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Episode 204: Le boulanger

Feb 16, 202515 minEp. 204
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Episode description

Désormais, les clients pouvaient voir l'atelier tout au fond: les fours, le boulanger au travail, assisté de ses 2 apprentis. Vu de dos, il semblait massif. Une sorte d'épaisseur empreinte de tendresse, une force qui semblait avoir la légèreté d'une plume caressante. Les gestes mesurés, il emplissait l'espace. Au moins 1m90, les épaules larges, les cheveux à ras, taille plutôt épaisse: cet homme aimait la bonne chère. Il aimait la vie... Texte original et voix par Supernova (https://www.deferlante.be/) créatrice du podcast érotique Déferlante.

Transcript

"Le boulanger" Vous �coutez D�ferlante, podcast provocateur... de plaisir. Il y a quelque temps, j'ai demand� aux abonn�s Twitter quel m�tier leur semblait encore sexy de nos jours? Pompier, infirmi�re, escort. Alors, l'�pisode de ce soir met � l'honneur un m�tier que moi je trouve, personnellement, tr�s sexy. J'avais aussi 2 mots � placer, ni vus, ni connus. Mais je vous dirai en fin d'�pisode quels �taient ces mots. Et vous me direz � votre tour en commentaires si vous les aviez remarqu�s pendant le r�cit. Allons-y pour ce nouvel �pisode. *** Normalement, elle vient rarement dans cette boulangerie, sur la place principale du quartier. Pourquoi? parce que trop d'agitation, de trafic, de bruits et aussi parce qu'il y a une autre boulangerie beaucoup plus pr�s de chez elle. Mais voil�... depuis 2 jours, celle-l� elle est ferm�e, ils doivent �tre en vacances s�rement. Alors, elle avait d� venir ici, sur la place. Il faut savoir que plusieurs boulangers diff�rents se sont succ�d�s � cet endroit. Bizarrement, ils n'ont pas fait long feu, peut-�tre parce que la client�le est exigeante, le quartier est bourgeois. Tiens! � sa grande surprise, le nom avait encore chang�, l'int�rieur de la boulangerie aussi. D�sormais, les clients pouvaient voir l'atelier tout au fond: les fours, le boulanger au travail, assist� de ses 2 apprentis. Vu de dos, il semblait massif. Une sorte d'�paisseur empreinte de tendresse, une force qui semblait avoir la l�g�ret� d'une plume caressante. Les gestes mesur�s, il emplissait l'espace. Au moins 1m90, les �paules larges, les cheveux � ras, la taille plut�t �paisse: cet homme aimait la bonne ch�re. Il aimait la vie. Et il avait cette fa�on droite de se tenir, tout en �tant (bizarrement) pench� sur son ouvrage. Il portait un tablier blanc, referm� dans le dos par une patte de cuir brut. Elle ne pouvait pas voir ses mains, mais on devinait qu'elles �taient puissantes, enveloppantes, habitu�es � empoigner, � p�trir, � travailler le corps de la p�te. Devant elle, encore 4 clients. Elle avait tout le loisir d'observer le boulanger au travail. De l'admirer, en fait. Etait-ce l'odeur de pain frais, ou ce derri�re rebondi, bien serr� par le tablier, qui la faisait saliver autant? 2 clients encore devant elle. Elle avait tellement envie de voir son visage. Ses yeux. Et ses mains. Ses mains, surtout. "Retourne-toi... retourne-toi, je le veux!" pensa-t-elle, de toutes ses forces. Elle n'avait pas fait attention � ce que le client devant elle avait command� � la jeune fille qui servait au comptoir. Mais elle l'entendit crier: "- Chef, elles sont pr�tes les brioches?" Alors l�, le boulanger se retourna: son visage respirait une sorte de bonheur paisible. Une joie de vivre lumineuse, toute simple. Il avait les yeux bleus et rieurs. Il fit un signe � un des apprentis, qui vint prendre sa place devant le plan de travail. Puis on le vit s'en aller pr�s des fourneaux. Sur une �tag�re, il empoigna une grille tr�s large sur laquelle tr�naient des brioches dor�es. Chaudes et moelleuses. Des guili-guilis charriaient son ventre, alors elle saliva davantage. Dans sa culotte, elle mouilla tout autant. Ce mec, il pouvait contenir un monde entier dans ses bras. Il apporta les brioches pour les d�poser une � une sur la petite �tag�re vitr�e, derri�re le comptoir. Avec des gestes tendres, amoureux presque. Elle �tait hypnotis�e par ses mains: exactement comme elle les avait imagin�es. Puissantes. "- Voici votre brioche Monsieur, mais ne refermez pas le sac, elle est encore chaude." Tout en parlant, il avait mis la brioche dans le sac en papier, avec une tendresse infinie, presque une caresse. Elle aurait voulu �tre... et le sac et la brioche, pour sentir le contact de ses mains sur elle. Impossible de regarder autre chose que ses belles mains. Elle entendit des rires tout autour. La vendeuse encaissait le client � la brioche. Le bruit de la caisse enregistreuse. "- Bonnes f�tes � vous!" "- Ah oui, merci, au revoir"... Elle entendit alors sa voix grave: "- Et pour vous, ce sera quoi?" suivi d'un long silence. A vrai dire, un silence relatif. Visiblement, son tour �tait arriv�. Il n'y avait plus personne devant elle dans la file. Il valait mieux se ressaisir. Mais elle entendait ses propres battements de coeur, qui r�sonnaient comme des cloches dans la nuit. Et instinctivement, elle serrait les muscles de son vagin, pour tenter d'arr�ter les pulsations de sa chatte. Elle avait oubli� de respirer, de peur de se trahir. Il avait reformul� sa question, cette fois en riant: "- Bonjour mademoiselle, qu'est-ce qui vous ferait plaisir?" "- Euh, c'est � moi? Euh, une baguette bien dure, enfin... je veux dire b-b-ien cuite quoi!" Et elle piqua le fard de sa vie! "- Bien s�r... je vais la choisir pour vous, attendez." Il se retourna, elle vit de plus pr�s son derri�re serr� par le tablier, et elle cr�t d�faillir d'impatience, de d�sir, d'attraction. "- Celle-ci tiens, elle vous va? Ce sera tout?" Et l�, sans r�fl�chir, ce fut plus fort qu'elle, impossible de r�sister � la tentation: elle mit ses mains pr�s de sa t�te, les agita vigoureusement, comme des oreilles de lapin, avant de demander d'une voix parfaitement d�bile: "- Vous avez de la tarte aux carottes?" Mais la honte, mais la honte... juste dans la seconde qui s'ensuivit! Fig�e par l'embarras, elle n'osait plus le regarder. Et c'est alors qu'il partit dans un �clat de rire franc et tr�moussant, avant de r�pondre, d'un air complice: "- Non, je n'en ai pas, mais si vous revenez demain avec une copine, je vous promets que j'en ferai pour vous." Quoi? mais non! il connaissait la blague! Il connaissait la blague, quoi! Ivre de bonheur, elle fut incapable d'ajouter quoi que ce soit. Que demander de plus? Ce mec �tait parfait. A vrai dire, l�... de suite, elle n'avait besoin de rien d'autre. Elle vivait seule, une baguette c'�tait bien assez. Mais elle avait tellement envie de lui parler, Enfin... si faire "oui, puis non" de la t�te on pouvait appeler �a "parler". Il attendait calmement qu'elle commande alors autre chose. Oh, voil� un homme pos�, qui prend son temps. Une si belle qualit� dans la vie, surtout au lit. Son esprit divaguait, elle imaginait d�j� un dimanche matin, s�rement pas tr�s lointain, et son appartement rempli de l'odeur divine de croissants frais. Et ce boulanger bourru mais tendre, v�tu de son tablier seulement, en train de lui apporter un plateau au lit. Dessus, une tasse de caf� noir, fumante, un croissant chaud, un petit pot de confiture aux framboises, la seule qu'elle aimait, et un jus de pamplemousses roses, fra�chement press�. En le voyant arriver avec son plateau, elle remarquait en m�me temps sa propre impatience: envie de s'enrouler autour de lui, de d�faire au plus vite la patte de cuir de son tablier, et de l'attirer vers elle... tout nu, �rig�, pour l'embrasser � pleine bouche. S'accrocher � son cou, tel un koala, pour le faire tomber sur le lit, et ensuite... le chevaucher, frotter son sexe tremp� contre sa verge, avant de s'empaler sur sa queue, pour �tre � nouveau remplie de lui. �tre longuement caress�e, les t�tons mordill�s, la taille envelopp�e de ses mains d'homme. Elle se voyait glissante sur lui, pendant un long moment. Jouissance en approche, il passerait alors ses mains, sous ses fesses, il les empoigneraient fermement pour les soulever et les abaisser au rythme qui lui conviendrait, et � la profondeur qui lui plairait, avant de se rendre dans un r�le de boulanger heureux. Elle se blottirait ensuite dans ses bras, incr�dule de son bonheur... et elle resterait ainsi, comme une grenouille � califourchon sur lui, sa queue encore grosse en elle, puis de plus en plus petite, jusqu'� la sentir glisser hors d'elle, avec un petit bruit de muqueuse moite. Elle allongerait alors ses jambes, pour �viter les crampes. Oh, oui! rester ainsi encore un peu, allong�e sur lui, oisive, paresseuse. Il lui caresserait le dos, elle l'embrasserait dans le cou... Hm-hm... avait-il discr�tement �clairci sa voix. "- Vous semblez tr�s p�le, tout va bien, Mademoiselle?" Son esprit dut revenir dare-dare dans la boulangerie. "- Euh, oui oui, tout va bien, merci. Je prendrai en fait juste la baguette. Je vous dois combien?" "- Un sourire" avait-il r�pondu, en agitant ses mains de part et d'autre de sa t�te, comme si c'�tait des oreilles de lapin. Ah, ce regard rieur. Et ce geste-l�, mignon, sexy � en mourir, lui ramena des couleurs dans ses joues et du feu entre les cuisses. Ce boulanger, elle en avait envie, tr�s envie. Et cette envie lui plaisait. Elle se vautrait dedans, comme dans un bain chaud et parfum�. Apr�s cet �change "lapinou", elle revint tr�s souvent dans cette boulangerie. Quand elle apprit qu'il s'appelait Serge elle ne put que rougir fa�on �crevisse en pensant "verge". C'�tait un Fran�ais exil� � Bruxelles, il �tait parti de chez lui quasi sur un coup de t�te, � la recherche d'une vie meilleure et d'un grand amour. *** Merci d'avoir �cout�... Comment dites-vous? C'est quoi la blague du lapin? Mais quoi, vous ne la connaissez pas? Bon, allez, je vous la raconte, mais vite fait. Un jour, un lapin entre dans une boulangerie, il agite gentiment ses oreilles en attendant son tour, puis il demande au boulanger: "- Vous avez de la tarte aux carottes?" Surpris, le boulanger dit: "- Non, je n'en ai pas". "- Merci, au revoir, � demain." Et le lapin s'en va. Le lendemain, 2 lapins entrent dans la boulangerie, ils agitent gentiment leurs oreilles, en attendant leur tour, puis ils demandent au boulanger en coeur: "- Vous avez de la tarte aux carottes?" Surpris et un peu �nerv�, le boulanger dit: "non, je n'en ai pas". "- Merci, au revoir, � demain!" Et les 2 lapins s'en vont. Le surlendemain, 4 lapins reviennent pour demander en coeur "-Vous avez de la tarte aux carottes?" Exasp�r�, le boulanger r�pond: "non, je n'en ai pas". Et le cin�ma continue ainsi encore quelque jours... avec tous ces lapins qui arrivent, qui attendent sagement leur tour, agitent leurs oreilles, avant de demander en coeur: "-Vous avez de la tarte aux carottes?" Exasp�r�, le pauvre boulanger, il se dit: vraiment... bon, c'est plus possible, je dois faire de la tarte aux carottes. Demain, ils vont �tre plus d'une centaine... Alors, il travaille le pauvre toute la nuit, pour pr�parer une centaine de tartes aux carottes. Et au matin, quand les petits lapins arrivent, il est pr�t: "- Vous avez de la tarte aux carottes?" Tout fier, le boulanger r�pond: "- Mais oui, mes lapins, j'en ai fait plein, sp�cialement pour vous. Il vous en faut combien?" Les lapins se regardent... (excusez-moi) Les lapins se regardent les uns les autres, agitent gentiment leurs oreilles, puis ils crient en coeur: "- C'est d�gueulasse, hein!" Merci d'avoir �cout� D�ferlante le podcast �rotique de ma vraie vie. Mais qu'est-ce que je raconte, moi? attendez! le podcast �rotique de LA vraie vie! Ah oui, j'allais oublier, attendez: les deux mots que je devais placer dans le r�cit �taient: t�ton (propos� par Diane) ET oisive (un mot propos� par Vice de forme) Bon, c'est tout... *** Merci d'avoir �cout� D�ferlante, le podcast �rotique de la vraie vie.
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