"La fille � genoux"
Vous �coutez D�ferlante,
podcast provocateur... de plaisir.
L'�pisode de ce soir est assez unique dans son genre.
Pourquoi? Eh bien, au d�part, j'avais imagin� 3 copines
qui raconteraient un soir, chacune,
leurs premi�res fois: un premier cunni,
une premi�re gorge profonde... enfin, vous voyez l'id�e.
Mais voil�, de fil en aiguilles, cette soir�e entre copines
semble devenir carr�ment une trilogie,
dont voici le premier r�cit.
Ce soir, je vous propose cette collaboration
avec une des plus jolies voix
dans le paysage des lectures �rotiques.
Mieux encore, c'est elle qui a �crit le r�cit, sp�cialement pour D�ferlante.
Voici Bleue.
Je vous invite � suivre Bleue sur Twitter,
son compte, c'est @ForEverBleue
Sinon, vous trouverez ses comptes sur les autres r�seaux
en cliquant sur le lien Linktree,
qui est repris dans le descriptif de l'�pisode.
Et puisqu'un bonheur ne vient jamais seul,
notre adorable ing�nieur du son, le merveilleux
Samuel Mazzotti,
a de nouveau agit� sa baguette magique,
pour terriblement embellir cet �pisode.
De tout coeur, merci � lui et merci � Bleue.
Allons-y, pour le nouvel �pisode...
***
Jamais je n�aurais pu imaginer que je me retrouverais un jour
nue devant un homme, � genoux.
Moi, nue, et lui pas� ou du moins, pas au d�but.
Avec cet amant, c�est tacite entre nous�:
lors du chat pr�c�dant notre rendez-vous,
on �tablit un ordre du jour.
Cet ordre du jour peut s��taler sur une demi-heure
ou ne durer que cinq minutes.
Il m�avait annonc� qu�il me dirait ��� genoux��.
Il n�avait rien pr�cis� d�autre.
La derni�re photo qu�il m�avait envoy�e,
c��tait celle d�une femme prenant un sexe d�homme en bouche.
Je m��tais dit, en toute bonne logique,
qu�il allait me demandait une fellation.
Je ne me suis pas rebiff�e�: j�avais d�j� exp�riment� cela avec lui
et avec d�autres hommes et cela ne m�avait pos� aucun probl�me.
Ce qui �tait diff�rent cette fois, c�est que...
quand on est arriv�s dans la chambre, il a �t� le couvre-lit bleu,
l�a pli� m�ticuleusement, deux, quatre, huit fois
et l�a d�pos� sur le sol de la pi�ce pour en faire un tapis assez �pais.
Il m�a dit�: ���a, c�est pour que vous soyez confortablement install�e,
quand vous serez � genoux.��
Je n�aurais pas imagin�, dans un premier temps,
qu�il serait l�, � me regarder, qu�il tournerait autour de moi,
qu�il se mettrait � me caresser tout doucement.
Dans mon esprit, non�: il aurait �t� assis, sur un coin du lit
et il aurait attendu que ma bouche fasse des miracles, si on peut dire.
Les choses se sont donc pass�es d�une toute autre mani�re�
Il m�a fait me d�shabiller, me mettre � genoux,
joindre mes mains derri�re mon dos et baisser la t�te.
(�a, je pense que c��tait le plus terrible�: baisser la t�te�!)
Ne pas pouvoir le regarder. Ou alors, le regarder mais ne pas pouvoir bouger.
J�ai choisi d�lib�r�ment de fermer les yeux.
Cette chambre, je la connais par c�ur�: du bleu partout, du sol au plafond.
Un coin douche. Deux petits fauteuils c�te � c�te, une table basse.
Des miroirs. Un juste au-dessus de la t�te du lit.
Un � la droite de l�endroit o� je me trouvais. Un derri�re moi.
Je pr�f�rais ne pas voir mon corps de profil dans le miroir � ma droite
ou mon visage et le haut de mon buste dans celui
qui �tait pratiquement en face de moi.
J�ai donc ferm� les yeux et j�ai attendu. Je sentais l�air bouger.
Je me rendais compte qu�il tournait autour de moi.
Il disait ��J�aime mettre en sc�ne, j�aime les tableaux vivants.
Une femme � genoux, c�est un beau tableau, vous ne trouvez pas�?��
Et puis, � un moment, j��vitais toujours d�ouvrir les yeux
pour savoir avec pr�cision o� il se trouvait, j�ai senti sa main sur moi.
J��tais toujours sur les genoux, les mains derri�re le dos.
La douceur de cette main sur ma peau.
Sur celle de mon flanc, celle de mon ventre.
Et puis, toujours aussi douce, contre un sein, puis l�autre.
Pas pour empoigner ou pour empaumer.
Juste un fr�lement� et encore un. Je savourais.
Le d�sir nich� au creux de mon ventre
�tait en train de se diffuser dans tout mon corps.
Je suis presque certaine que si j�avais ouvert les yeux,
j�aurais vu les siens clos aussi et que je me serais dit qu�il profitait.
C�est quelque chose que j�avais remarqu�: quand il me caresse,
il garde toujours les yeux ferm�s.
�a, c�est pour ce qui concerne la posture, le tableau, le regard ext�rieur.
Je parlais, je riais, je plaisantais.
Sans doute pour amoindrir mon trouble, cacher mon malaise.
Pourtant, je suis certaine que jamais,
cet homme ne me ferait franchir des limites ing�rables.
Je sais tr�s bien que si, � un moment,
je lui disais ���a suffit��, il m�entendrait,
il ne me forcerait � rien parce qu�il est respectueux de moi.
Mais je n�ai jamais eu envie de dire ��maintenant, �a suffit��.
Ou ��maintenant, arr�tons-nous, j�en ai assez��.
Ou ��maintenant, stop��.
Tout simplement parce qu�au fond, tout ce que cet homme me proposait me plaisait.
M�me s�il m�est arriv� d�h�siter, dans un premier temps,
ce qu�il me sugg�rait ne m�a jamais rebut�e.
Je n�ai d�ailleurs jamais refus� quoi que ce soit comme caresse ou comme �treinte.
Les choses que j�avais exp�riment�es avec d�autres hommes
et qui me convenaient moins n��taient pas �cart�es:
��les hommes s�y prennent-ils tous de la m�me mani�re�?��
Avec aucun de ces hommes que j�ai rencontr�s � l�h�tel ou ailleurs,
ni m�me avec mon mari, je ne me suis retrouv�e dans une telle situation.
Souvent, les hommes ne prennent pas le temps de faire monter le d�sir.
C�est un peu triste � dire mais c�est comme �a.
Et puis, dans cette chambre, tout a chang�.
La douceur �tait toujours au programme,
mais c�est moi qui ai pris le lead, si on peut dire.
Je l�ai entendu se d�shabiller et s�asseoir en face de moi.
Quand j�ai commenc� � le masturber, son �rection �tait encore timide.
J�ai eu droit � un peu de liquide pr�-s�minal quand il a durci.
J�ai continu� de le l�cher du bas vers le haut de sa queue, consciencieusement.
Quelques semaines auparavant, il m�avait fait un expos� sur sa verge
et j�avais encore en t�te les pr�cisions
qu�il m�avait donn�es sur le traitement � lui accorder.
��Vous pouvez tirer. Vous pouvez d�calotter mon gland de cette mani�re-l�.
Ca ne me fait pas mal. Vous voyez�?��
Ensuite, tout s�est envol�: je ne pensais plus
qu�� le faire raidir dans ma bouche.
Je l�ai empoign� solidement et ai fait passer son gland sur mes l�vres.
Il bandait de plus en plus. Je l�ai pris en bouche,
ce n��tait pas vraiment ��en bouche�� mais plut�t pratiquement ��en gorge��,
j�ai senti combien il avait du plaisir.
�a n��tait encore jamais arriv� avec autant d�intensit�
depuis le d�but de nos rendez-vous.
Il faut dire qu�habituellement, on n�est pas dans la m�me position.
On est couch�s sur le lit, moi � sa gauche.
Ici, il �tait assis sur le bord du lit et moi, � genoux, entre ses cuisses.
J�ai senti que l�angle de p�n�tration de son sexe
dans ma bouche �tait bien plus efficace.
J�ai suc�, goulument, profond�ment� J�y ai mis vraiment tout mon c�ur.
Je sentais son gland atteindre pratiquement le fond de ma bouche,
derri�re mon palais.
Au d�but, la sensation �tait un peu d�rangeante, je l�avoue.
J�avais l�impression de manquer de souffle.
Mais cela semblait lui donner tellement de plaisir
que je m�en serais voulue d�abr�ger�
Toujours sans le regarder, je percevais
combien son corps �tait tendu.
Sa respiration s��tait acc�l�r�e.
Ses mains s��taient alourdies sur mes �paules.
Je les ai senties se crisper.
Et puis, il a commenc� de grommeler et de g�mir.
C�est � ce moment-l� que j�ai ouvert les yeux
et que j�ai vu qu�il dodelinait de la t�te�
Je savais qu�il �tait pr�t � jouir�: c�est toujours comme �a
que son excitation maximale se manifeste.
J�ai juste eu le temps de le lib�rer de ma bouche et il a joui sur mes seins.
Des petits jets courts. Du sperme presque transparent. Inodore�
Je n�ai pas bien compris les mots qu�il disait
mais je suis presque certaine qu�il a trouv� �a d�licieux.
Et moi aussi, d�ailleurs. Le plaisir que j�ai �prouv� �tait,
somme toute, totalement c�r�bral.
Constater que son amant l�che prise de cette mani�re,
alors qu�il se contr�le �norm�ment, habituellement... est tr�s jouissif.
***
Merci d'avoir �cout� D�ferlante,
le podcast �rotique de vos r�cits tellement sexy.
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