Episode 198: Juste une fois, à jamais - podcast episode cover

Episode 198: Juste une fois, à jamais

Apr 05, 202412 minEp. 198
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Episode description

"Je travaille sur un site industriel d’environ 300 personnes et nous avons sur place un service médical du travail. Petit à petit, une complicité s’est nouée entre moi et l’infirmière du service. Mais je dois reconnaître que j'étais loin d'imaginer ce qui allait en germer." Trame sonore par Samuel Mazzotti (https://linktr.ee/samazzotti) preneur de son, mixeur, podcasteur et créateur de sons. Idée originale par un auditeur, mise en mots et en voix par Supernova (https://www.deferlante.be/) créatrice, plume et voix du podcast érotique Déferlante. Special Guest: Samuel Mazzotti.

Transcript

"Juste une fois, � jamais" Vous �coutez D�ferlante, podcast provocateur... de plaisir. L'�pisode de ce soir cl�ture la trilogie de l'infid�lit�. De nouveau, c'est un auditeur D�ferlante qui a propos� l'id�e originale de ce r�cit, et je tiens � le remercier encore une fois, mais cette fois, publiquement. Et vous n'�tes pas au bout de vos surprises: pr�tez attentivement l'oreille, et dites-moi si quelque chose vous para�tra diff�rent? Inhabituel, carr�ment... une avant-premi�re? Je n'en dis pas plus, mais c'est un cr�ateur de son, Samuel Mazzotti, auditeur D�ferlante �galement, qui a gracieusement r�alis� ce travail subtil de mise en sons. Merci � lui, de tout coeur, �galement. Alors, vous savez quoi? Des fois, je me dis que j'en ai de la chance de vous avoir comme auditeurs. Bient�t le 200e �pisode. Est-ce qu'on dit "l'�pisode bicentenaire"? En quasi 4 ans d'existence! Cela devrait se f�ter, non? J'attends vos suggestions. Pour �tre au courant de tout, n'h�sitez pas � suivre le compte Twitter, le seul r�seau social du podcast D�ferlante. Allons-y pour ce nouvel �pisode... *** Ma derni�re incursion en date sur les terres de l�infid�lit� est arriv�e au... travail. Je dis bien "arriv�e" car � aucun moment, je ne l�ai vue venir. Je travaille sur un site industriel d�environ 300 personnes et nous avons sur place un service m�dical du travail. Petit � petit, une complicit� s�est nou�e entre moi et l�infirmi�re du service. Au fil des mois, des points communs se sont faits jour: des lieux, des musiques, des films, des situations personnelles un certain sens de l�humour aussi... Tout cela nous a rapproch�s. Sinc�rement, je prenais beaucoup de plaisir � ces �changes innocents qui embellissaient le quotidien. Mais je dois reconna�tre que j'�tais loin d'imaginer ce qui allait en germer. L'histoire se passe avant le Covid. Parfois, quand on se faisait la bise, il flottait dans l'air comme une tension physique. Charnelle. Une sorte de chaleur enveloppante. J�avais remarqu� aussi qu�elle devenait tactile, dans ces moments-l�. Une l�g�re pression de la main sur mon �paule, � peine plus marqu�e qu�elle n�aurait d� l'�tre. Un sourire, � peine plus r�veur. Mais sans jamais aller plus loin. Jusqu�� cette soir�e au d�but de l'�t�. Notre site industriel est ouvert 24 heures sur 24h, et c��tait la premi�re fois que le hasard de nos horaires nous faisait nous retrouver l�, en m�me temps, tard le soir. Evidemment, on se croise. Alors forc�ment, on va prendre un caf� ensemble. Mais cette fois, il n'est pas 13 heures, non. Il est 23 heures et l�ambiance est tr�s diff�rente. Beaucoup plus silencieuse, plus calme. On se pose, on plaisante comme d'habitude, parfois en titillant les limites du double sens. Qui devient alors doublement sensuel. L�heure est tardive, la salle de repos quasi vide, la lumi�re est beaucoup moins crue qu�en journ�e. Entre nous et autour de nous, il y a une ambiance feutr�e, propice aux tentations. De toute sorte! Nous n�avions jamais �voqu� nos attirances, mais... imperceptiblement, les corps avaient besoin de se rapprocher. Au bout d�un moment, j'ai vu son visage s'approcher du mien comme pour m�embrasser. J'en avais envie aussi. Sans un mot, ce premier baiser inattendu a lev� toutes les barri�res qui �taient en place depuis longtemps. Impossible de rester dans cette salle de repos ouverte � tous, quelqu�un aurait pu arriver � tout moment. Alors, elle me prit par la main, le couloir �tait d�sert, nos pas r�sonnaient dans le silence de la nuit On longe les murs coll�s dans les bras l'un l'autre, on s'embrasse fi�vreusement, nos pieds s'emm�lent, nos mains s'emm�lent. On tr�buche presque, on s'impatiente, nos souffles s'alourdissent. Arriv�s devant le bureau du m�decin, elle sort de sa poche une clef, et pendant que je l'embrasse � pleine bouche, elle ouvre la porte du cabinet m�dical, quasi les yeux ferm�s. On se glisse dedans comme des voleurs, je referme soigneusement la porte derri�re nous. Et dans cet espace r�serv� au secret m�dical, une toute autre intimit� est n�e. Nous nous sommes longuement embrass�s et elle a fini par me glisser � l�oreille: "j�ai envie de toi". Je n'ai rien dit, mon coeur battait tellement la chamade, j'ai juste souri. A bien y r�fl�chir, je crois que mon �rection n'�tait pas pass�e inaper�ue. Elle est debout, contre le bord du bureau, ma bouche descend vers ses seins. En t�tonnant, elle ouvre un tiroir, j'entends encore le roulement m�tallique, sa main cherche quelque chose, j'entends comme un bruit de bics ou de crayons? Moi, je l'embrasse dans le d�collet�. J'ai envie de d�faire son chemisier, mais je n'en ai pas le temps, �a y est, elle claque le tiroir, pour le refermer. Et dans sa main, elle tient un pr�servatif, qu'elle me tend avec un sourire. Puis, elle me tourne le dos, elle baisse lentement son jean et sa culotte. Et je vous jure que je n'en menais pas large. J'aurais voulu qu'elle me dise ce que j'�tais cens� faire. J'avais peur de commettre un impair. Mais, sans un mot... elle s'est pench�e sur le bureau pour m�offrir son cul. Jambes droites, bien �cart�es, bassin cambr�. Il y a eu une sorte d'attente, de silence �lectrisant qui en disait long. J'ai d�chir� le plastique du pr�servatif et j'ai pass� la capote sur mon sexe raide. Je me suis approch� d�elle pour la prendre, et je l'ai enfil�e contre le bureau, sans plus de c�r�monie. Sans r�fl�chir, sans h�siter. C'�tait un d�sir pur, de l'envie... presque animale. Je l'ai bais�e ainsi, debout. Je me vois faire, je l'entends respirer fort et j'ai l'impression d'avoir �t� dans une sc�ne de film. Mon cerveau �tait � la fois survolt� mais aussi... comme au ralenti. Pour qu'on ne nous entende pas, on se retient d�exprimer ce tourbillon qui nous emporte. Je prends mes aises en elle, et sa moiteur d�borde. On baise comme si rien d�autre n�existait, sauf l�urgence de jouir ensemble. Une fois cet �lan instinctif apais�, on s'accorde enfin le temps de la tendresse. On reprend notre souffle, on s'enlace. On continue � se d�shabiller l'un l'autre. Je la regarde, elle est belle, le d�sir lui va bien et cette fois... j�ai envie de lui faire l�amour, en douceur. On contourne le bureau et je l�installe confortablement sur la table d�examen. J�ai pris mon temps pour caresser chaque centim�tre de peau. pour go�ter � mon aise son sexe encore tremp�. J'ai pris plaisir � la sentir fr�mir sous ma langue. C'est beau, une femme qui soupire et qui demande: "encore". Pendant que la vague l�emportait, j�ai approch� mon gland pour caresser sa chatte ouverte. Elle a pass� ses jambes autour de mes hanches, pour m�attirer lentement en elle. J�ai joui, alors qu�elle me serrait dans ses bras. Nous sommes sortis s�par�ment du cabinet m�dical. Cette nuit-l� est rest�e unique et elle ne s�est jamais reproduite. A vrai dire, nous n�en avons m�me jamais parl� par la suite. La parenth�se s�est referm�e aussi soudainement qu'elle s'�tait ouverte. Cette "infid�lit�" a �t� tellement spontan�e et tellement intense qu�elle n�a provoqu� chez moi aucun sentiment de culpabilit�. Pour moi, c��tait comme une �vidence, c'�tait une exp�rience qui se devait d'�tre v�cue. Et franchement, je suis encore et toujours heureux d�avoir eu la chance de la vivre. C'est arriv� juste une fois, mais j'en garde le souvenir � jamais. *** Merci d'avoir �cout� D�ferlante, le podcast �rotique de la vraie vie.
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