Episode 197: Jardin secret - podcast episode cover

Episode 197: Jardin secret

Mar 10, 202413 minEp. 197
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Episode description

"Cette passion était là, naissante, grandissante, dévorante. Le moindre regard, le moindre toucher, ces doigts qui s’effleurent sur un geste anodin, ou juste une odeur qui titille... Tout était amplifié, on savait que le moindre mot finira bien par nous faire plonger vers l’interdit." Idée originale d'un auditeur, mise en mots et en voix par Supernova (https://www.deferlante.be/) créatrice, plume et voix du podcast érotique Déferlante.

Transcript

"Jardin secret" Vous �coutez D�ferlante, podcast provocateur de plaisir. L'�pisode de ce soir est construit � partir d'une id�e originale d'un auditeur tr�s passionn�. Je tiens � le remercier encore une fois, mais cette fois, publiquement. Moi, j'ai beaucoup aim� l'absence de culpabilit� de ce v�cu. Une exp�rience intime, partag�e simplement, tel un jardin secret, qui ne fait de mal � personne. J'aime cela. Allons-y pour ce nouvel �pisode... *** Nous �tions bien dans nos vies respectives, on parlait de nos quotidiens sans arri�re-pens�e, on �tait amis dans un groupe d�ami, d'anciens coll�gues, qui se connaissaient depuis quelques ann�es d�j�. On se voyait r�guli�rement. Mais voil� comment tout � commenc�. Tout �tait normal, carr�ment banal, jusqu�� ce geste anodin o� tous les deux, nous avons senti comme un �lectrochoc. Nous avons �chang� des regards (troubles, au d�but) mais bon, nous avons continu� � vaquer � nos occupations. Comme si de rien n'�tait. "- Mais quelle id�e!" on s'est dit chacun de notre c�t�. "- Mais que vais-je imaginer l�? Mais non, mais non, mais non, j�ai une vie pos�e, tout va tr�s bien!" Oui! Nous avons fini par en parler bien plus tard. Mais au d�but, c��tait sans compter sur ces petits hasards de la vie qui font que... finalement, on ne contr�le pas tout. Il y a eu des regards �chang�s, et des paroles qui ne voulaient pas dire grand-chose, tout en disant quelque chose. Puis, � d�autres moments, nous nous sommes vus sans que rien ne se passe. Rien du tout. Jusqu'� ce jour, o� on s�est retrouv� � d�jeuner tous les deux. C'est un peu b�te � raconter ainsi, mais c'est comme si la vie en avait d�cid� autrement. C'�tait un jour de gr�ve sur Paris, on allait se voir � plusieurs, mais tout le monde a d� finalement annuler. Sauf que nous deux, nous �tions d�j� l�. Moi et elle. Bah, tant qu'� faire, allons-y, alors! On va d�jeuner? Nous avons parl� de tout en g�n�ral, et de rien en particulier. Et l�, il y a eu cet effleurement des doigts, pos�s en m�me temps sur la bouteille de vin parce que nous avions eu, chacun, la m�me id�e: resservir l�autre. Nouvel �lectrochoc, g�ne, balbutiements... - Euh� - Tu as ressenti �a?! - Oui comme la premi�re fois. - Mais toi aussi, tu avais...? Et cette fin de repas � parler de tout et de rien, ou presque. Et le regard plong� dans celui de l�autre, et des l�vres � peine mordill�es, et les mains qui s'effleurent malgr� tout, et puis sentir cette tension... mais qui monte, et qui s'empare de nous. Comprendre enfin que tous les deux, nous voulions ressentir encore cette �lectricit� des corps qui se cherchent et se d�sirent. Mais nous devions chacun repartir, eh oui, boulot oblige! Alors, on est sortis du resto en se disant � bient�t, regard viss� l'un sur l�autre et puis... Vriller, mais vriller vraiment! car il nous fallait go�ter ces l�vres. Un baiser! un premier baiser fougueux et nos corps qui se collent l�un � l�autre, et qui n�ont pas envie de s'�loigner. On a fini par... l�cher prise et partir chacun de son c�t�, � contrec�ur, mais ce d�sir de se retrouver nous tortillait les bas-ventres. On s'est dit gentiment: "� tr�s bient�t, merci, avec plaisir, ciao". Et on le pensait, vraiment. Ce soir-l�, sur la route vers chez moi, la temp�te dans la t�te, je me suis dit: mais tout s'est emball� si vite. Sentir que cette personne devient particuli�re, qu'entre nous, quelque chose a chang�. Se sentir attirant, se sentir de nouveau d�sir�, et puis d�sirer tellement l�autre, le d�sirer mais... autant! Savoir que l�interdit se rapproche, qu'il est l�, tapi derri�re la porte de notre conscience, mais s'avouer d�j� envout�. Et puis, quoi? doit-on vraiment se trouver des excuses � chaque fois? Cette passion �tait l�, naissante, grandissante, d�vorante. Le moindre regard, le moindre toucher, ces doigts qui s�effleurent sur un geste anodin, ou juste une odeur qui titille... Tout �tait amplifi�, on savait que le moindre mot finira bien par nous faire plonger vers l�interdit. Alors je vous demande: comment ne pas y succomber? Quand il suffit d�un rien pour ressentir l��lectricit� chez l�autre. Quand � travers sa voie balbutiante et son regard trouble, on comprend qu'on a r�veill� quelque chose. Quelque chose d'intime et sinc�re. Quelque chose de vrai. Je sais bien que beaucoup auraient pris de la distance ou du moins, auraient tent� de le faire� Certains y arrivent, bravo � eux! Mais n'est-ce pas la peur qui les gouverne? la peur de froisser les bonnes m�urs, la peur du "qu'en dira-t-on?" la peur de faire souffrir sa moiti�. Il y a toute une arm�e de peurs "pr�tes � l'emploi". Apr�s, je me demande, ne faut-il pas penser un peu � soi? Au fait que peut-�tre, dans la vie de tous les jours, on n'est pas enti�rement soi-m�me. On est juste une version de soi-m�me: celle qui est bien l�, dans ce couple, dans cette vie, dans ce quotidien. Mais voil� qu'arrive ce moment, cet instant, face � une personne qui cr�e un d�clic, qui d�clenche une envie, un d�sir grandissant. Dans cet oc�an de luxure possible, il y a une d�ferlante qui vous renverse, des cheveux jusqu'aux orteils. Et l�, qu'on se dit: "le soi-m�me nouveau est arriv�!" Plus souriant, d�humeur coquine, avec cette confiance retrouv�e, ce "sex appeal"! Nous nous sommes revus. Pour des moments remplis de plaisir sage-et-sauvage, avec un l�cher prise, int�rieur et ext�rieur. Nous nous sommes retrouv�s pour baiser. De la baise pure, dans le respect de chacun, avec des sentiments simples, sans questions inutiles, sans besoin de promesses. Un plaisir vivant, fort, li� � l�instant. Notre "premi�re fois" s'est pass�e dans un h�tel sympa, d�co � l'ancienne, �clairage � la bougie. Nos doigts qui s�effleuraient suffisaient � nous mettre dans un �tat pas possible, suffisaient � me faire enfler. Elle s'est abandonn�e � mes caresses. Je vois encore ses petits seins en forme de poire elle adorait que je les mordille. Mes doigts la parcouraient, nos doigts s�emm�laient, nos mains avaient besoin d'effleurer l�autre, mais tout le temps! Je me souviens que ses l�vres tremblotaient avant de me prendre dans sa bouche. Elle n�avait pas l�habitude des fellations et elle �tait maladroite au d�but, mais j'ai aim� comment elle se d�cha�nait sur mon intimit� au fil de nos rencontres. C'�tait bandant, vraiment! Elle aimait sentir ma verge entrante. Surtout � la premi�re p�n�tration lentement, elle aimait que je m'enfonce au plus profond d�elle. Puis attendre et ressentir, avant de commencer mon va-et-vient. Parfois ressortir enti�rement pour mieux la reprendre lentement, � nouveau. Souvent, elle adorait me chevaucher. Et cette fa�on qu�elle avait de s�agripper � mon torse imberbe lorsque son plaisir montait plus haut, tr�s haut... puis de visser sa bouche � la mienne pour �touffer nos r�les de jouissance. J'aimais son parfum, qui nous enveloppait dans nos moments intimes et qui restait dans les bras, l�ger, subtil mais qui pouvait aussi m�exciter encore pour une seconde jouissance. Des fois, nos rapports �taient carr�ment athl�tiques (je ne trouve pas d�autres mots pour l'expliquer) Je ne saurais les d�crire, mais c'est vrai que j'avais des courbatures tellement le plaisir �tait immense, et pourtant je suis sportif. Cette passion, ce besoin �pidermique, �a a dur� son temps. Nous avons eu des nuits ensemble, des week-ends. Des moments uniques, qui �veilleraient les sens de certains, et des plaisirs allant du plus court-imp�tueux au plus long-et-paresseux, suivant le lieu, la peur d��tre vus, ou le d�fi de surmonter cette peur. On a tellement bais� et on a tellement aim� �a! Mais chaque chose � une fin, aussi bonne soit-elle. Nous avions d�but� cela ensemble, et nous y avons mis fin ensemble. Facile? oh non, non, non... s�rement pas! On a pris sur nous, et on a surmont�. Vous me demanderez� "mais alors, vos relations respectives?" Eh bien... heureusement, rien de n�gatif! Bien au contraire, vu comment les choses se sont pass�es pour chacun d'entre nous. *** Merci d'avoir �cout� D�ferlante, le podcast �rotique de la vraie vie.
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