça c'est un vrai vrai tic qu'on entend dans toutes les générations

Ce serait presque un anglicisme. Exactement. C'est vrai. Et donc, en français standard, pour préciser les amis, on dit « quelle heure est-il ? » ou « il est quelle heure ? » Exactement. On a bientôt fini, en fait. On a beaucoup parlé. Donc, pour terminer ça... Est-ce que vous pourriez nous dire un peu ce qui vous motive à continuer votre projet French with Panache ? Est-ce qu'il vous donne envie, à part bien sûr la nécessité de travailler comme tout le monde ?

Honnêtement, ce qui nous donne envie de continuer, c'est qu'on est juste au tout début de French with Spanish. Toutes les choses qu'on a envie de dire, qu'on n'a pas encore dites, toutes les choses qu'on n'a pas encore enseignées. C'est ça qui nous motive.

à continuer, c'est qu'on n'est qu'au début. C'est ça. C'est tout neuf pour nous. On a plein de projets aussi en tête qui vont arriver. Puis, le côté un peu pour l'ego aussi, on aime bien voir plein de messages positifs. Non, je plaisante, mais c'est vrai que...

C'est vrai que c'est agréable aussi d'échanger avec les gens parce que même si on a l'impression qu'on fait tout un peu à distance, qu'on est juste face à un micro avec notre ordinateur, nos caméras, etc. En fait, on parle quand même aux gens, à des gens qui vivent partout, on reçoit des emails.

tous les jours, auxquels on essaye de répondre, même si ce n'est pas toujours facile. Mais voilà, ce contact, finalement, existe et ça m'embêterait de le mettre de côté, de l'abandonner. C'est un point sur lequel on vous rejoint totalement.

C'est vrai que c'est quand même assez gratifiant d'avoir des retours positifs. Là, dernièrement, on avait organisé un meet-up à Paris et c'est vrai que de voir les gens en vrai, c'était hyper enrichissant et ça nous a donné beaucoup d'énergie et d'envie de continuer.

continuer ce qu'on fait. Je le comprends. Ça doit être très, très cool. Mais ça doit être hyper intimidant aussi de rencontrer les gens en vrai. Mais ça doit être trop cool aussi. C'est intimidant des deux côtés, pour eux et pour nous. C'est vraiment une expérience intense et assez folle parce que c'est des gens qui connaissent...

Vous, les amis qui nous écoutez, vous connaissez des choses sur nous et donc vous avez l'impression vraiment de nous connaître personnellement. Pour nous, c'est vrai que ça fait un grand plaisir aussi quand on parle avec vous et qu'on se rend compte que vous avez... mémoriser des choses qu'on a pu raconter. C'est vrai que c'est assez exceptionnel comme expérience.

C'est terrible parce qu'on a fini par parler de nous. Désolée. C'est bien, il y a un échange, c'est cool. On a encore plein de questions à vous poser parce que vous êtes hyper intéressants, hyper attachants. On va continuer de vous mitrailler de questions dans le bonus. Allez, avec plaisir. Pour la partie destinée...

aux personnes qui ne sont pas membres, donc au public. On vous remercie de nous avoir écoutés avec French with Spanish et on vous dit à la semaine prochaine. Et on vous invite, bien sûr, si vous ne connaissez pas le contenu de nos amis. à aller tout de suite voir ce qu'ils font. Merci à tous et rendez-vous sur notre podcast aussi pour nous écouter. Merci à tous et merci de nous avoir écoutés, même si on est très bavard. Et pour ceux qui sont membres, restez bien avec nous pour le bonus.

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