"La d�gaine"
Vous �coutez D�ferlante, podcast provocateur de plaisir.
L'�pisode de ce soir est le 3e r�cit
du d�fi d'�criture intitul� "Janvier sera sexy"
Un d�fi que j'avais propos�
aux auditeurs D�ferlante sur Twitter.
Pour bien commencer 2025,
on avait envie de s'offrir
non pas le fameux "dry january"
(le janvier anglo-saxon sec, sous-entendu "sans alcool")
mais plut�t un mois de janvier
bien tremp�, carr�ment d�goulinant.
Un janvier sexy, quoi!
D'abord, vous allez entendre
mon point de d�part pour l'histoire qu'il fallait continuer.
Puis, vous entendrez le r�cit imagin� par Bleue de toi
afin de d�velopper le d�but que j'avais propos�.
D'ores et d�j�, je vous invite � vous abonner
� son compte Twitter: "Bleue de toi"
(@bleuedetoi1)
Ce soir encore, votre rdv D�ferlante
est embelli, tout en finesse,
par notre ing�nieur du son, Samuel Mazzotti,
� qui je dois une fi�re chandelle, et bien plus encore.
Je remercie Bleue de toi et Samuel,
ils ont fait un joli travail pour cet �pisode D�ferlante.
Apr�s l'avoir �cout�, n'h�sitez pas � laisser
un commentaire. On aimerait savoir si vous avez aim�.
Bon, �tes-vous pr�ts pour le d�fi "Janvier sera sexy"?
Allons-y pour ce 3e �pisode.
***
"Elle marchait derri�re cet inconnu qui fumait un cigare.
D�tail distingu�, il portait un chapeau.
Ah, mais quelle d�gaine !
Le tabac parfum� devenait un fil invisible � suivre.
Difficile de s'arr�ter, pourtant elle avait d�j� d�pass�
l'entr�e de "son" b�timent. Elle r�vait de le suivre au bout du monde..."
Elle continuait de le suivre, son pas silencieux
se fondant dans l�ombre de la rue,
tandis que le parfum du cigare fl�nait autour d�elle,
doux et envo�tant. Il marchait sans se presser,
la silhouette �l�gante et d�contract�e.
Son chapeau, l�g�rement inclin�,
projetait une ombre fascinante sur son visage.
Contraste. Jeu de lumi�re et d�obscurit�.
Il avan�ait dans la nuit comme un homme
qui conna�t bien la solitude,
mais dont l�existence semble �tre en perp�tuel mouvement.
Elle savait qu�il ne l�avait pas remarqu�e, ou du moins,
il feignait de ne pas le faire. Cela l�attirait encore plus.
Ce myst�re, cette distance entre eux.
La tentation de toucher l'inaccessible grandissait � chaque pas.
Le tabac parfum� �tait devenu un fil invisible
qu�elle suivait comme une ombre hypnotique.
Ses yeux �taient fix�s sur lui,
mais c��tait son �me qui �tait en effervescence.
Elle aurait voulu l�approcher, le stopper,
mais une force invisible semblait l�en emp�cher.
Elle avait d�pass� l�entr�e de son propre b�timent depuis longtemps.
La rue, les n�ons, le vent frais contre sa peau�
tout cela �tait devenu flou.
Il n'y avait plus que lui et elle, dans cet instant particulier.
Puis, d�un coup, il s�arr�ta, comme si le souffle du monde
venait de se suspendre.
Il tourna la t�te lentement, ses yeux capturant les siens
avec une intensit� qui la fit frissonner.
Il n�y avait aucune surprise dans son regard,
seulement une reconnaissance, une complicit�, d�j�.
Il s�approcha alors de sa d�marche calme et assur�e,
chaque pas r�sonnait comme un appel.
Le temps s�arr�ta. Elle n�eut pas la possibilit� de r�fl�chir,
tout se passa en un �clair.
Il la saisit doucement par la taille,
l�attirant � lui avec une telle �vidence
qu�elle n�eut m�me pas l�id�e de r�sister.
Et, dans un geste fluide, il d�posa un baiser sur ses l�vres.
Le contact fut d�abord l�ger comme une caresse,
puis plus insistant, enveloppant.
Ses l�vres, chaudes et douces,
l�inond�rent de sensations nouvelles,
sa langue �voquait une chaleur intense et une tendre urgence.
Le monde ralentit sa course autour d�eux,
tout n��tait plus qu'une fusion d��me, de corps, de d�sir.
Elle se perdit dans ce baiser, abandonn�e
� la volupt� de son geste,
� la promesse de cet instant particulier.
C��tait comme si chaque vibration de leurs corps
�tait une m�lodie silencieuse, une danse secr�te
qu�eux seuls comprenaient.
Elle pouvait sentir son c�ur battre plus fort,
emport� par le rythme de cet �change feutr�,
cette tendresse qui n�avait rien de pr�cipit�,
mais tout d�une certitude.
Elle ne voulait pas s��chapper.
Elle appelait cette proximit�, ce contact intime.
Ses mains s��garaient sur sa nuque, son torse,
et sans vraiment s�en rendre compte,
elle se collait davantage contre lui�
basculant ses hanches vers ses reins.
Comme si la gravit� elle-m�me l�attirait vers lui.
Vers cet homme dont elle ne connaissait rien
mais qui semblait tout lui offrir en un seul baiser.
***
Merci d'avoir �cout� D�ferlante,
le podcast �rotique de vos �crits tellement sexy.
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