Dorothy Day (1/8) Où sont les saints qui essaient de changer l'ordre social? - podcast episode cover

Dorothy Day (1/8) Où sont les saints qui essaient de changer l'ordre social?

Jul 12, 202012 min
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Inclassable et controversée, Dorothy Day est l'une des quatre figures américaines majeures du siècle dernier selon le pape François. RCF vous propose un podcast pour entrer dans sa vie.

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RCF Dans une maison bruyante et sans dessus dessous d'un quartier populaire de New York à la fin de la année 1951, Dorothy Day assise à son bureau écrit les derniers mots de son autobiographie. Autour d'elle, des orphelins piais dans leur berceau, on entend des rires dans la chambre voisine, quelques invités reviennent d'une tournée dans un bar des alentours. Dorothy écrit alors cette phrase.

Nous avons tous connu la longue solitude et nous avons appris que la seule solution est l'amour et que l'amour arrive avec la communauté. Dorothy Day Je ne suis pas une sainte. La première épisode.

Si t'es par le peuple françois au Congrès des Etats-Unis comme l'une des quatre figures américaines majeures du siècle dernier, prise en filature une grande partie de sa vie par le FBI de Edgar Hoover, emprisonné pour ses idées anarchistes, admirées par la philosophie à Arrente, appelée ma sœur par Mère Teresa, à la fois inclassable et controversée de Dorothy Day nous invite à entrer dans sa vie.

Et comme la porte de sa maison, celle de sa vie est toujours ouverte. Il suffit d'un pas pour y découvrir un monde. On y entend chanter en espagnol. On y voit des danse de l'Europe de l'Est. On y lit des auteurs russe. On croit comprendre des Français qui s'essayent à l'anglais. Les chrétiens vous invite à prier avec eux. Les révolutionnaires vous questionnent.

Des militants vous demandent de porter leurs affiches. Vous reprendrez bien un peu de soupe. Si vous êtes un intellectuel, on fera de vous un paysant. Si vous êtes un ouvrier, on fera de vous un intellectuel. Puis vos yeux s'arrêtent sur le visage d'une femme entourée de deux thresses. Elle rie et son verre est en fantain. Elle qui n'apportant pas toujours rie durant son enfance.

Les premières années de la vie de Dorothy Day aurait pu être paisible et confortable. Une enfance dorée au soleil de la B200 Francisco sur la côte-ouest des Etats-Unis. Je dis aurait pu. Car en 1906, la modeste famille Day est touchée par le tristement célèbre tremblementaire de San Francisco. Cette arrivée tôt dans la matinée est s'adurée 2 minutes et 20 secondes. Je me souviens que les gens le répétait.

Mon père était rédacteur des pages ports dans un des journaux de San Francisco. Il y avait un hypothompré de notre maison et des écuries dans lequel mon père gardait un cheval. Il dit que la nuit précédente avait été pesante et que les chevaux n'avaient pas arrêté de hénir et de taper du pied dans leur stade, devenant de plus en plus nerveux et paniqués.

Le tremblementaire commençait par un grandement sourd et les convulsions de la terre suivent immédiatement, de telle sorte que la terre devant une mère qui d'une manière très tumultueuse et branle à notre maison. Il y avait un grand boulin avant et un réservoir d'eau derrière notre maison et je peux me rappeler les éclabous sur de l'eau du réservoir sur le haut de notre toit.

Quand la terre devin stable, la maison était en ruine, la vaisselle brisé répandue sur le sol, les livres échappés des bibliothèques, les lames tombés, les chemins et fondrés. La maison fissurait du toit jusqu'au sol, mais il n'y avait pas le feu à au cland, des flammes et des nuages, des bandes fumées pouvaient être vues de l'autre côté de la bêse et durant tout le jour qui suivit, des réfugiés arrivés par ferries.

Le parc hydora et l'ipodrome furent en camping pour eux, tous les voisins accompagnent ma mère pour aller des séjances en domicile, toutes les mailles de vêtement disponibles furet données. D'Ortide et Irak, cet événement la tirait d'un monde de bonheur et de joie pour découvrir un monde de catastrophe. En 1906, elle a huit ans, le choc est rude, la famille de D'Ortide doit déménager car son père a perdu son travail.

Après la douceur de la Californie, il faut affronter le froid d'une oreste à Chicago. La plage est loin, la pauvreté attaque la famille. D'Ortide rêve la nuit de la mort qui rôde, et de soir, quelquefois avec sa sœur dès là, elle grimpe en haut des arbres pour contempler les étoiles, le seul spectacle qui l'enchant à Chicago.

Pour tromper son ennui, elle lit avec empracement, à la soif d'apprendre, et chaque lecture est une découverte avec Martin Edén de Jaclyn Donne, elle apprend que la vie est une lutte acharnée, une lutte qui devient veine si elle n'a pas de but. Avec Dostoevsky, elle pénètre les secrets de l'âme, la douleur et la quête de Dieu. Et ces lectures les merveilles, elle prie le soir pour rencontrer ce Dieu qui bouleverse, mais les chrétiens de son entourage ne lui plaisent pas.

Ce ne sont que des chrétiens du dimanche et leur foie semble s'être assoupi, ce qui ont assez d'argent pour n'avoir pas à se tracasser des choses de ce monde. Puis, un jour, elle lit la jungle de Upton Sinclair, qui dépend la misère des banlieux de Chicago. Chicago, sa ville. Torotis s'en presse de mettre son petit frère John dans la poussette, et elle part pour la primidie en promenade.

Elle veut voir de ces yeux cette déchéance, ces horrible conditions de travail que l'écrivait ainsi justement décrite. Elle voudrait aider ces pauvres gens. Mais comment? Et surtout, pourquoi? Quelle curiosité, mal scène, la pousse vers ces lieux obscur ne lui attend pas à appris que les pauvres n'avaient que ce qu'il mérite? Le souvenir de San Francisco lui revient à l'esprit. Où est-il ce Dieu qui prend soin de ses créatures?

Est-il s'y éloigné de nous pour être si étranger à nos misères? Une phrase de Saint Augustin demeure sur les lèvres de la jeune à d'Oles-Saint. Seigneur, qu'est-ce que j'aime quand je thème? La musique folk américaine traverse le XXe siècle avec cette même préoccupation inspirée par la Bible et par les champs traditionnels. God, Dieu, y est omniprésent. Mais il a laissé la trumin libre de vivre, de voler, de jouer et perdre son argent.

Pourtant, un jour, il nous rattrapera. C'est ce que nous chantissons Johnny Cash. What's done in the dark will be brought in the light. Ce qui est tombé dans les ténèbres sera ramené à la lumière. La fuite de l'homme n'est pas infinie. Un jour, il lui faudra s'arrêter. ... Les bons résultats de Doretti à l'école lui permettent d'obtenir une bourse pour entrer à l'université. Nous sommes en 1914, elle a 16 ans.

Elle ne sait pas bien ce qu'elle va étudier mais l'idée de prendre son indépendance la réjouie, elle va enfin vivre. Rapidement ces meigres économies fichent le camp, tempis. Elle prend une chambre plus petite, elle additionne les boulots, gouvernantes, bonnes enfants, cuisinières pour professeur. Le soir, dans sa chambre, elle écrit et elle lit.

Mais lorsqu'elle lit trop ou la gamme est vide, il lui arrive même une fois de ne manger que des caca-wets pendant trois jours tentent à l'étend porter par sélecture. Ce n'est pas tant les cours qu'il a patiente que l'esprit du lieu, le souffle révolutionnaire. Elle veut être du côté des travailleurs, des pauvres, des ouvriers. Elle lit les auteurs anarchistes et socialistes. Avec ses amis, elle refait le monde, elle développe selon ses propres mots, une conscience égue de la lutte des classes.

Elle a en effet trouvé une amie qu'il lui ressemble. Sa chère a mis de l'université s'appelle Reina Simons. Elle allait cheveux d'un rauf l'emboiller en condi presque rouge. Elle deviendra, journaliste en Russie, puis en Chine, fervante partisan de la révolution communiste elle mourra jeune, emportée par la maladie. Et on remarque déjà que les premières acquintances de dorotidés sont envers ceux qui ont accueur de faire la révolution, ce qui sont prêts à mourir pour des idées.

Et là, où règne l'absence de la charité chrétienne, c'est l'ardeur marxiste qui prend le dessus. J'étais extrêmement préoccupé par une grande question. Pourquoi faisaient-t-on tant de choses pour remédier au mot social, plutôt que de commencer par éviter qu'il le se produise? Où était les saints qui allaient essayer de changer l'ordre social? Les saints qui, au lieu de s'employer à secourir les esclaves, allait en finir avec cet esclavage lui-même?

Le slogan marxiste, travailleur du monde anti-unisais-vous, vous n'avez rien d'autre à perdre que vos chaînes, me semblait être le plus excitant d'écrit guerre. C'était une sonnerie de cléron qui me faisait me sentir une avec les masses, à part du monde bourgeois, des gens à l'esprit et trois à des satisfaits. Un satisfait, inquiète. D'où retirent la religion et ses saints, elle refuse cet opium qui endore les coeurs.

Elle écrit dans le journal universitaire, elle soutient les revendications du socialisme balbussion. Les martyrs qu'elle veut suivre sont ceux qui tendent la main à leur frère et non ceux qui meurent pour induire un connu. Jésus a dit, bien heureux les douts, mais je ne pouvais être doux sans pensant à l'injustice. Je voulais un Dieu qui chasserait à coup de fouet les marchands du temple et je voulais aider tous ceux qui se dressaient contre l'oppression.

Selon moi, le Christ ne marchait plus dans les rues de ce monde. Il était mort il y a 2000 ans et de nouveaux profettes à l'éprysa place. Je me mis à jurer, à faire exprès de prononcer en vain le nom de Dieu rien que pour choquer mes amis qui allaient l'église. Je me choquais moi-même autant cœur en le faisant, mais il me semblait que c'était un geste énergie qui a faire pour arracher la religion de moi.

Mon attitude était absolument lucide. Parce que j'étais malheureuse, je me complaisais dans mon malheur et je devenais dur. Les prières du soir dans le lit d'enfant sont balayés. La peur de la mort a déserté le cœur de Dorotidé. Elle se s'emprête à offrir sa vie pour la justice sociale. Le vent se lève, il faut tenter de vivre. La première guerre mondiale vient de commencer en Europe, le monde se prépare à brûler et à souffrir.

Vite, il faut comprendre l'économie, la politique, l'art. Nous sommes en 1916, il faut vivre et la vie n'est pas à l'université. New York, c'est un tigre comme un rêve d'avenir. C'est là qu'il faut aller pour travailler et peut-être trouver la joie. À New York, la scène musicale aussi ébouleversée, le compositeur, Anton Borjak vient à peine de quitter le pays. Les rythmes de sa symphonie du nouveau monde semblent en appelés d'autres, plus endiable et encore.

En nouvel orléans, il paraît qu'on entend des musiciens, des magiciens qui font danser avec quelques notes. On appelle ça le jazz, sans trop savoir pourquoi, pour sa force, est-ce pour les effets qu'il produit, est-ce un nom africain? Son origine est incertaine. Mais lentement, comme la guerre arrive en Europe, le jazz entre dans New York. Il n'est qu'au balbutiment de sa vie, tout comme d'euros t-dais et de l'un et de l'autre, nous avons encore beaucoup pas à prendre.

Ici, sur une musique de Gershwin, c'est Al Jolson, qui chante dans la Commédie musicale Sinbad à Broadway en 1919.

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