"Encore" - podcast �rotique D�ferlante
Vous �coutez D�ferlante, podcast provocateur de plaisir.
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Ils avaient envie de passer la soir�e � la maison.
Tous les deux dans la m�me pi�ce,
chacun occup� � autre chose.
Elle travaillait sur un projet d'�criture.
Lui, il bricolait un truc qui avait l'air compliqu�.
Ils �changeaient parfois un regard, ou un sourire.
Mais au bout d'un moment,
il avait pos� les fils color�s et son outil.
Il l'avait regard�e d'un air affam�
et il avait juste dit: "- Viens, on monte."
Elle ne prit m�me pas la peine de finir sa phrase,
qui resta suspendue sur l'�cran de l'ordinateur.
A tous les coups, elle lui pr�f�rait le r�el.
Le palpable. Le jouissif.
Sa vulve, glissante d'un coup, ne fut rien d'autre que d�sir.
Pur, brut, moite. Par vagues d�ferlantes.
Il monta les escaliers en premier,
en lui donnant la main.
Elle le suivait, confiante. D�sirante. Souriante.
Les voil� dans la chambre � coucher.
Oh non! ne pas succomber trop vite.
La jouissance est un plat qui se mijote longtemps.
Alors, ils allongent le temps.
D'abord, ils se brossent les dents l'un � c�t� de l'autre,
et leurs regards chass�s-crois�s dans le miroir
promettent monts et merveilles.
Pour faire le clown, il gargarise. S�duite, elle rit.
En passant derri�re elle, il lui met nonchalamment la main au cul.
A peine, d'ailleurs... l'a-t-il vraiment fait?
Elle eut tout de m�me un frisson.
Enveloppant, comme un galet chaud
pos� � m�me la peau sur son bas-ventre.
En s'essuyant la bouche devant le miroir, elle pensa:
"- Ce soir, je vais baiser et le sexe me rendra si belle!"
Hmmm, sentir l'impatience la gagner...
Se regarder fixement dans le miroir de la salle de bain,
se sourire tendrement, en pensant:
- Oh, ma belle, tu t'appr�tes � jouir!"
Enfin tous les deux, affair�s autour du lit.
On croit que l'impatience, l'arrachage des v�tements et
les orteils cogn�s contre le pied de lit
promettent une belle jouissance. Que nenni!
Rien n'arrive � la cheville du d�sir
longuement couv�, dorlot�, comme une p�te � pain
qu'on laisse reposer avant qu'elle ne monte.
Ils aimaient prendre leur temps, saliver en douce,
ralentir le d�sir et guetter l'impatience de l'autre.
Amplifier la lubrification. Calmement anticiper la jouissance.
Comme des joueurs d'�checs qui pr�parent
leurs rocades longtemps � l'avance.
Par exemple, il prenait son temps pour se d�shabiller.
Du coin de l'oeil, elle le regardait faire.
Elle ne pouvait voir que son dos,
car il se gardait bien de lui montrer son sexe trop vite.
Elle se demandait s'il �tait d�j� �rig�.
Elle le saura, le moment venu.
A son tour, elle se glissait sous la couette
en gardant sa petite culotte tremp�e et son soutien-gorge.
Qu'il prendra plaisir � d�faire, sans h�te.
L'air d'un ing�nieur qui examine un m�canisme compliqu�.
Elle savait d�j� qu'il retardera au maximum
le moment exquis o� il touchera � la petite culotte tremp�e.
Il prendra son temps.
Autant qu'il en faudra. Elle aussi, d'ailleurs.
Depuis toujours, elle aimait le caresser, l'embrasser,
le l�cher et le mordiller de partout.
Depuis bient�t 15 ans, ce corps d'homme
�tait son terrain de jeu pr�f�r�.
Alors, sa bouche l'arpentait, sa langue l'effleurait
au hasard du d�sir, juste pour le plaisir.
"- Encore" disait-il, d'une voix douce.
Ainsi encourag�e et d�sir�e,
elle finissait par s'arr�ter au centre.
La bouche bien au-dessus de la verge.
A quelque centim�tres seulement.
Son souffle caressait tendrement la peau fine.
S'il avait pu, le gland aurait attrap� la chair de poule.
A vrai dire, elle aimait sucer. Longuement, sans but.
D'abord, pour son plaisir � elle.
Parfois, elle ressentait la fiert�
de faire grandir le p�nis dans sa bouche.
Le raidir, invariablement.
Le sentir glisser ais�ment entre les l�vres.
Entendre les bruits de bouche, la salive abondante,
tout autour de la verge bien endurcie.
"- Encore" disait-il, d'une voix troubl�e.
Dans ce grand lit, dans cette belle chambre aux rideaux tir�s,
ils s'aimaient lentement, l'un l'autre.
Sans impatience, mais avec un certain "savoir-donner".
A son tour, il aime la faire jouir et il en tire m�me
une certaine fiert�. Ses doigts habiles,
une fois gliss�s en elle, ils la feront couler en flaques,
t�t ou tard. Mieux vaut tard.
Alors, les draps, peut-�tre m�me le matelas se retrouveront tremp�s.
Crochet�e ainsi, elle g�mit � tout va,
elle jouit le tout pour le tout...
et quelque part, elle a presque l'impression d'en mourir.
De plaisir.
Il lui faut reprendre son souffle,
et surtout faire taire la petite voix
qui r�le dans sa t�te parce que...
"gna-gna-gna les t�ches dans le lit".
Parfois, il faut faire des feintes contre son camp.
Pour orgasmer en paix.
A peine cette jouissance enfin apais�e,
elle se retourne, et son petit cul bourgeois,
pousse un peu en arri�re, comme si de rien n'�tait.
Et lui, il ne r�agit pas, il s'en amuse tendrement.
Alors, elle se colle, elle se frotte � lui, � sa verge ramollie,
pour le raidir � nouveau. Pour l'attirer dans son cul.
Parce qu'elle aime �a! Et lui, aussi.
Il n'y a qu'ainsi qu'il a le droit de lui susurrer � l'oreille:
"- J'aime remplir ton petit cul bourgeois, ma petite putain."
Et ces mots, pas plus crus que d'autres, la d�chainent.
La d�trempent.
Elle le veut l�, de suite, tout entier, dru et remplissant.
Elle veut le sentir se frayer un chemin,
explorer ses entrailles, et l'achever d'extase.
Ce qu'il fait, parce qu'il aime �a.
Le cul pousse en arri�re, la verge pousse dedans,
et les deux s'emboitent,
s'�lectrisent dans leur glissement saccad�,
pour durer un long moment, avant de s'achever
l'un l'autre, dans des r�les essouffl�s.
Enfin repue, elle s'endort. Sans demander son reste.
Heureux, il lui caresse vaguement le dos et les cheveux,
avant de sombrer, lui aussi.
Au petit matin, elle s'�tire.
Elle le cherche � t�tons dans le lit.
On dirait une chatte qui en veut encore.
Avant m�me d'ouvrir les yeux, sa premi�re pens�e fut:
"- Ah, il dort encore. Et moi, j'en ai envie, encore".
Alors, elle avance en mode apache: se coller contre lui,
se r�chauffer � la chaleur de son corps.
Prendre son sexe en main, jouer tendrement avec.
Lui, il ne dort d�j� plus. Il l'attend, puis il se retourne.
Elle vient se glisser tout contre son torse,
elle a une fa�on f�line-ing�nue
de s'abriter contre lui, de se faufiler en douce,
pour venir au contact de sa peau, avant de lui susurrer � l'oreille:
"- Encore."
Petit silence.
"- Et tu veux quoi, encore?" lui demande-t-il amus�.
"- Je veux tes doigts en moi.
Tes mots crus �parpill�s sur l'oreiller.
Je veux ton d�sir raide dingue de moi.
Je veux ta fa�on de m'empoigner et de me retourner.
Et ta tendresse affirm�e, une main ferme dans ma nuque.
- Fais-moi jouir, mon amour. Encore! Tu sais?
mon bas-ventre est tendu comme un arc avant la d�tente.
Je ne sais pas trop comment te le d�crire.
"D�sirant"... tout le long de la nuit?
Plein de toi encore, mais d�j� en manque de toi?
Tu sais... "me languir de toi" contient aussi bien
une douleur qu'une douceur."
Le souffle soudainement court, il lui ouvre les bras,
elle se faufile dedans, glissante comme une anguille.
Et puis, elle se laisse faire, cuisses entrouvertes.
Il la regarde... droit dans les yeux,
toujours �merveill� par son app�tit.
Et du bout des doigts, il l'aime alors, patiemment.
Encore.
***
Vous avez �cout� D�ferlante, le podcast du d�sir.
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