Episode 178: Greg - podcast episode cover

Episode 178: Greg

Jun 04, 202332 minEp. 178
--:--
--:--
Listen in podcast apps:

Episode description

Je fais partie d'une génération où le corps sexualisé de la femme, voire la nudité féminine, étaient partout. Dans les émissions TV, dans les séries et bien sûr dans les films. "Alerte à Malibu", "Basic Instinct", "9 semaines et demi". Même dans certaines publicités, les femmes prenaient leur douche seins nus. Le mercredi début d'après-midi était réservé pour regarder un épisode d'Alerte à Malibu, avoir une érection avant d'aller au sport.

Transcript

Greg (1/2) Vous �coutez D�ferlante, podcast provocateur de plaisir. Nous reprenons une belle tradition D�ferlante: les portraits atypiques. Alors, l'�pisode de ce soir est la 1re partie du portrait de Greg, que je remercie de tout coeur pour cette mise � nu, corps et �me. Allons-y pour ce nouvel �pisode. *** J'ai grandi dans un environnement familial o� les discussions sur la sexualit�, le corps, la nudit� et les sentiments �taient absolument inexistantes. Cela pourrait �tre per�u comme n�gatif, mais pour ma part, je l'ai pris comme une chance: je pouvais faire mon propre chemin. Mes propres erreurs, aussi. Tr�s jeune, j'ai eu du mal � comprendre les r�actions ou les attentes de mes a�n�s. Ados, nous sommes confront�s � une pression, � une certaine vision de la part de la famille et des proches. Qui n'a pas d�j� eu ces b�tes questions pour savoir si on avait une amoureuse ou si quelqu'un qui nous plaisait? Je ne pourrais pas dire � quel �ge cela a commenc�, mais je pense que c'�tait trop t�t, beaucoup trop t�t. De plus, tous les autres gar�ons de mon �ge, soit � l'�cole ou bien dans les activit�s extrascolaires, avaient aussi cette pression, mais contrairement � moi, ils ne semblaient pas s'en �tonner. Oh, je n'�tais point rebelle dans le sens "contredire par principe". Non, simplement... je n'avais pas envie de faire comme les "vieux". Franchement, mon environnement direct ne me montrait en rien que leur vision pouvait �tre une formule qui marche, et dans laquelle on s'�panouit. Moi, je me suis lanc� dans l'adolescence avec un esprit totalement libre. Malgr� la pression qui devenait de plus en plus forte: ah, c'�tait anormal de ne pas avoir une amoureuse ou d'�tre amoureux! A tel point que j'ai donn� un pr�nom au hasard, juste pour qu'on me foute la paix. Ce qui a march� heureusement... mais aussi malheureusement. Car j'�tais grill� � l'�cole, j'avais comme une pancarte sur le dos. Ce qui n'allait s�rement pas motiver des filles. C'�tait le prix � payer et honn�tement je n'avais pas de coup de coeur, de toute fa�on. Mon adolescence allait �tre davantage sensuelle ou sexuelle, que sentimentale. Mais �a m'allait tr�s bien. A la pubert�, mon corps s'est pris comme un boost d'hormones. Mes premi�res �rections avec d�sir sexuel �taient extr�mement fortes. Tr�s vite, je me suis touch�, sans avoir la moindre id�e comment faire. N'ayant pas eu d'�jaculation nocturne, je m'inqui�tais m�me de pouvoir �jaculer. Les caresses sont vite devenues quotidiennes. Je percevais mon �rection comme l'expression de mon d�sir un symbole de ma masculinit�. Mais pas dans un sens machiste. Je dis "masculinit�" simplement parce que j'�tais un gar�on et j'avais un p�nis. Aucune sensation de sup�riorit� ou de domination. Dans mon enfance, j'�tais davantage entour� de femmes et j'avais plus d'affinit�s avec les femmes. Je dirais m�me que les mod�les masculins que j'ai vus et connus �taient plut�t d�cevants. La soi-disant sup�riorit� masculine ne me semblait pas tr�s reluisante. Tr�s jeune, j'ai eu une sensibilit� forte. Je voyais des choses du quotidien souvent sous un angle sexuel. Par exemple, les vestiaires et les douches o� on observe tr�s discr�tement si on est "normal" ou dans les "normes"... C'est juste un r�flexe, car autrement on ne peut pas se comparer � nos semblables. Plein d'hommes le nieront par peur d'�tre trait� de ... je ne sais pas moi: non h�t�rosexuel? Mais la v�rit� est que... on se compare, pour se rassurer. La nudit� masculine est presque inexistante dans notre soci�t�. On ne parle pas assez du corps masculin. D'une part il y a trop de pudeur envers celui-ci et d'autre part, il y a une attention presque exclusive port�e au corps f�minin. Moi, je fais partie d'une g�n�ration o� le corps sexualis� de la femme, voire la nudit� f�minine... �taient partout. Dans les �missions TV, dans les s�ries et bien s�r dans les films. "Alerte � Malibu", "Basic Instinct", "9 semaines et demi". M�me dans certaines publicit�s, les femmes prenaient leur douche seins nus. Le mercredi d�but d'apr�s-midi �tait r�serv� pour regarder un �pisode d'Alerte � Malibu: avoir une �rection avant d'aller au sport. Ce qui me donnait toujours une �nergie suppl�mentaire pour les entrainements. Mais le gros changement a �t� la d�couverte de mon premier porno. Une �tape charni�re car le sexe y �tait enfin clair et je comprenais comment cela marchait. Je voyais la femme dans sa splendeur sexuelle et surtout je voyais comment un homme devait se masturber. C'est d'ailleurs ce qui m'a le plus marqu�. Je me suis dit que j'allais enfin r�ussir � me faire �jaculer. Dans ce film porno, j'ai vu pour la premi�re fois une vraie �jaculation. C'est un sujet totalement tabou entre les gar�ons. Et voir tout cela m'a fait bander et j'en ai profit� pour me masturber selon les r�gles de l'art. Il n'a pas fallu longtemps pour sentir l'adr�naline traverser mon corps et une boule de feu se loger dans mon bas ventre. Quelle explosion de plaisir! Mon sperme a jailli et je pense que ce fut vraiment un double orgasme : physique et c�r�bral. Je ne sais pas ce que les hommes vous disent d'habitude, mais pour moi, l'�jaculation reste un ph�nom�ne excitant et unique. Aussi bien celle qu'on voit dans les films, ou bien la mienne. Si vous le permettez, petite pr�cision sur la pornographie: je parle d'une pornographie d'avant les ann�es 2000 et surtout avant Internet. Absolument rien � voir: Internet a d�truit la pornographie! Elle est aujourd'hui banale et vulgaire. Pas tout, mais la majeure partie. Ce sont juste une succession de sc�nes qui se suivent avec plein d'artifices et de mises en sc�ne qui donnent une fausse impression et une mauvaise perception du sexe � une g�n�ration qui continue � �tre n�glig�e, en termes de p�dagogie. Pire encore, cela renforce cette pseudo domination masculine envers les femmes trait�es seulement comme des objets. Je ne dis pas que le porno de l'�poque �tait f�ministe � l'�poque mais il y avait une histoire (toute simple, certes) et un souci de cr�er des situations du quotidien, dans lesquelles on pouvait se projeter. Il n'y avait pas de pression sur la performance, la fr�quence et les tailles. Non! Il faudrait revenir � un porno plus accessible c�t� fantasmes et laisser une place �gale aux d�sirs f�minins, qui sont tellement plus subtils que ceux des hommes. L'excitation chez moi a toujours commenc� par un stimuli c�r�bral. Depuis toujours je me suis toujours racont� des sc�nes, tout un film m�me, quand un corps me plaisait. Cela ne pouvait pas �tre juste physique. quand on est jeune, on sait qu'on doit plaire physiquement mais que cela ne suffira pas. Je n'ai jamais eu de souci avec mon corps, depuis toujours j'ai fait beaucoup de sport. J'�tais mince, muscl�, grand. Malgr� ce bel emballage ne croyez pas que j'�tais un tombeur. Oh non, bien au contraire, j'ai bien ram� avec les filles de mon �ge. D'un c�t� plus intime, je n'avais pas de craintes: j'�tais dans la moyenne sup�rieure pour ce qui est de la taille de mon sexe. Surtout en �rection. En r�alit�, j'avais des envies fortes, des envies de le montrer. Je trouvais �a dingue dans les films porno que les hommes �taient nus ainsi, ah! cela me donnait envie. Evidemment, je ne pouvais pas m'exhiber ainsi. Vous savez, une pens�e peut me faire bander. Une vision aussi. La vue d'une belle personne me fait bander. Evidemment l'acte sexuel me fait bander. J'adore la nudit�, la mienne et celle des autres. Je vais parfois dans des thermes naturistes non libertins je ne peux rien faire mais mon cerveau prend son shoot. De retour � la maison, toutes les images (r�elles ou produites par mon excitation) reviennent et un film porno est carr�ment projet� dans ma t�te. J'adore cet instant qui dure 1 ou 2 secondes maximum quand je sors du jacuzzi en pr�sence d'autres personnes et pendant ce court instant, les regards sont sur mon sexe. Immense d'excitation. J'aime aussi avoir des relations sexuelles devant d'autres personnes mais � la seule condition que ce soit consentant (je n'impose jamais mon libertinage) J'aime quand cela provoque de l'excitation chez les autres aussi. J'aime l'insolite, j'aime l'interdit. J'aime que les gens puissent vivre et surtout r�aliser, gr�ce � moi, leurs plus grands fantasmes. Mais je m'avance. Pour revenir � mes d�buts sexuels je crois qu�on pourrait les qualifier de "�loign�s des normes". Je suis bisexuel et d�exp�rience je sais que c�est encore assez tabou et largement incompris. Attention la bisexualit� masculine, parce que celle f�minine est presque impos�e. J'aimerais bien vous confier ma premi�re exp�rience sexuelle avec une femme. J�avais donc un app�tit sexuel d�mesur�. Je pensais au sexe, je respirais le sexe. Rien d�addictif ou d�obsessionnel. Juste une forte envie, une curiosit�, une passion pour le sexe. Si j�arrivais � prendre du plaisir solitaire, en imaginant 1001 situations apr�s quelques ann�es l�envie de sentir et toucher se faisait tr�s forte. Je voulais, j�avais envie de spontan�it�. Pas besoin de sentiments, vraiment. Je voulais partager une envie sexuelle commune o�, dans cette relation, le sexe aurait pu �tre le trait d�union. J�avais d�velopp� une vraie attirance pour des femmes plus �g�es que moi. Plus m�res, plus �l�gantes, plus intelligentes, plus exp�riment�es? Contrairement � ce que la soci�t� nous raconte, moi, je trouve qu�une femme embellit avec l��ge. Parce qu'un corps est bien plus qu�un corps. A l��poque je faisais �norm�ment de sport. D�s que je n��tais pas � l��cole, je faisais du sport. Ce n��tait pas le culte du corps mais celui de la sant� et surtout le besoin de d�penser une �nergie in�puisable. A cette p�riode, j�avais un meilleur ami avec qui je pouvais partager cette passion. On faisait pas mal de choses ensemble. D�ailleurs, on allait souvent dormir chez l�un ou chez l�autre. On faisait partie de la famille, comme on dit. Un jour, j�avais un entra�nement de bon matin et ensuite, je devais aller chez mon ami. Une fois arriv� je sonne � la porte et � ma grande surprise c�est sa s�ur qui m�ouvre. Il avait d� partir avec ses parents acheter quelque chose, cela ne pouvait pas attendre. Oui je suis d�une g�n�ration o� les portables n�existaient pas encore, impossible de me pr�venir avant. Elle �tait justement l�, pour m�ouvrir mais elle aussi, elle devait aussi partir. Comme je fais partie de la famille, aucun souci pour que je reste seul � la maison. Elle me dit au revoir. Moi, je revenais de mon entra�nement, et je me d�pla�ais � v�lo, donc je d�cide de prendre une douche. Je vais dans la chambre de mon ami et je me d�shabille pour ensuite aller passer � la salle de bain. J�ai cette sensation sp�ciale d��tre nu, ailleurs que chez moi. �a me procure une sensation douce et agr�able. Je me dirige vers la salle de bain pour me laver. Une fois dans la douche, un certain go�t de l�interd�t m�envahit. J'en suis excit�. Je me caresse, tout en me lavant. Me voil� savonneux, et mon sexe en �rection totale. Je ne voulais pas jouir l� o� les autres allaient se laver plus tard. Je d�cide de me rincer, sortir de la douche et aller dans la chambre pour me branler. Je me suis s�ch� dans la salle de bain donc nul besoin de garder la serviette sur moi, puisque je suis seul dans la maison. Je sors de la salle de bain, totalement nu, mon sexe en �rection. Et%... � peine sorti, je tombe nez � nez sur la soeur. J'ai sursaut�... mais comme un fou! je me croyais seul, moi! Cette rencontre inattendue m�a m�me fait oubli� que j��tais totalement nu et totalement en �rection. Elle... elle savait que j��tais l�. Moi sous la douche, je ne l�ai pas entendue revenir et son regard n��tait absolument pas connect� au mien, il �tait bien dirig� bien plus bas sur mon corps. C�est l� surtout que j�ai pris conscience que je bandais. Apr�s le stress, ce n'est pas la g�ne qui est arriv�e, mais la confusion. Qu�est-ce qu�on dit dans ce cas-l� ? J�en savais rien, moi. Aucun de nous deux parlait. Je pense que cet instant de confusion a d� durer quelques secondes mais cela m�a vait paru une �ternit�. J'ai cach� mon sexe comme j'ai pu, avec mes mains et j'ai fil� dans la chambre. J�ai juste esquiss� un petit "oh, pardon". Mais je n'avais rien faire de mal. Une fois dans la chambre j'ai referm� le porte et je me suis r�fugi� au fin fond de la pi�ce. Et je me disais en boucle, b�tement: "bon, �a c�est fait, bon, �a c'est fait!" Son regard sur mon sexe avait �t� agr�able. Elle n�avait rien dit de n�gatif, peut-�tre avait-elle appr�ci�? Ce regard tourne dans ma t�te au point o� il devient excitant. Je le ressens presque pos� sur mon sexe. En r�alit�, d�s que le stress est retomb�, j�ai commenc� � chauffer! Mon sexe s�est remis en �rection et voil�... une femme avait vu mon sexe en vrai! Euh, pour une premi�re fois c��tait prometteur. J'avoue que la soeur m'avait toujours attir�, donc c��tait encore mieux. Je n�aime pas imposer ma nudit�, mais l�! la spontan�it�, la surprise par excellence, waouw. Cela m�a excit� au point de bander � nouveau j'avais envie de reprendre ma masturbation. Donc, je mets ma serviette sur le chaise, je ferme les yeux, je pose la main sur mon sexe. Et je suis parti dans mes songes �rotico-pornochic. Mais, apr�s quelques minutes, un bruit me fait bondir de la chaise et me sort de ma s�ance solitaire. On toque � la porte. D�cid�ment! Je mets la serviette autour de ma taille, cette fois-ci vaut mieux faire attention. J�ouvre la porte, et devant moi: la soeur. Elle me regarde fixement et presque imm�diatement elle me demande si je l�avais fait expr�s. Expr�s de quoi? De me retourner tout nu devant elle. �videmment que non! Moi, je l�ai vu partir donc c��tait un accident. Elle me demande si je suis certain�.et elle ajoute � ma grande surprise que ce soup�on vient du fait que je l�ai souvent regard� d'une certaine mani�re, avec excitation. C�est vrai que je la trouvais belle et charmante mais elle �tait dans une zone d�interdit total. J��tais le pote de son petit fr�re. Donc inconcevable. Je lui jure que c��tait totalement innocent. A mon grand �tonnement j�ai cru entrevoir une l�g�re d�ception. Je lui demande s'il y a un probl�me, elle sourit, elle semble g�n�e. Elle a envie de dire quelque chose mais elle h�site, clairement. Comme une confession qu�elle ne peut pas confesser. Je lui lance une perche en demandant carr�ment: "qu'est-ce qui se passe?" Et l�, elle me dit : je ne peux pas, tu es le pote de mon fr�re. Ah, elle en avait d�j� trop dit. Une sorte d'adr�naline me traverse, �a voulait dire qu�elle avait une sorte d'envie envers moi? Laquelle je ne savais pas, mais je me disais qu�une attirance physique �tait possible. Je pensais qu�elle allait m'avouer quelque chose, mais non, elle a juste demand�: - Peux-tu enlever ta serviette? J�ai demand� de r�p�ter et elle m'a confirm� sa demande. C��tait encore mieux qu�une confession. Je me suis ex�cut�. Ce moment, de quelques secondes, je l�ai v�cu au ralenti. J�ai pris mon temps, parce que je voulais sentir tout ce moment me faisait. Je voulais aussi suivre son regard. Quand la serviette a termin� de cacher les derniers centim�tres de mon sexe... ah, ce fut intense! Voil�: je suis nu devant elle. Sans attendre, elle pose ses mains sur moi, pour caresser mon torse, mon ventre. Subitement, soudainement... il n�y avait plus de gravit�. Je flottais, litt�ralement. Mon coeur battait � du mille � l�heure. Tout tournait � mille � l�heure dans la t�te. Apr�s avoir caress� mon corps, elle est descendue vers mon sexe et elle m�a pris en main, comme on prend un objet pr�cieux. Elle le regardait avec d�lectation. Je suis tellement dur! Et tellement dans un autre monde. Apr�s avoir presque examin� mon sexe, elle me demanda si je voulais la voir toute nue elle aussi. Je r�pondis d�un timide hochement de la t�te. Et la voil� en train de se d�v�tir. Je l�avais d�j� vu en bikini et elle m�avait plu mais l�, j�avais l�espoir d�en voir plus. Ce qui fut le cas. Elle a d�abord enlev� son soutien gorge et voil� ses seins. Je les vois enfin en vrai. Ils sont l�, devant moi et ils sont tellement beaux. Apr�s, elle a enlev� la culotte et je vois son sexe avec des signes claires d�excitation. ah, c��tait la plus belle chose que je n�avais jamais vue. C��tait vraiment de toute beaut�, une �uvre d�art. Nous voil� nus l�un et l�autre. On se sourit. Et je me dis: "je vais coucher avec elle". Je vais le faire, pour la premi�re fois. Pendant nos �bats je n�arr�tais pas de me dire: mais elle est incroyable! incroyable quand elle a mon sexe en bouche, incroyable quand elle g�mit, je la p�n�tre incroyable quand ma langue est en elle. Juste incroyable! L�embraser �tait tout aussi excitant que le reste. Vous savez, ce moment-l� je le garderais pour moi. Je vous en parle, mais jamais-jamais je ne d�voilerai son identit�. C�est ce que nous avions convenu apr�s. Que s'est-il pass� ensuite? Rien. Ensuite, j�ai �t� en couple dit "traditionnel", entre mes 17 et mes 25 ans, avec une autre jeune femme. J'en ai 43 aujourd'hui. Oui, ce fut un premier couple, bas� sur des sentiments amoureux. Le sexe y �tait tr�s agr�able m�me si assez conventionnel. Cette fille me plaisait physiquement et il y avait de l�amour entre nous. Je ne me suis pas pos� des questions � l��poque sur le libertinage. Mais... comme je suis libertin dans l��me, j�ai quand m�me ressenti certaines envies sexuelles. Malheureusement, ce n��tait pas son truc. Enfin, c�est ce qu�elle me disait. Apr�s, on ne s�est absolument pas s�par� pour cette raison. Cette relation a dur� jusqu!� mes 25 ans. Donc � cet �ge-l�, j�avais intimement connu deux femmes. La rupture a �t� difficile � dig�rer, j�ai pris la d�cision de rester c�libataire et d�explorer les plaisirs. C�est l� que j�ai d�couvert un site libertin, j�ai fait ma premi�re rencontre avec un couple, pour un trio. Ce n��tait pas une r�v�lation, mais plut�t une confirmation. A partir de l�, j��tais parti pour explorer ce milieu et ce fut une longue p�riode de folie. Bon, pour la taille de mon sexe... certes, il est plus grand que la moyenne mais en m�me temps la moyenne est assez basse. Je ne suis pas un "TBM" comme on dit, un "tr�s bien mont�", mais j�ai un sexe d�une bonne taille, qui satisfait tout le monde. Ni trop petite, ni trop grosse. Une bonne dimension pour les p�n�trations multiples. Ce couple �tait un pur hasard sans vraiment l��tre. Je connaissais l�homme et lors d�un d�ner, ils m�ont un peu sond� pour savoir si j��tais ouvert. C��tait un truc de fou! Surtout entendre l�homme dire qu�il aime voir sa femme avec un autre. Mais pas si fou, en fait. Intuitivement, je trouvais cela sain et beau. L�ultime confiance. L�ultime partage. Ils �taient sur mon chemin. J�ai attir� ce que je voulais et ce fut certes un trio classique, mais franchement... jamais de ma vie avant cette rencontre je n�avais pu dire ce que je ressentais ouvertement. Soit je me taisais, soit je fr�lais � peine. Le sexe concerne tout le monde, mais tout le monde en a presque peur. Peur d�en parler. Peur aussi d�aimer ce qui n�est pas socialement accept�. Et � cet �gard, les femmes subissent une �norme pression. De m�me les hommes d�construits, �loign�s du mod�le patriarcal. Ce que j�ai aim� avec eux... c�est qu�apr�s l'acte, on a pu parler de tout et ils m�ont inspir�. J'ai eu confirmation que j��tais dans mon �l�ment et que j��tais comme eux : libre! J�ai pu dire des choses que je n�avais encore jamais partag� avec quelqu�un �-rpopos de ma sexualit�. Vous savez, dans le quotidien, on met des filtres pour para�tre. Quand notre fa�on d��tre et de vivre ne colle pas vraiment avec les normes de la soci�t�. Tout le monde suit un mod�le, mais quand on propose une version plus personnelle, plus d�cal�e, on fait directement face aux peurs des autres. Une peur qui devient aussi agressivit�. Moi, gr�ce � ce trio, j�ai atteint l�objectif ultime du libertinage: le l�cher prise. De mes �changes avec ce couple j�en retiens toute la difficult� qu�ils ont eue pour devenir ce qu�ils �taient. Mais aussi l�excitation d��tre ce qu�ils avaient r�ellement envie d��tre. Evidemment, on pourrait se demander: mais comment un homme peut-il aimer voir sa femme baiser avec un autre? Vous savez, quand j�entends mes potes parler de �a... ils ricanent, ils s'en moquent et pourtant... ce sont des mecs vraiment bien. Mais voil�, c�est de l�ignorance, de la peur ou m�me du refoulement. Moi, je sais que ce couple m�a montr� la voie � suivre, pour �tre r�ellement celui que j�ai envie d��tre. Tout en mettant le doigt sur le fait que mon choix ne sera pas toujours facile � g�rer. Pas toujours facile � vivre. Mais je me suis lanc� dans ce milieu avec une envie incroyable! Et � chaque exp�rience ou rencontre, c�est un pas en avant. Une vraie bulle de libert�. Que je vous raconterai la prochaine fois... *** Vous avez �cout� D�ferlante, le podcast �rotique qui vous met � nu.
Transcript source: Provided by creator in RSS feed: download file