« Mais dites-donc, vous ne seriez pas un petit peu crazy ? » « Et vous, vous êtes complètement toc-toc ! » « C'est Crazy Toc-Toc ! » Bonjour et bienvenue dans ce premier épisode de Crazy Toc-Toc. Salut Nicolas. Salut, salut. Voilà, on est très content de se retrouver pour cette fois-ci le numéro 1. Le vrai. Le vrai premier épisode de Crazy Toc-Toc. Comment ça va aujourd'hui ? Je te l'ai déjà demandé. Ça va très bien, ça va très bien.
Un peu fatigué mais ça va, ça va, ça roule, je suis content d'être là. Magnifique, on a un soleil fantastique qui égaye notre pièce. Ben voilà, on va repartir un petit peu dans nos délires Tok Tok et Crazy. Et à savoir qu'on va encore jouer à des deals. Je dis encore parce que du coup sur notre épisode 0 c'était déjà le cas. Donc on va partir sur un petit jeu qui sera... encore une fois des deals.
Je répète la règle, c'est très simple, c'est un peu comme un tu préfères, mais au lieu de tu préfères la peste ou le choléra, c'est on te file un super truc accompagné d'un truc de merde, est-ce que tu prends le package ou est-ce que tu le prends pas ? Voilà, apprendre ou à laisser. C'est ça, exactement. Voilà, donc on va tout de suite commencer nos deals du jour. Donc tu lances, c'est toi qui as un premier deal et après on alterne.
Si tu veux, alors à savoir, est-ce qu'on continue sur cette règle qui dit qu'on est obligé d'en accepter un ? Moi, je trouve que la règle est bien, on est obligé d'en accepter un. Et je voulais même ajouter peut-être un petit paramètre. C'était que potentiellement, sur un deal, on peut négocier. Tu vois, c'est-à-dire que dans la contrepartie un peu nulle, on peut ouvrir un peu à la discussion.
Est-ce que genre, allez, tu m'as proposé ça, mais il n'y a pas moyen de le faire un peu comme ça et on essaye, tu vois. Ok, ok, ok. Oui, on l'avait un peu déjà fait. En demandant des précisions, on crée un peu des nouvelles règles. Exact. Donc voilà. Alors, ce qui veut dire qu'on va être obligé de dire oui à un deal. Évidemment, dans la vraie vie, ce ne serait pas le cas. Mais là, on est obligé. On n'a pas le droit d'attendre la fin des deals pour en sélectionner un.
On doit en accepter un pendant les présentations. Ça veut dire que si au dernier deal, on a dit non à tous, on est obligé de prendre le dernier. On est condamné à prendre le dernier. Et on est même condamné à justifier quelque chose qu'on n'avait pas envie de justifier. On a même presque intérêt à proposer notre pire en dernier, du coup. Ben... Ah ouais, on le sait pas. C'est le hasard de la vie. Ok. Écoute, est-ce que je commence ? Vas-y, c'est parti. Allez ! Donc, premier deal.
Nicolas, on te pardonne absolument tout. Ok. Ça veut dire que... tu as le droit de tout faire. Il te suffit de dire désolé et on te pardonne. Ça veut dire que la prison, tu ne la risques pas, jamais en fait. Tu ne risqueras jamais d'aller en prison parce qu'il te suffit de dire désolé. D'accord, quoi que tu fasses, tu es pardonné et excusé au niveau judiciaire. Exactement. Mais la contrepartie, c'est que tu ne peux sortir de chez toi que de midi à 17h et le dimanche toute la journée.
Donc tous les jours de midi à 17h, Et le dimanche, tu as le droit de sortir toute la journée. Ok. Ouais, mais alors bon, là, d'emblée, j'ai envie de dire, je ne le prends pas parce que la contrepartie, elle est dure, tu vois, de ne pas pouvoir trop sortir. Même si je ne suis pas quelqu'un qui sort beaucoup. Mais c'est surtout que c'est intéressant si tu as tendance à faire du mal ou des conneries autour de toi. Alors, effectivement, c'est le premier truc qui m'est venu aussi.
Mais tu peux aussi le voir autrement. C'est-à-dire que, par exemple... Si tu considères que les grandes enseignes ne méritent pas que tu les rémunères, tu peux t'amuser à les voler tout le temps. Et quand on te chope, tu dis désolé. Désolé. Et c'est bon. Et voilà. J'ai presque envie d'essayer de le faire sans la contrepartie. Oui, il y en a qui le font.
Non, du coup, effectivement, on pourrait tout de suite se dire... que si tu es pardonné de tout, c'est que tu fais des choses qui sont... Répréhensibles. Exactement. L'idée de pouvoir tuer gratos, de pouvoir voler des gens, ou de tout. Enfin, non, c'est pas un truc... C'est pas bien. C'est pas bien, Nicolas. C'est pas bien. J'ai pas envie de le faire. Eh ben non, c'est... Voilà. Non, non, mais voilà. En gros, il y a quand même des trucs bien qu'on peut faire et qui sont punis par la loi.
Enfin, bien. C'est le bien et le mal. Oui, en gros, ça revient à se permettre de, par exemple, consommer sans payer quand tu sais que ça va toucher des multinationales et que ce n'est pas bien grave. Exactement. Par exemple, tout ce qui touche à des multinationales qui n'ont pas besoin de ta thune, tu ne vas pas changer le cours de l'histoire en étant le seul à pouvoir le faire. Tu peux du coup, par exemple, les voler. Il y a probablement d'autres exemples.
Là, je n'en ai pas, mais il y a peut-être d'autres trucs qu'on pourrait faire qui sont répréhensibles.
par exemple une petite tarte à quelqu'un qui est vraiment pas sympa par exemple sans risquer qu'il porte plainte ou alors t'es au travail et t'as vraiment une personne détestable et en réunion de boulot tu peux parfaitement lui dire écoute moi bien je te hais ah oui tu es la personne la plus débile du monde je déteste travailler avec toi sans en subir des conséquences ouais ok c'est quand même je sais pas parce que j'ai pas ce tempérament là alors Entre temps, tu peux sortir que de 13 à 17,
c'est ça ? Alors attends, de midi à 17h, je crois. De midi à 17h. Et le dimanche, toute la journée. Alors, à la base, je m'étais dit, le dimanche, toute la journée, mais habillé en bozo de clown. Mais ce qui dit que ça faisait peut-être trop pour choisir. Sortir déjà qu'une journée, en plus, c'est la journée où il ne se passe rien. Ça ne te laisse pas beaucoup de temps pour faire des trucs impardonnables, du coup. Alors, c'est vrai. Mais tu peux aussi considérer que tu trouves un job.
qui te fait bosser du lundi au vendredi à 35h. Et tous les jours, tu arrives à 12h30, on te dit, mais vous êtes à la bourre, tu dis pardon ? Tu dis désolé ? D'accord, oui, parce que moi, j'étais plus... Voilà, le côté judiciaire, tout de suite, c'est un peu tendu, parce que tu te dis, ouais, le fait que tu aies parlé de justice à la base, tu te dis, tu peux commettre des crimes et des délits, moi, j'ai pas spécialement envie d'en commettre, tu vois. Bah non, tu n'es pas dans GTA, quand même.
Juste, tu fais ta vie, et si ça ne convient pas aux autres, tu n'as qu'à dire pardon et on n'en parle plus. En même temps, c'est ce que je fais déjà. C'est vrai que t'es arrivé à l'amour et tu m'as dit Désolé, qu'est-ce que ça me coûte Rien, tu m'as fait du café Tout va bien Bon allez celui-là moi Celui-là je le prends pas Parce que j'ai pas trop d'intérêt à la partie Positive qui pour moi elle est pas Complètement, donc je le prends pas Toi tu l'aurais pris ?
Justement j'ai pas réfléchi en fait Et en discutant avec toi je commence à pas trop savoir C'est quand même très tentant Le seul truc qui m'ennuie vraiment, c'est de ne pas pouvoir sortir le soir. D'être bloqué jusqu'à midi, c'est vraiment pas un problème. Et en même temps, c'est tellement cool d'avoir cette liberté, quoi. Putain ! Je crois que je le prends. Tu le prends pour pouvoir être un peu odieux, comme tu disais. Moi, j'irais à quelqu'un, bon écoute, c'est quoi, je t'emmerde.
À la différence de ta personne, je suis beaucoup plus colérique. J'aime bien, je suis plus vulgaire. Et j'ai plus de colère en moi, on ne va pas se mentir. Un petit peu. Mais ce n'est pas mal de contrôler ça, de le garder. C'est tout à fait. Oui, mais j'avoue que... T'aimerais pouvoir laisser exploser ta colère de temps en temps ? J'aimerais bien voir ce que ça fait. Faut pas que ça se transforme en violence, quand même. Non, non, non, c'est pas le but.
Mais tu vois, ce truc de pouvoir dire aux gens t'es nul, peu importe quoi. Oui, dans le cadre professionnel, c'est souvent là où on se tait. On a des supérieurs. Pouvoir dire à quelqu'un qui a le pouvoir sur nous c'est nul ce que tu fais, ou t'es très mauvais, mais bon, t'es mon supérieur. Et juste le voir ébahi en mode, mais tu te fous de ma gueule, et lui dire, ah désolé, ah ouais, c'est pas grave. Ouais, c'est bien, c'est bien, c'est vrai.
C'est bien, tu te soulages un peu d'un truc, et après, dès que ça prend un peu des proportions, tu dis, pardon. C'est ça. Après, il faut jauger, et ça devient un énorme... Mais du coup, ça donne un peu moins de sens au pardon. Mais après, ça, c'est religion, c'est une question religieuse. Non, mais c'est sûr, mais c'est toujours la question de, est-ce que quelque chose... quelque chose de rare devient précieux, quelque chose qu'on peut avoir quand on veut, ça n'a pas la même saveur.
C'est encore un débat. On fait de la philo, je vous le dis. Exactement ça. Donc toi, tu le prends plutôt. Ouais, je crois que je le prends. Moi, non, je décline ce deal. Ok, très bien. Très bien, tu déclines. Alors, je pars sur le premier de mes deals. Je te propose un truc, c'est que tu es polyglotte. Tu parles vraiment toutes les langues que tu veux. de manière instantanée, ça te vient très naturellement.
Quand tu rencontres un interlocuteur venu d'ailleurs, tu peux t'adresser à lui dans sa langue, tu parles vraiment couramment, mais tu ne peux le faire qu'en hurlant. Est-ce que ça t'intéresse, quand on dit ? Mais alors, donc, ok. Donc ça veut dire qu'en fait, je ne peux pas parler de langue étrangère sans hurler. Ouais. C'est ça, en fait. Parce que c'est ça qui fait qu'on pourrait le refuser.
Oui, mais du coup, ça serait intéressant à refuser si, du coup, là où les deux langues étrangères que tu touches à peu près, tu ne peux plus les parler autrement qu'en hurlant. Là, je comprends que tu déclines. Mais là, en plus de ça, tu as le catalogue de toutes les langues du monde, quand même. Oui, oui, tout à fait, tout à fait. Soit tu parles toutes les langues du monde en hurlant, soit tu parles celles que tu parles déjà, à savoir, pour ma part, rien. Ah oui. Enfin, non. Pas rien.
Je me débrouille en anglais, mais c'est compliqué. C'est pratique, si comme la dernière fois, tu te téléportes, t'as un pêcheur qui te parle dans une langue que tu comprends pas, tu pourras échanger avec lui. Facilement, mais tu devras crier. Alors, j'allais même dire, ça aurait pu m'arranger à une époque où je sortais avec une colombienne. Ah bah oui, pratique.
Mais du coup, je l'aurais... hurler dessus tout le temps donc c'est un peu chiant en l'occurrence je suis en couple avec une française et j'espère que ça va durer et du coup dans ce cadre amoureux j'aurai plus besoin de rencontres voilà si on parle de ça mais je veux dire si tu voyages c'est bien de pouvoir parler la langue des pays où tu vas hurle dessus alors en Italie du coup ils ne s'en rendront pas compte oh Adrien oh non Adrien non c'est pas correct en Italie en Espagne
Portugal non mais là je ne parle pas de genre parler fort, tu cries, tu hurles quoi, vraiment, comme si tu t'époumonnes, quoi, tu vas franchement genre, hello ! Ouais, voilà, exactement Ah, c'est chaud Euh, je le prends pas Ça t'intéresse pas ?
Non, ça C'est dommage, parce que imagine, tu vois, si t'as vraiment une galère, quoi, t'es piégé dans un endroit où il y a un seul mec qui parle qu'une langue que tu connais pas et t'as besoin de parler avec lui Si j'étais quelqu'un qui voyage beaucoup, beaucoup ... peut-être que j'y réfléchirai deux fois, mais encore une fois de toute façon, t'arrives dans un pays en tant que touriste, tu hurles tu t'époumonnes sur les gens c'est pas le bienvenu ben non,
je pense qu'ils te répondent même pas en fait, donc ça tu vois donc non, je pense que ça pourrait vraiment servir à des gens qui peuvent se retrouver dans des situations compliquées à l'étranger, effectivement. Alors, sans compter, du coup, je précise, puisque du coup, on va essayer de te convaincre quand même, tu les comprends aussi, ces langues-là. Tu n'es pas obligé de les parler. Je comprends. Du coup, tu peux ne pas crier, sauf que tu ne pourras pas t'adresser aux gens dans leur langue.
Tu peux les écouter, quoi. Tu pourras les écouter, c'est déjà pas mal. Alors là, ça veut dire que ça ouvre une porte sur... toutes les versions originales des films. Trop bien. Tu peux regarder tous les films que tu veux en version originale. Par contre, attention. À partir du moment où tu le prends... N'importe quand que tu vas dire un mot dans une langue qui n'est pas ta langue maternelle, tu vas le dire en criant. Même un anglicisme en français. Bonjour, je vais prendre ce sandwich !
Voilà, par exemple. Mais il y a des moments où ça va passer assez naturellement. Mais il n'y a pas de place dans ce parking ! En même temps, ça ne se dit pas parking en anglais. Pour le coup, sandwich ça se dit. Sandwich ça marche. Oui, ça marche. Ok. Non, je ne vais pas le prendre. Je ne vais pas le prendre. Même si, voilà, effectivement, il y a des avantages auxquels je n'aurais pas pensé. Mais non, non, non, non. Je ne le prends pas. Et toi, Nicolas ? Je ne sais pas.
Je n'ai pas bien réfléchi non plus. Je pense que... Je pense que... Non, je ne le prendrai pas. Ouais, je te prendrais pas, ça peut vraiment être mal perçu quand même, quoi. Ouais, non, non, même dans ton pays, pas pouvoir dire des mots d'origine anglaise... Ouais, ouais, c'est compliqué.
Et puis en plus de ça, je pense que si tu parles à quelqu'un qui parle pas la même langue que toi, il appréciera que tu fasses des efforts, même si c'est un peu approximatif, plutôt que tu parles parfaitement en lui criant dessus. Ah bah clairement ! Ouais, ouais. Ah ouais, ouais, non, moi j'imagine quelqu'un qui vient me hurler dessus en français... Non, je m'en vais quoi Ok Bien, donc on ne le prend pas ni l'un ni l'autre Celui-là c'était un échec Est-ce qu'on peut vraiment parler d'échec ?
Je ne sais pas, mais en tout cas on ne le prend pas Alors, le suivant Tu peux faire apparaître La personne qui masse le mieux au monde Quand tu veux Elle a tout son matos avec elle Et elle te masse Ce que tu veux, autant que tu veux Ok Ok Mais une fois par semaine, ça sonne chez toi, il y a un inconnu et tu dois lui masser les pieds pendant une heure gratos. Et c'est toujours le même inconnu ? Non, c'est toujours différent. Ah ouais, c'est pas les inconnus, c'est pas Didier Bourdon.
Non, ça pourrait être le même, puisque c'est un algorithme tout à fait hasardeux. Donc t'aurais statistiquement beaucoup moins de chances que de gagner au loto, je pense. Mais ça pourrait. Après, ça pourrait être Macron. Ça pourrait être... Tu vois, ça peut être n'importe qui, quoi. Ça peut être Donald Trump. Ouais, il doit avoir des pieds bien dégueulasses. À lui, il doit avoir les poils des pieds bien oranges. En même temps, je sais même pas.
En même temps, il doit faire déjà des pédicures régulières. Des pieds de pédard. Il doit avoir des pieds de pince-fin qui font un petit geste comme il fait avec sa main, tu sais. Tu vas très bien. Mais du coup, moi j'ai droit, en gros, j'ai droit à des massages de très bonne qualité. Intéressant ça. Oui, pardon. Je croyais que tu étais en train de m'annoncer. Moi, dans la vie de tous les jours, j'ai acheté à des massages. J'ai déjà un forfait.
Donc dans ton deal, moi je peux être massé Quand je veux, c'est très agréable et très bien réalisé. C'est fantastique. Ça peut être vraiment super en finissant une journée de boulot et tout, de se faire masser. Carrément. Personnellement, je suis totalement fou de massage. Et je pense qu'on est beaucoup à l'être. Je pense que toi, tu aimes bien. Oui, ce n'est pas un truc auquel je suis très habitué, mais c'est toujours agréable. Effectivement, ça peut détendre.
Moi, perso, j'aime qu'on me masse tout, sauf la colonne vertébrale. Mais je pense que personne n'aime ça. qu'on lui trifouille vraiment les os de la colonne. Mais à part ça, tout, c'est fantastique. Après, est-ce que j'ai aucune garantie quant à l'hygiène de l'inconnu que je dois masser ? Non, ça peut vraiment être quelqu'un qui malheureusement, pour des raisons qu'on ne connaît pas, n'est pas... ne sent pas bon, n'est pas propre. Je peux lui faire se laver les pieds ? Non. Non, non.
La personne n'arrive, elle n'a pas le temps. Elle a une heure devant elle pour se faire masser gratuitement par toi. Ok. Elle a eu un deal. C'est le deal de quelqu'un d'autre. Et la contrepartie, c'est qu'il était obligé de se faire masser par moi pendant une heure. C'est ça. Ok. Non, tu es obligé de masser la personne en l'état. Je ne sais pas. Franchement, je suis embêté parce qu'il n'est pas abominable. Je ne suis pas... Il y a des gens qui disent que les pieds, ça me dégoûte.
Moi, je ne suis pas fétichiste des pieds non plus, mais ça ne me dégoûte pas. Oui, tu n'as pas un problème avec cette partie du corps. Non, par défaut, ce n'est pas ouf les pieds. Je ne trouve pas ça génial, mais je m'en fous. Ça ne me rebute pas non plus. Après, est-ce que j'ai vraiment très envie d'être tout le temps massé ? Pour le moment, je ne me rends pas compte de ce que ça pourrait se présenter, mais ça a l'air cool. Le problème, c'est que...
c'est que dans les deals si on le prend genre il n'y a pas de période d'essai on y va je l'y vais et toute ma vie ce sera ça et si je ne veux pas me faire masser je suis quand même obligé de masser la personne moi exactement et je ne sais pas ce que tu m'as prévu après comme deal à la con tu vois donc
je me dis celui-là il est un peu pénible mais il n'est pas non plus abominable attends on fait un retour tu n'as rien accepté pour l'instant je ne sais plus et non je n'ai rien accepté donc si on en a trois chacun il ne m'en reste qu'un à prendre potentiellement décliné. Exactement. Exactement. Donc je ne sais pas ce que va être le suivant. C'est quoi ? Je tente le diable, je prends pas. Tu prends... Bah oui, d'accord. Vas-y, je tente le...
Parce qu'en même temps, je me dis il est pas horrible, en même temps, c'est un peu... Ça me saoule un peu, je sais pas si j'ai vraiment besoin d'être tant massé que ça, même si c'était cool, tu vois.
Vas-y, je tente, je fais sans filet, je tente et je vais voir le dernier, je vais être obligé d'accepter le dernier, je vais essayer, comme tu me disais la dernière fois, je vais être obligé d'essayer de défendre mon point de vue quant à pourquoi j'accepte le dernier, même si je suis pas tout à fait d'accord avec. Exactement. Merci. peut-être que le dernier va être mieux. Mieux ? Peut-être que j'ai quelque chose à y gagner. Eh bien, va ça.
Et toi, tu avais dit, je suis fou de massage, donc tu sous-entendais que celui-là, tu le prendrais. Eh bien, justement, je suis fou de massage, mais je déteste la mauvaise hygiène. Mais yep. Alors, j'avoue que les pieds, les jolis pieds, bien propres, ça me dérange. absolument pas de les masser. Mais des vilains pieds dégueulasses, c'est vraiment un truc très très compliqué pour moi. Donc je ne le prends pas. Pourtant, je suis un dingue de massage.
Là, en plus, on parle de la personne qui masse le mieux au monde. Ouais, ça doit être quand même quelque chose. Ça doit être dingue. Mais je suis tellement attaché à l'hygiène. Oui, oui. Mais là, c'est vraiment un coup de poker. Tu ne sais pas à qui tu passes les pieds. Peut-être que toute ma vie, j'aurai des gens propres. Oui, peut-être. Mais je préfère ne pas prendre le risque. C'est pour dire à quel point je suis un psychopathe de l'hygiène. Je comprends. Moi, je suis assez d'accord avec toi.
Je ne le prends pas non plus. OK. Donc, on est d'accord. On ne le prend ni l'un ni l'autre. Non, on ne le prend pas. Le précédent, celui que je t'avais proposé avant, tu l'as pris ou pas ? Non, c'était la langue. Donc là, c'est pareil. Toi, tu m'en as donné un. Un, toi deux. On a dit qu'on partait sur trois chacun ? On est sur trois. Donc, voici mon deuxième. Je te propose mon deuxième deal. Donc, tu disposes d'un moyen de locomotion deux fois plus rapide que le vélo.
tout aussi écolo, qui te permet en milieu urbain de te déplacer rapidement, de façon pratique, sans galérer à stationner. Et c'est autonome, parce que ce n'est pas des transports en commun. Ça sous-entend que tu n'as plus le droit de faire de vélo. Ce sera ça à la place du vélo dorénavant. Et c'est te déplacer en sautant les pieds joints comme un kangourou. Et c'est comme ça. Donc, en fait, le véhicule, c'est moi-même.
Oui. En sautillant comme un kangourou, je vais deux fois plus vite qu'un vélo. Voilà. Ça ne te demande pas trop d'efforts. Oui, parce que du coup, ce n'est pas fatigant. Non, ce n'est pas fatigant. Et tu fais des grands sauts. Tu as les pieds joints, collés l'un à l'autre, tu sais. Et tu fais des sauts de kangourou qui sont quand même assez amples. OK. Et avec de l'élan, ça fait juste... Et tu te déplaces deux fois plus vite qu'un vélo. OK. Et tu peux... Ça t'intéresse ?
Du coup, la contrepartie, c'est juste de ressembler à un kangourou humain ? Oui, et de ne plus faire de vélo. Voilà, c'est ça. Tu choisis ça à la place de ton vélo, dorénavant, parce que je sais que tu te déplaces un peu à vélo. Donc, tu choisis ça à la place de ton vélo. Effectivement, il ne faut pas avoir peur du ridicule, mais je pense que tu te déplaces.
Par contre, attention, quand je dis que tu n'as plus le droit de faire de vélo, ça veut dire que s'il y a une balade à vélo avec des copains qui s'organisent, toi, tu vas sauter comme un kangourou. C'est pas grave. Ah ouais ? Ah ouais non. Je pensais que ça te gênerait davantage moi. Non, non, non.
Honnêtement, je le prends parce que si ça me fatigue pas, que je ne transpire pas, parce que c'est ça aussi, et que je peux faire des grosses distances, mais du coup il n'y a pas de limite de distance. Ça te demande les mêmes efforts qu'un vélo. Ça te demande les mêmes efforts qu'un vélo. C'est-à-dire que si tu dois imaginer, même si ça va plus vite, mais si tu dois imaginer de te rendre comme ça à 40 kilomètres, c'est comme si tu faisais 40 kilomètres de vélo. Même si ça va plus vite.
C'est le même effort que le vélo, mais ça va plus vite. Et je suis plus un kangourou. Voilà, tu sautes en kangourou. Je le prends. Je le prends parce que le vélo, c'est assez... Enfin, c'est pas si petit, donc c'est chiant à stocker. Ça se fait voler. Voilà, il y a des endroits pour l'attacher, c'est chiant. C'est pas hyper fiable. Il peut y avoir une crevaison, il peut y avoir un souci mécanique. Donc, franchement, je le prends. Tu le prends ? Ah ouais. Et tu bondis comme un kangourou ?
Je bondis comme un kangourou parce que je bosse à plein d'endroits différents dans Paris. Je suis tout le temps dans les transports en commun. Et honnêtement, m'éviter le métro pour aller faire mes 2, 3, 4, 6 bornes pour passer d'un point à un point B en sautillant comme un kangourou, je le prends. C'est fantastique. C'est vrai que c'est cool. Après, attention, si tu sautilles comme un kangourou à 35 km sur la voie publique, c'est... tout aussi dangereux que d'être à 35 kmh à vélo.
C'est dépercuté. Allons au bout des choses. La vitesse est réglable. Ah oui, c'est comme un vélo. Je m'adapte au trafic. Je vais faire des petits bons. En fait, à partir du moment où tu passes au-delà du stade vélo, au-delà de la marche rapide, tu bascules en mode, tu basculerais d'habitude soit en mode course, soit en mode vélo. Là, tu fais des bons. par en bon. Est-ce que tu mets les mains comme un congo ? Non, je pensais, je le voyais plutôt avec les bras le long du corps. Un peu mou ?
Les épaules détendues, les bras le long du corps. Et en fait, tu n'as vraiment que le... bassin, les jambes en fait qui sont à peine fléchies et t'es que le bassin comme ça et hop stop, stop et tu fais des grands bombes et toi tu te tiens le buste bien droit quand même. Ouais, ouais, ouais, un petit peu de prestance. Voilà. Franchement tu pourrais peut-être même concourir en athlée au 100 mètres ou quoi. Bah ouais, et bah au saut en longueur. Déjà. Bah ouais. Mais même, je pense au sprint.
Sauf que tu sprintes à deux pieds. Tu allais dire spritz, mec, t'es un alcoolo. Ouais, ouais. Non, non, moi je... Non, seulement, tu te balades vite et tu viens de me dire qu'en plus, je pouvais avoir des médailles olympiques et du blé. Ouais, ouais, merde. Il était trop facile. Il était très mignon, celui-là. Il était trop facile. Je suis un peu déçu. Et du coup, vas-y, dis-moi ce que tu ferais, toi. Moi, j'aime bien faire du vélo. Moi, je trouve ça cool, le vélo.
Je n'ai pas besoin d'aller très vite. Je ne me déplace pas à plein d'endroits, comme toi, tu le disais tout à l'heure. Et j'aime bien faire du vélo pour me promener aussi. Bon, OK. Bon, tu ne le prends pas ? Non, non, je ne le prends pas. J'aime bien faire du vélo. J'aime bien, en plus, la petite sonnette, là, tu sais. Ah oui, oui, oui. Mais moi, je l'aurais sur mon doigt. Tu pourrais en avoir une, ouais, au poignet. Je l'aurais au poignet. Pour racheter. Ouais, ouais, ça peut, ouais. Carrément.
Magnifique, la suite. alors voilà ma proposition tous les endroits qui filtrent les êtres humains te laissent passer et quand c'est payant c'est gratuit ça veut dire que les péages les portes d'accès privées, les cinémas les aéroports, les hôtels, les salles de concert tout te laisse passer et si c'est payant c'est gratuit et tu as le droit d'être accompagné par une personne c'est trop bien C'est fantastique. Par contre, tu meuras 60 ans. Eh non ! C'est vrai ? Attends, réfléchis quand même.
En plus, je suis coincé. Je suis obligé de le prendre à cause des conneries. Des règles de con. Je suis obligé. Mais attends, mais ça se justifie. J'ai dit tant que le diable. Mais ça se justifie. Alors, tu vas peut-être dire, oui, mais moi, j'ai plus 20 ans. C'est ça, moi, 60 ans, c'est dans pas trop longtemps. Si j'avais pu profiter de ça depuis le début, là, tu vois ? Non, putain. Après, il te reste combien ? J'ai dit une grosse grossièreté quand même au bout d'un moment, là. C'est vrai ?
Ouais, je me biperais. Il te reste combien, là, jusqu'à tes 60 ? Je dois le dire. Tu n'es pas obligé, mais à peu près. Oui, une petite vingtaine d'années. Ok. T'imagines, t'as une vingtaine d'années où tout t'est ouvert. Tu peux tout faire. Donc, tu... C'est la question d'une vie courte mais fantastique, ou une vie longue un peu relou. Ça suppose qu'une vie fantastique, ça passe par... par des passe-droits, des accès à des endroits.
Je pense que je pourrais très bien être satisfait de plein de moments de ma vie jusqu'à 100 ans, j'en sais rien. Sans avoir à accéder. Sans avoir à pouvoir rentrer gratuitement à gauche, à droite et à voyager. Non, non. Ah ouais ? Alors moi, du coup, on fait quoi ? Je vais être obligé de l'accepter, à le défendre ? Bah ouais. Si je l'accepte et que je le défends, je dis ce que tu viens de dire. Là où c'est compliqué avec ce deal, c'est que ça te donne accès à tout.
Donc tu ne vas pas payer, mais ça ne te rémunère pas. Ça veut dire que... Bon déjà, si tu vas dans un grand restaurant, par exemple, où il faut réserver des mois à l'avance, on te laissera passer. Tu pourras accéder à une table, mais tu vas payer la note. Oui, oui, c'est juste ce qui se paye à l'entrée, en fait. Exactement. tout ce qui se paye à l'entrée, mais du coup, on te laisse passer dans tous les cas.
Mais voilà, si tu vas dans un aéroport, t'arrives au portique, on va te dire bienvenue, et tu rentres. Non mais, celui-là, il est salaud parce que je ne pensais pas qu'un jour, et en particulier pas d'entrée, là, dans les deals, il y ait des conditions de mort. Après, on a dit qu'on pouvait négocier aujourd'hui. C'est ton dernier nid ? Essaie de me négocier, j'ai envie de te dire. 80 ans, je le prends. 80 ? Oh non, attends, 80 ? Je suis même pas sûr d'atteindre 72. Ouais, c'est vrai.
Ah non, moi, alors... Vas-y, t'as une contre-proposition ? Ma contre-proposition, c'est 68. 68. Allez, 68, ok, je l'accepte. Non, non, 68, c'est pas mal. Ok, je l'accepte, c'est pas très vieux. Aujourd'hui, 68, c'est pas très long. Non, tu as raison. Mais 68, je l'accepte. Et il y a aussi... Ce qui me le fait accepter, c'est pas seulement le deal en lui-même, c'est que je me dis au fond, OK, je sais. Parce que là, aujourd'hui, je sais pas. Parce que là, aujourd'hui...
Oui, ça veut dire que t'es tranquille. Effectivement, t'es tranquille. Parce que ça veut aussi dire que je m'épargne toute maladie et mort accidentelle jusqu'à 68 ans. Alors, attends. On revient au truc. Attends, je t'ai fait le rewind. C'est pas cool ou quoi ? J'ai bossé avec eux, je faisais du beatbox avant. Non, non, mais c'est quelque chose, j'avais pas pensé à ça. Effectivement, pour te rendre la chose un peu moins pénible, je veux bien inclure le fait que tu ne pourras pas mourir avant.
J'avais pas pensé à ça. Tu pouvais pas dépasser 60, mais j'avais pas pensé à tu ne pourras pas mourir avant. Or, maintenant, je le rajoute. Effectivement. Mais tu renonces au 68, du coup ? Eh bien, je ne sais pas. Je ne sais pas. Vas-y. Alors, rajoute ça et on va à 65 et je le prends. C'est bon. Ça, on dit ça et on va à 65 et je signe. Ok. Alors, ok. C'est bon. On fait comme ça. Avec mes 65 sans accident, sans maladie, bon, et plus. La possibilité de faire tout ce que je veux à Disneyland Paris.
C'est ça, on est d'accord. Je peux y aller tous les jours. Tu peux aller à Disneyland tous les jours. Tu peux effectivement tous les parcs.
que tu peux les avions les trains et ouais ouais ouais tout ce qui se paye à l'avancé à droit à tous les préserves qui se paye à l'avancé ou qui se ou qui se paye à précoût tout ça je le paie mais si un contrôle du mois les trains t'es pas c'est pas évident il avait foutu ses portiques on s'est tous dit comme ça il y aura plus de contrôleurs qui viendront nous réveiller quand on fait dodo et en fait ils en ont remis donc voilà Bon, mais vas-y.
Moi, avec la négociation, tu as été assez clément, puisque c'était la dernière et que j'étais obligé de la prendre. Donc, avec la négociation des 65 ans, je sais que je suis tranquille jusqu'à 65. Je vais essayer de me faire un petit rétro-planning de tout ce que j'ai envie de faire jusque-là, grâce à mon libre accès. Oui, ton pass all access. Mon pass all access. Oui, jusqu'à 65. Ce qu'il y a, c'est que la partie positive du deal, elle ne me fascine pas tant que ça.
le all access là tu vois ça peut être cool mais c'est pas vraiment un truc dont je rêve à la base maintenant bon sécurisé jusqu'à 65 ans ça j'en suis pas sûr tu vois j'avoue que c'est presque devenu du positif là parce que ça tu peux pas savoir par contre la contrepartie de ça c'est que Quand t'as 64 ans, bah tu sais qu'il te reste un an, et que la veille de ton anniversaire, bah tu sais que tu vas mourir, donc c'est un peu chiant quand même aussi de le savoir,
parce que t'as ce compte à rebours. Ouais mais t'imagines, après quelque part, bon après ça va devenir sinistre, mais t'as le temps de... C'est pas grave. tu as le temps de prévenir tes proches, d'en discuter avec eux, de leur faire entendre, etc. Voilà, c'est parfois... Bref. Ça se coulait de tout un tas de choses. Voilà, donc c'était le moment... C'était terrible. Vraiment, je l'ai mal vécu. Je suis très mal à l'aise. Tu vas voir, ça va devenir beaucoup plus léger d'un coup. Ah oui ?
Attends, parce que moi, je n'ai pas dit. Ah, tu n'as pas dit si tu le prenais ou pas. Évidemment que je ne le prends pas, je ne suis pas fou. Ah ouais ? Tu es vraiment un enfoiré. Tu es vraiment... Ben non. Non, parce que je suis trop vieux. Non, pour les raisons que tu as énoncées, je trouve quand même que ça donne pas mal d'accès. Et je pense qu'encore une fois, ça dépend vraiment de comment on vit. Je ne suis pas quelqu'un qui... voyage énormément.
J'aime bien ça, mais pas au point que ça devienne, justement, ça pèse pas assez dans la balance. Ok. Voilà. Je passe à mon prochain et dernier deal. Eh bien, allons-y. Moi, j'ai pas été hyper créatif aujourd'hui, je crois. C'est pas grave, Nicolas. Alors, parce que le précédent, c'était trop easy, là. Ouais, c'est bon, je fais le kangourou, je suis content, je suis dégoûté. Je voulais que t'aies un peu peur du ridicule ou je sais pas, mais pas du tout. Oh non. Ok. Alors.
Donc, tu fais apparaître, quand tu veux, tes trois aliments favoris. Même plats cuisinés. Toujours les mêmes, les mêmes recettes, bien comme il faut, tu choisis. Ça peut être des trucs industriels ou des vrais trucs. Les trois aliments que tu préfères au monde, tu peux les avoir à volonté en claquant des doigts, ils apparaissent. Ils sont là, tu peux les manger. Donc finalement, les trois recettes. Parce qu'une recette, ça peut être... un aliment. Oui, pardon.
Oui, ce n'est pas un aliment individuel. Oui, il y a trois recettes. Trois recettes. Mais je veux dire, ça peut aussi être, je ne sais pas moi, un bonbon particulier, tu vois. Oui, mais ça reste une... Bon, c'est une recette, un bonbon. Oui, c'est un bonbon. Oui, oui, oui. Voilà. Mais les trois trucs que tu préfères manger, donc tu peux, tu vois, tu peux choisir, tu vois, un plat, un dessert et une collation, enfin, peu importe. Et tu sais que ces trois-là, tu les auras tant que tu veux.
Ok. Super pratique. Tu ne vas jamais crever de faim. Le truc, c'est que tu vas souvent manger la même chose, mais... Après, t'es pas obligé de les convoquer tout le temps, c'est quand tu les veux. La contrepartie, elle est nulle à chier. Ça, j'aime bien. Le mec, il fait durer le deal, parce qu'il se dit, plus ce sera long, plus ça tardera. Peut-être que ça n'arrivera jamais, finalement. Non, c'est nul. Je sais pas pourquoi j'ai... Mais... Quand tu transpires, attention, tu peux pas...
Tu peux pas... C'est déjà le début. Mais quand tu transpires... Quand tu transpires, mais tu vois, c'est pas comme si... Je parle de vraiment la sueur à grosses gouttes, pas la sueur qu'on a tous, tu vois, en permanence. Quand tu transpires, que tu fournis un effort, que tu transpires vraiment, c'est du ketchup. Ça vaut, ça vaut. Tu veux pas ? Ça a l'air bien, moi je dirais. Je ne comprends pas, putain. Oh merde, tu m'as saisi. Tu choisis tes plats préférés.
Donc ça veut dire que si je suis en retard... et que je dois courir après mon train, je transpirerai du ketchup. Oui, mais après, tu peux prendre tes dispositions. Tu as toujours des serviettes, des lingettes. C'est ignoble. Mais il n'y a rien de pire que le ketchup sous les bras. Chaud. Qui colle. À 37 degrés. Mais c'est immonde. Ça me donne envie de... Non, non, c'est horrible. Non, c'est impossible pour moi. Et alors, honnêtement... Mais tu peux limiter tes efforts. Non, non.
Non, parce que je vois à quel point je suis confronté à la transpiration. Je fais donc du vélo et parfois je suis à la bourre ou parfois je suis obligé, vu là où je vais, de prendre un gros manteau. Parce que je sais que je vais rentrer, qu'il va faire froid. Du coup, je pars à un moment, il fait chaud. Mais du coup, je crève de chaud pour avoir pas froid après. Donc je sue de ouf. Et c'est déjà très relou.
J'ai la chance, on s'en fout, mais je n'ai pas trop d'odeur corporelle, donc ça, c'est cool, mais non, du ketchup, quoi. Quatre plats, quatre recettes. Non. Combien ? Allez. Honnêtement, putain. Je pense que je ne l'accepterais pas à moins de pouvoir tout avoir. Toutes les recettes ? Toutes les recettes. Tout ce que tu veux manger ? Tout ce que tu veux manger ? Ok. Et encore, je ne suis pas sûr.
Vraiment, la contrepartie de transpirer du ketchup, je ne sais pas ce que ça pourrait être là comme ça. Je ne sais pas si des aliments, ça suffit, tu vois. Ah ouais, non. Alors, dis-moi, toi, quoi. Si je le prends ? Ouais. Oh non. Alors, tu ne le prends pas, mais pour combien tu le prendrais ? si j'étais immortel ? Ah bah alors c'est marrant parce que ça m'a traversé l'esprit mais alors je l'ai pas dit parce que c'est chiant quoi putain c'est chiant.
Ouais tu vas sentir le ketchup pour l'éternité. A la limite si je suis un Highlander. Ouais c'est bien. Je veux bien, il faut qu'on me coupe la tête. Le jour où j'en ai marre je paye quelqu'un, il me coupe la tête mais alors je sais pas parce que parlons un peu d'Highlander est-ce que dans l'histoire d'Highlander il faut que ce soit un Highlander qui te coupe la tête ou est-ce que si quelqu'un d'autre te coupe la tête coupe la tête, ça marche. Alors, j'en ai pas la moindre idée.
Franchement, je sais pas du tout. De toute façon, ce sont les Highlanders qui se coupent la tête entre eux parce que ça les arrange bien, quoi. On dit Highlanders, je sais pas. Et puis, ils prennent le pouvoir. Mais je me demande, il me semble que dans l'adaptation en série... Mais d'ailleurs, je sais même pas, on les appelle... tous des Highlanders ou c'est lui ? C'est un Highlander parce qu'il vient des Highlands, mais en fait, c'est des immortels. Je ne sais plus. C'est vieux, ce type-là.
C'est comme le rebelle, je ne sais plus trop quels étaient ses super pouvoirs. Franchement, je ne sais même pas. Il ne peut pas avoir une moto. Oui, ils peuvent décéder s'ils sont décapités d'une manière ou d'une autre. Moi, je pense que c'est ça. Il me semble qu'il y avait ce truc-là dans l'histoire. Donc, je veux bien ce truc-là d'être immortel, sauf coupage de tête. Et en échange ? Je suis du ketchup. Tu suis du ketchup. Ouais. Ouais. Voilà.
Toi aussi, ou juste immortel tout court, tu veux jamais mourir ? C'est compliqué. Jamais mourir, c'est un enfer. Ouais, ouais, ça peut être vite pénible. Je pense que vraiment... Déjà, après, ça devient scientifique, mais le cerveau ne peut pas accumuler... des souvenirs, tu vois, genre si t'as 600 ans, je me demande si tu te souviens de quand t'avais 10 ans, du coup. Je pense pas, parce que les souvenirs s'effacent avec le temps. Moi maintenant je me souviens de ma vie à partir de mes 32 ans.
Mais non, c'est une blague. Non mais je pense, je sais pas, j'imagine que... Si le cerveau restait, parce que c'est ça, si tu étais immortel, et que tu restais figé à l'état de ton âge actuel, et que ton cerveau avait la santé qu'il a aujourd'hui de manière définitive, il pourrait emmagasiner tout un tas de souvenirs. Il faut demander à des spécialistes. Le prochain Crazy Talk Talk, on fera venir un spécialiste de la mémoire. Je pense qu'avec un pilote et un épisode, le mec va arriver.
Fabien va venir. instantanément c'est sûr donc Fabien si tu nous entends on pourra discuter de ça avec toi avec plaisir voilà c'est cadeau alors on fait un récap de ce qu'on a accepté de l'un et de l'autre ok donc du coup tu as accepté attends tu as accepté oui le kangourou qui bondit puisque tu t'es refusé le polyglotte en hurlant oui je l'ai refusé c'est vrai donc toi tu as accepté le vélo kangourou oui Moi, j'ai été forcé d'accepter le multi-pass mort à 65 ans.
Le pass VIP. Le pass VIP avec décès à 65 ans, négocié à 65. J'ai quand même gagné 5 ans dans l'histoire. C'est ça, c'est ça. Donc, on en a accepté un chacun de l'un et de l'autre. Yes. Voilà. Écoutez, on espère que vous avez passé un bon moment, que vous avez rigolé, que vous avez pris aussi conscience de la mort.
c'est direct on est dans le vif du sujet on espère que ça vous a plu on vous dit à bientôt et une bonne suite ciao Il y a plus de 2000 ans, un homme fit un choix qui changerait l'histoire. Un pacte avec le monde des ombres, en échange de la vie éternelle. Je... je veux vivre, à jamais. Mais jamais rien n'est gratuit. Kit Kat McLaughlin, homme ordinaire, devenu immortel. Pour ce don, il devait endurer un réel étrange.
Ces gouttes de sueur seraient désormais faites de tomates et de sucre, ancêtres du ketchup. Désormais appelé l'homme de sauce, un fardeau éternel, collant et tiède. À travers les siècles, il rencontra ce qui deviendrait l'histoire de Gengis Khan à Napoléon, en passant par Churchill et Lorenzo Lamas. Qu'est-ce qui vous fait fuir, soldat ? Votre sueur est rouge, comme le sang. Ne me demandez pas ! C'est un prix que je paye !
Guerrier, explorateur, diplomate, médecin, chef d'orchestre, physicien, architecte, philosophe, astronaute, masseur de panne à... Hum, vous massez comme un dieu, vos mains sont si chaudes et glissantes. D'où vient ce don exceptionnel ? Ah, c'est un prix que je paie, t'en saches la. Un prix fait de sauce et de sang. Pour mourir, quelqu'un devra lui couper la tête. La seule chose qui puisse briser son destin, c'est la lave. L'homme de sauce.